« Les intellectuels ne savent rien. »
Popper à 83 ans dans sa conférence de Zurich La recherche de la paix (Toute vie est résolution de problème).
Taguieff a cessé tout travail sérieux depuis belle lurette.
On m'annonce qu'une émission invite le sieur Taguieff. Taguieff, vous savez? Le propagandiste qui a depuis longtemps abandonné toute étude critique sérieuse pour se lancer sous couvert de philosophie, de politologie et autres pratiques intellectuelles académiques et prestigieuses dans l'examen à peine désorienté de la nouvelle judéophobie et de la théorie du complot. Taguieff se présente en outre comme un expert de l'extrême-droite, du nationalisme et de toutes ces composantes. Si l'on veut un portrait de ce Taguieff, que l'on consulte cet excellent article de Silvia Cattori (un de plus) :
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article1530
Taguieff se montre si partisan qu'il ne saurait en aucun cas faire montre d'honnêteté et de lucidité. Taguieff est un néo-conservateur français notoire, proche du cercle de l'Oratoire et de revues affiliées comme Le Meilleur des mondes. Il est conseiller du CRIF. Taguieff est un sioniste outrageux, qui sous son concept fumeux de nouvelle judéophobie essaye d'importer en France le nouvel antisémitisme de son pair et compère expert Pipes des États-Unis. Ces théories viennent de cervelles frottées d'impérialisme britannique, comme les productions impérissables de Bernard Lewis concernant l'Islam.
Lorsque Taguieff déclare qu'il lutte contre tous les racistes, il est antiraciste comme un BHL : il est sioniste et lutte contre sa nouvelle judéophobie. A ce propos, la nouvelle judéophobie est du même tonneau que les nouveaux philosophes : le terme nouveau indique la nullité du propos et la mauvaise foi rhétorique. Il évoque tellement le sujet de l'antisémitisme (terme impropre dans son usage contextualisé) que l'on peine à trouver dans la foultitude des publications de notre graphomane judéophile maniaque une exhaustive représentation de l'antiracisme.
Mise au point importante : Taguieff n'est pas du tout antiraciste. Il essaye sous couvert d'antiracisme d'amalgamer la véritable judéophobie avec la critique du sionisme. Si tel est le cas, Taguieff joue un petit jeu pervers. Est-ce la raison pour laquelle notre intellectuel-propagandiste de choc se trouve invité sur le plateau de Raphaël Enthoven pour une émission consacrée à la théorie du complot?
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/chemins/index.php
Enthoven Jr. est le fils de Jean-Paul Enthoven, éditeur de la place parisianiste qui s'est spécialisé dans la promotion d'écrivains creux et médiatiques comme le philosophe Michel Onfray, hédoniste de chic, ou le romancier Alexandre Jardin, dont le succès n'a d'égal que la mièvrerie adulescente consommée. Enthoven Sr. est de surcroît l'ami et l'éditeur de BHL. Le monde est petit puisque le fils d'Enthoven Sr. invite le spécialiste de la nouvelle judéophobie pour évoquer le sujet de la théorie du complot.
Pour cerner les méandres nauséabondes de ce marigot germanopratin, ajoutons qu'au rayon ragots malheureusement véridiques - et vérifiables, Enthoven Jr. a réussi l'exploit décadent de piquer à son père sa maîtresse pour concevoir avec elle un enfant. Ladite maîtresse a fait du chemin depuis. Quand on lit les productions philosophiques d'Enthoven Jr., on se dit que les seules conceptions pertinentes qu'il a eues dans son existence d'historien gourmé sont d'ordre biologique. C'est réconfortant et cela en dit long sur la médiocrité des élites intellectuelles médiatiques.
Dans le cas présent, un sioniste de la mouvance BHL invite un autre sioniste de la mouvance néo-conservatrice. Autant dire que le débat promet d'être lucide et mesuré. Bien entendu, en aucun cas, les auditeurs de cette émission ne seront informés du parcours intellectuel des intervenants. Enthoven Jr. et Taguieff essayeront au contraire d'éblouir leur monde, au sens sophistique, avec leurs diplômes, leur facilité rhétorique et leurs connaissances dévoyées. Cette émission se veut une plate-forme radiophonique de conversation Grand Siècle - elle est explicitement un agrégat nauséeux de propagande sioniste et néo-conservatrice.
Si l'on s'attache à l'émission qui invite en guise d'expertise impartiale et objective le plus engagé et le plus partial des experts, nous ne l'avons pas écoutée. En vaut-elle la peine? Rien n'est moins sûr. Mais comme nous avons lu Taguieff et que nous connaissons par cœur l'écœurante critique systémique et stéréotypée de la vulgaire actuelle théorie du complot, nous n'avons pas perdu notre temps en faisant la vaisselle - en lieu et place. Nous aurions pu tout aussi bien nous consacrer avec profit à l'étude des merles ou des merlans, nous n'aurions qu'élevé le niveau d'un débat programmé pour la médiocrité.
Résultat des courses : tous ceux qui reprennent en cœur l'antienne de la critique faisandée de la théorie du complot font montre de médiocrité, voire de vice intellectuel. Le discours de Taguieff est calqué sur le modèle rhétorique des propagandistes : il est prévisible parce qu'il est prévu à l'avance. Il répète parce qu'il n'est pas un discours de création, mais un discours au service de. La preuve : Taguieff déverse un discours qui recoupe sur ses points majeurs les discours d'autres experts - qui théorisent sur des sujets identiques, que ce soit le nouvel antisémitisme (la nouvelle judéophobie), le pseudo-antiracisme ou l'examen critique des théories du complot.
Taguieff a cessé tout travail sérieux depuis belle lurette pour une raison précise : quand on étudie un sujet, on ne peut se placer du côté des plus forts si l'on veut obtenir une quelconque pertinence et une quelconque richesse créative. La critique qui se place du côté des plus forts est condamnée à déverser un chapelet de programmes préconçus et réactionnaires. Outre que cette critique est irrationnelle par définition, elle présente le navrant inconvénient d'aller à l'encontre de toute possibilité de critique. La critique et le pouvoir font mauvais ménage, si bien que les seuls discours dans le sens du pouvoir sont d'essence hagiographique.
Tout discours critique conduit à critiquer le pouvoir, ce qui n'est pas compatible avec le pouvoir. On exerce le pouvoir ou on le critique. Le pouvoir tu l'aimes ou tu le critiques. Taguieff en se plaçant du côté du pouvoir a obtenu une estime certaine - fort relative. Il a aussi vendu son âme d'intellectuel au démon de la propagande. Il est tout au plus un hagiographe illusionné d'un certain sionisme aveugle. Qui se souviendra de Taguieff dans cinquante ans? C'est dommage, car Taguieff avait plus de valeur intellectuelle qu'un pur répétiteur snob et creux comme Enthoven Jr.
Maintenant que nous lisons la citation qui apparaît en exergue de la page de l'émission, citation de Popper - un logicien serviteur du libéralisme, nous vérifions que l'invité Taguieff et le présentateur Enthoven sont des relais français d'un certain discours partial et réducteur qui est spécifiquement sioniste et qui en fait relève de l'impérialisme britannique : "On ne croit plus aux machinations des divinités homériques, auxquelles on imputait les péripéties de la Guerre de Troie. Mais ce sont les Sages de Sion, les monopoles, les capitalistes ou les impérialistes qui ont pris la place des dieux de l’Olympe homérique" (Karl Popper, Prédiction et prophéties dans les sciences sociales (1948) dans La société ouverte et ses ennemis).
Cette citation a le mérite de sa clarté. Que nous dit Popper qui par ailleurs a pondu une citation assez intéressante sur les complots? Que nous sommes passés d'un monde religieux à un monde purement humain. Dans l'univers poétique d'Homère, les complots existent bien. Ce sont les machinations des dieux du polythéisme hellène. C'est-à-dire qu'on explique l'avènement des événements humains, comme les guerres, par des complots et des agissements divins. Dès le départ, on rappelle que le complot est une structure fondamentale des agissements, même si elle n'est pas la principale structure de ces agissements.
1) Il est de la plus haute importance de montrer que dans la mentalité antique, le complot existe de manière irréfutable;
2) le complot ne saurait expliquer le principal des agissements.
Ce qui est vrai pour les dieux l'est tout autant pour les hommes. De ce point de vue, les agissements des dieux sont projetés à partir des agissements des hommes, à ceci près que les dieux sont parés d'un pouvoir d'action et partant de manipulation plus grand que le pouvoir des hommes. Les hommes dépendent des dieux, mais fonctionnent d'une manière similaire. Dans le monde moderne, auquel Popper le libéral souscrit d'une manière aveugle, les hommes ont remplacé les dieux. Plus question d'expliquer les agissements des hommes par les influences des dieux.
Du coup, on se retrouve avec des mythes de complots qui seraient faux et délirants. C'est-à-dire que Popper estime dans une perspective hyperrationaliste que l'explication religieuse ressortit de la superstition et que l'explication par la théorie du complot est aussi fausse que l'explication religieuse. Pour un logicien, Popper commet une faute de raisonnement grossière : s'il est possible de démontrer qu'une théorie humaine est fausse, il est impossible de démontrer que le divin, polythéiste ou monothéiste, n'existe pas.
Comparaison n'est pas raison : Popper aurait dû s'en souvenir au lieu de nous débiter une équivalence bancale qui a valeur d'amalgame. Partant sur des bases réflexives aussi simplistes et réductrices, comment s'étonner que Popper ne soit cité ici par la bande à Enthoven Jr. que comme un critique qui dénoncerait les complots - théories fausses et paranoïaques? Selon cette citation, il ressort que les complots humains n'existeraient pas davantage que les complots divins.
Pourtant, Popper est le même penseur qui a expliqué que "les complots existent mais sont à peu près toujours des échecs" et que, ainsi, « les conspirateurs profitent très rarement de leur conspiration. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot
Popper reconnaît que les complots existent. Autrement dit, il coule de source à la lecture de l'histoire humaine que les complots sont une composante essentielle du fonctionnement humain et que plus l'enjeu est important, plus les complots ont une probabilité d'advenir. Mais alors? Selon Popper lui-même, les complots existent bel et bien à côté des théories du complot. La théorie du complot désigne une théorie fausse visant à expliquer l'ensemble de la réalité humaine par des complots quand les complots sont irréfutables et renvoient à des actions isolées et partielles.
La critique de Popper est une critique de la théorie du complot, comme le montre Wikipédia : "Pour Popper, recourir à la théorie du complot pour comprendre le monde est une erreur : cela revient à affirmer que tous les événements sont la résultante d'actions délibérées, effectuées par des personnes qui auraient des intérêts communs et non-contradictoires à ces résultats, et qu'il leur est possible de prévoir avec certitude les conséquences futures d'actions données. Or, pour Popper, rien n'est plus contestable que ce présupposé de départ sur lequel est bâtie toute théorie du complot : il écrit ainsi qu'il est très rare que des actions provoquent exactement le résultat souhaité ou prévu, il y a toujours des effets secondaires imprévus."
Taguieff lui-même ne dit pas autre chose quand il distingue quatre principes derrière la théorie du complot :
"Rien n'arrive par accident;
Tout ce qui arrive est le résultat d'intentions ou de volontés cachées;
Rien n'est tel qu'il parait être;
Tout est lié, mais de façon occulte." (L'Imaginaire du complot mondial).
Taguieff critique les théories du complot, mais en aucun cas les complots. Le discours qui critique les théories du complot devient un discours malhonnête et réducteur dès qu'il assimile théorie du complot avec complot. Si les théories du complot existent bel et bien, elles ne sauraient en aucun cas expliquer l'existence des complots.
Le discours d'un Taguieff est par conséquent plus pervers encore que mensonger. Personne ne conteste que les théories du complot existent et soient fausses. Personne ne conteste que des complots soient faux. A côté de ces deux catégories qui sont à critiquer effectivement, un discours critique sain (au sens de jugement sain) autour du complot se doit de rappeler l'essentiel : les complots existent à tel point qu'ils parsèment l'histoire. Le fait d'amalgamer théorie du complot et complot est un acte qui détruit la pertinence d'une critique honnête et fondée du complot.
La théorie du complot telle qu'elle est déployée et utilisée par des théoriciens propagandistes comme Taguieff en France vise à insinuer que le complot et la théorie du complot sont au fond une seule et même opération, qui plus est erronée. Au fond, ce genre d'experts qui répercute la pensée des élites financières et de ses soutiens immédiats sionistes vise à expliquer que les complots n'existent pas.
Il s'agit bien sûr d'une affirmation totalement fausse, qui cache un grave malaise. On est passé de la critique juste des théories du complot à la critique fausse des complots. L'existence des complots est de loin plus signifiante que l'existence des théories du complot. En conséquence, ce glissement de sens est une opération de diversion consistant à montrer du secondaire pour éloigner de l'essentiel.
Vieux truc de bonimenteur. La théorie du complot dans son utilisation actuelle est une technique propagandiste qui vise à discréditer sous le générique infamant de théoricien du complot toute voix qui oserait rappeler que les complots existent (à profusion). Pourquoi cette opération qui suinte le malaise? Parce que l'existence de complots en terre immanentiste tend à fragiliser les institutions démocratiques, laïques et libérales.
Dans une mentalité religieuse, les complots humains sont de toute façon régis par les agissements des dieux, qu'ils soient des complots ou non. Cette conception est valable aussi bien chez les polythéistes que les monothéistes. Comme le rappelle le Coran, "they plot and plan but Allah also plans and Allah is the best of Planners." (Qur’an VIII – 30). Dans une mentalité immanentiste qui s'est débarrassé du divin, le complot humain est ultime et devient potentiellement dévastateur pour la stabilité des institutions.
Popper prétend que l'on véhicule des complots faux en lieu et place de l'explication religieuse des manigances divines. Il ajoute que si les complots existent, ils sont destinés à l'échec. Popper justifie de la stabilité des institutions démocratiques libérales par le fait que les complots sont soit faux, soit fats. Autrefois, les comploteurs étaient aveuglés dans leurs complots par l'exemple divin. Dans les démocraties, s'ils continuent leurs manigances, c'est qu'ils estiment prendre la place du divin.
C'est encore plus démesuré. Quand Popper explique son optimisme libéral par le fait que les complots échouent dans leurs visées, il a historiquement raison, à ceci près qu'il omet d'analyser les destructions qu'opèrent les complots. C'est une chose de relever que les complots ne suivent pas les plans des comploteurs; c'en est une autre de relever que les complots ont une portée destructrice manifeste et obvie pour les institutions des sociétés dans lesquels ils se produisent.
Popper analyse lui aussi le superficiel et en oublie l'essentiel. Je sais bien qu'il représente un courant mineur de la philosophie du vingtième siècle, mais je comprends la colère légendaire de Wittgenstein à son encontre, tison en main : quand on analyse de manière superficielle un problème, on arrive presque toujours à une conclusion aussi partielle que partiale. Cas de Popper avec les complots. Cas dérivés et dégénérés de Taguieff et Enthoven Jr. ses disciples déclarés, qui se focalisent sur l'examen critique et dénonciateur de la théorie du complot pour mieux ne pas poser la question qui importe : qu'en est-il des complots avérés? Quelle est leur portée?
Nous n'attendons quand même pas qu'un Taguieff discute avec un Enthoven du 911, de JFK ou d'autres complots contemporains. Ils sont trop à la botte du système pour oser mettre sur la table des polémiques qui risqueraient de menacer leur carrière. Quand on est mauvais, on mise tout sur la carrière. On sauve par l'arrivisme social sa médiocrité abyssale - de pensée. Par contre, se contenter de répercuter avec servilité et mimétisme le courant idéologique le plus fort, c'est indigne de deux experts qui se prétendent philosophes.
J'imagine nos deux propagandistes se pourlécher les babines avec leur délectable sentiment de supériorité. Forts de leur arme propagandiste de la théorie du complot, ils se gaussent des élucubrations : quoi, les Illuminatis? Quoi, les Sages de Sion? Quoi, les banquiers juifs? Désolés, les gars, mais vous avez tout faux. Je crains que vous ayez faux sur toute la ligne. Zéro pointé. Sur ce coup, la note salée est assurée. Quand on révèle la moitié d'une vérité, on sort une erreur complète.
C'est ce qu'on cache qui devient important. Dans le cas présent, il était plus pertinent de traiter des complots effectifs et méconnus (pas assez en tout cas) que des théories du complot fausses et reconnues. C'est pour ne pas aborder le thème des complots effectifs que nos deux académistes forcenés se sont ingéniés à rivaliser d'ironie au sujet de complots faux et délirants. Si je n'ai pas écouté l'émission, le ton en est prévisible. Il suffit de relever le pédigrée des deux intervenants, la citation de Popper plus le sujet, exclusivement centré sur la théorie du complot, pour comprendre que nous subirons une parodie de débat tronqué présentée comme un modèle de haute conversation entre deux esprits supérieurs.
Esprit, es-tu là? Esprit, hais-tu, là? Le complexe de supériorité abrite en son sein vicié et vicieux l'infériorité la plus irréfragable - et abjecte. La question pertinente qu'auraient dû poser nos deux parangons de philosophes, c'est : quelle est l'incidence des complots en régime démocratique libéral? Pas : quel est l'aspect délirant de la théorie du complot? Quand on est vraiment supérieur, à tout le moins assuré de ses propos, on peut se permettre le luxe de la simplicité et de l'humilité. Le supérieur passe pour simple quand l'inférieur fait le supérieur. C'est une façade qui est connue des cours de récréation : le frimeur est un complexé qui frime pour cacher son erreur et son vice.
Popper à 83 ans dans sa conférence de Zurich La recherche de la paix (Toute vie est résolution de problème).
Taguieff a cessé tout travail sérieux depuis belle lurette.
On m'annonce qu'une émission invite le sieur Taguieff. Taguieff, vous savez? Le propagandiste qui a depuis longtemps abandonné toute étude critique sérieuse pour se lancer sous couvert de philosophie, de politologie et autres pratiques intellectuelles académiques et prestigieuses dans l'examen à peine désorienté de la nouvelle judéophobie et de la théorie du complot. Taguieff se présente en outre comme un expert de l'extrême-droite, du nationalisme et de toutes ces composantes. Si l'on veut un portrait de ce Taguieff, que l'on consulte cet excellent article de Silvia Cattori (un de plus) :
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article1530
Taguieff se montre si partisan qu'il ne saurait en aucun cas faire montre d'honnêteté et de lucidité. Taguieff est un néo-conservateur français notoire, proche du cercle de l'Oratoire et de revues affiliées comme Le Meilleur des mondes. Il est conseiller du CRIF. Taguieff est un sioniste outrageux, qui sous son concept fumeux de nouvelle judéophobie essaye d'importer en France le nouvel antisémitisme de son pair et compère expert Pipes des États-Unis. Ces théories viennent de cervelles frottées d'impérialisme britannique, comme les productions impérissables de Bernard Lewis concernant l'Islam.
Lorsque Taguieff déclare qu'il lutte contre tous les racistes, il est antiraciste comme un BHL : il est sioniste et lutte contre sa nouvelle judéophobie. A ce propos, la nouvelle judéophobie est du même tonneau que les nouveaux philosophes : le terme nouveau indique la nullité du propos et la mauvaise foi rhétorique. Il évoque tellement le sujet de l'antisémitisme (terme impropre dans son usage contextualisé) que l'on peine à trouver dans la foultitude des publications de notre graphomane judéophile maniaque une exhaustive représentation de l'antiracisme.
Mise au point importante : Taguieff n'est pas du tout antiraciste. Il essaye sous couvert d'antiracisme d'amalgamer la véritable judéophobie avec la critique du sionisme. Si tel est le cas, Taguieff joue un petit jeu pervers. Est-ce la raison pour laquelle notre intellectuel-propagandiste de choc se trouve invité sur le plateau de Raphaël Enthoven pour une émission consacrée à la théorie du complot?
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/chemins/index.php
Enthoven Jr. est le fils de Jean-Paul Enthoven, éditeur de la place parisianiste qui s'est spécialisé dans la promotion d'écrivains creux et médiatiques comme le philosophe Michel Onfray, hédoniste de chic, ou le romancier Alexandre Jardin, dont le succès n'a d'égal que la mièvrerie adulescente consommée. Enthoven Sr. est de surcroît l'ami et l'éditeur de BHL. Le monde est petit puisque le fils d'Enthoven Sr. invite le spécialiste de la nouvelle judéophobie pour évoquer le sujet de la théorie du complot.
Pour cerner les méandres nauséabondes de ce marigot germanopratin, ajoutons qu'au rayon ragots malheureusement véridiques - et vérifiables, Enthoven Jr. a réussi l'exploit décadent de piquer à son père sa maîtresse pour concevoir avec elle un enfant. Ladite maîtresse a fait du chemin depuis. Quand on lit les productions philosophiques d'Enthoven Jr., on se dit que les seules conceptions pertinentes qu'il a eues dans son existence d'historien gourmé sont d'ordre biologique. C'est réconfortant et cela en dit long sur la médiocrité des élites intellectuelles médiatiques.
Dans le cas présent, un sioniste de la mouvance BHL invite un autre sioniste de la mouvance néo-conservatrice. Autant dire que le débat promet d'être lucide et mesuré. Bien entendu, en aucun cas, les auditeurs de cette émission ne seront informés du parcours intellectuel des intervenants. Enthoven Jr. et Taguieff essayeront au contraire d'éblouir leur monde, au sens sophistique, avec leurs diplômes, leur facilité rhétorique et leurs connaissances dévoyées. Cette émission se veut une plate-forme radiophonique de conversation Grand Siècle - elle est explicitement un agrégat nauséeux de propagande sioniste et néo-conservatrice.
Si l'on s'attache à l'émission qui invite en guise d'expertise impartiale et objective le plus engagé et le plus partial des experts, nous ne l'avons pas écoutée. En vaut-elle la peine? Rien n'est moins sûr. Mais comme nous avons lu Taguieff et que nous connaissons par cœur l'écœurante critique systémique et stéréotypée de la vulgaire actuelle théorie du complot, nous n'avons pas perdu notre temps en faisant la vaisselle - en lieu et place. Nous aurions pu tout aussi bien nous consacrer avec profit à l'étude des merles ou des merlans, nous n'aurions qu'élevé le niveau d'un débat programmé pour la médiocrité.
Résultat des courses : tous ceux qui reprennent en cœur l'antienne de la critique faisandée de la théorie du complot font montre de médiocrité, voire de vice intellectuel. Le discours de Taguieff est calqué sur le modèle rhétorique des propagandistes : il est prévisible parce qu'il est prévu à l'avance. Il répète parce qu'il n'est pas un discours de création, mais un discours au service de. La preuve : Taguieff déverse un discours qui recoupe sur ses points majeurs les discours d'autres experts - qui théorisent sur des sujets identiques, que ce soit le nouvel antisémitisme (la nouvelle judéophobie), le pseudo-antiracisme ou l'examen critique des théories du complot.
Taguieff a cessé tout travail sérieux depuis belle lurette pour une raison précise : quand on étudie un sujet, on ne peut se placer du côté des plus forts si l'on veut obtenir une quelconque pertinence et une quelconque richesse créative. La critique qui se place du côté des plus forts est condamnée à déverser un chapelet de programmes préconçus et réactionnaires. Outre que cette critique est irrationnelle par définition, elle présente le navrant inconvénient d'aller à l'encontre de toute possibilité de critique. La critique et le pouvoir font mauvais ménage, si bien que les seuls discours dans le sens du pouvoir sont d'essence hagiographique.
Tout discours critique conduit à critiquer le pouvoir, ce qui n'est pas compatible avec le pouvoir. On exerce le pouvoir ou on le critique. Le pouvoir tu l'aimes ou tu le critiques. Taguieff en se plaçant du côté du pouvoir a obtenu une estime certaine - fort relative. Il a aussi vendu son âme d'intellectuel au démon de la propagande. Il est tout au plus un hagiographe illusionné d'un certain sionisme aveugle. Qui se souviendra de Taguieff dans cinquante ans? C'est dommage, car Taguieff avait plus de valeur intellectuelle qu'un pur répétiteur snob et creux comme Enthoven Jr.
Maintenant que nous lisons la citation qui apparaît en exergue de la page de l'émission, citation de Popper - un logicien serviteur du libéralisme, nous vérifions que l'invité Taguieff et le présentateur Enthoven sont des relais français d'un certain discours partial et réducteur qui est spécifiquement sioniste et qui en fait relève de l'impérialisme britannique : "On ne croit plus aux machinations des divinités homériques, auxquelles on imputait les péripéties de la Guerre de Troie. Mais ce sont les Sages de Sion, les monopoles, les capitalistes ou les impérialistes qui ont pris la place des dieux de l’Olympe homérique" (Karl Popper, Prédiction et prophéties dans les sciences sociales (1948) dans La société ouverte et ses ennemis).
Cette citation a le mérite de sa clarté. Que nous dit Popper qui par ailleurs a pondu une citation assez intéressante sur les complots? Que nous sommes passés d'un monde religieux à un monde purement humain. Dans l'univers poétique d'Homère, les complots existent bien. Ce sont les machinations des dieux du polythéisme hellène. C'est-à-dire qu'on explique l'avènement des événements humains, comme les guerres, par des complots et des agissements divins. Dès le départ, on rappelle que le complot est une structure fondamentale des agissements, même si elle n'est pas la principale structure de ces agissements.
1) Il est de la plus haute importance de montrer que dans la mentalité antique, le complot existe de manière irréfutable;
2) le complot ne saurait expliquer le principal des agissements.
Ce qui est vrai pour les dieux l'est tout autant pour les hommes. De ce point de vue, les agissements des dieux sont projetés à partir des agissements des hommes, à ceci près que les dieux sont parés d'un pouvoir d'action et partant de manipulation plus grand que le pouvoir des hommes. Les hommes dépendent des dieux, mais fonctionnent d'une manière similaire. Dans le monde moderne, auquel Popper le libéral souscrit d'une manière aveugle, les hommes ont remplacé les dieux. Plus question d'expliquer les agissements des hommes par les influences des dieux.
Du coup, on se retrouve avec des mythes de complots qui seraient faux et délirants. C'est-à-dire que Popper estime dans une perspective hyperrationaliste que l'explication religieuse ressortit de la superstition et que l'explication par la théorie du complot est aussi fausse que l'explication religieuse. Pour un logicien, Popper commet une faute de raisonnement grossière : s'il est possible de démontrer qu'une théorie humaine est fausse, il est impossible de démontrer que le divin, polythéiste ou monothéiste, n'existe pas.
Comparaison n'est pas raison : Popper aurait dû s'en souvenir au lieu de nous débiter une équivalence bancale qui a valeur d'amalgame. Partant sur des bases réflexives aussi simplistes et réductrices, comment s'étonner que Popper ne soit cité ici par la bande à Enthoven Jr. que comme un critique qui dénoncerait les complots - théories fausses et paranoïaques? Selon cette citation, il ressort que les complots humains n'existeraient pas davantage que les complots divins.
Pourtant, Popper est le même penseur qui a expliqué que "les complots existent mais sont à peu près toujours des échecs" et que, ainsi, « les conspirateurs profitent très rarement de leur conspiration. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_complot
Popper reconnaît que les complots existent. Autrement dit, il coule de source à la lecture de l'histoire humaine que les complots sont une composante essentielle du fonctionnement humain et que plus l'enjeu est important, plus les complots ont une probabilité d'advenir. Mais alors? Selon Popper lui-même, les complots existent bel et bien à côté des théories du complot. La théorie du complot désigne une théorie fausse visant à expliquer l'ensemble de la réalité humaine par des complots quand les complots sont irréfutables et renvoient à des actions isolées et partielles.
La critique de Popper est une critique de la théorie du complot, comme le montre Wikipédia : "Pour Popper, recourir à la théorie du complot pour comprendre le monde est une erreur : cela revient à affirmer que tous les événements sont la résultante d'actions délibérées, effectuées par des personnes qui auraient des intérêts communs et non-contradictoires à ces résultats, et qu'il leur est possible de prévoir avec certitude les conséquences futures d'actions données. Or, pour Popper, rien n'est plus contestable que ce présupposé de départ sur lequel est bâtie toute théorie du complot : il écrit ainsi qu'il est très rare que des actions provoquent exactement le résultat souhaité ou prévu, il y a toujours des effets secondaires imprévus."
Taguieff lui-même ne dit pas autre chose quand il distingue quatre principes derrière la théorie du complot :
"Rien n'arrive par accident;
Tout ce qui arrive est le résultat d'intentions ou de volontés cachées;
Rien n'est tel qu'il parait être;
Tout est lié, mais de façon occulte." (L'Imaginaire du complot mondial).
Taguieff critique les théories du complot, mais en aucun cas les complots. Le discours qui critique les théories du complot devient un discours malhonnête et réducteur dès qu'il assimile théorie du complot avec complot. Si les théories du complot existent bel et bien, elles ne sauraient en aucun cas expliquer l'existence des complots.
Le discours d'un Taguieff est par conséquent plus pervers encore que mensonger. Personne ne conteste que les théories du complot existent et soient fausses. Personne ne conteste que des complots soient faux. A côté de ces deux catégories qui sont à critiquer effectivement, un discours critique sain (au sens de jugement sain) autour du complot se doit de rappeler l'essentiel : les complots existent à tel point qu'ils parsèment l'histoire. Le fait d'amalgamer théorie du complot et complot est un acte qui détruit la pertinence d'une critique honnête et fondée du complot.
La théorie du complot telle qu'elle est déployée et utilisée par des théoriciens propagandistes comme Taguieff en France vise à insinuer que le complot et la théorie du complot sont au fond une seule et même opération, qui plus est erronée. Au fond, ce genre d'experts qui répercute la pensée des élites financières et de ses soutiens immédiats sionistes vise à expliquer que les complots n'existent pas.
Il s'agit bien sûr d'une affirmation totalement fausse, qui cache un grave malaise. On est passé de la critique juste des théories du complot à la critique fausse des complots. L'existence des complots est de loin plus signifiante que l'existence des théories du complot. En conséquence, ce glissement de sens est une opération de diversion consistant à montrer du secondaire pour éloigner de l'essentiel.
Vieux truc de bonimenteur. La théorie du complot dans son utilisation actuelle est une technique propagandiste qui vise à discréditer sous le générique infamant de théoricien du complot toute voix qui oserait rappeler que les complots existent (à profusion). Pourquoi cette opération qui suinte le malaise? Parce que l'existence de complots en terre immanentiste tend à fragiliser les institutions démocratiques, laïques et libérales.
Dans une mentalité religieuse, les complots humains sont de toute façon régis par les agissements des dieux, qu'ils soient des complots ou non. Cette conception est valable aussi bien chez les polythéistes que les monothéistes. Comme le rappelle le Coran, "they plot and plan but Allah also plans and Allah is the best of Planners." (Qur’an VIII – 30). Dans une mentalité immanentiste qui s'est débarrassé du divin, le complot humain est ultime et devient potentiellement dévastateur pour la stabilité des institutions.
Popper prétend que l'on véhicule des complots faux en lieu et place de l'explication religieuse des manigances divines. Il ajoute que si les complots existent, ils sont destinés à l'échec. Popper justifie de la stabilité des institutions démocratiques libérales par le fait que les complots sont soit faux, soit fats. Autrefois, les comploteurs étaient aveuglés dans leurs complots par l'exemple divin. Dans les démocraties, s'ils continuent leurs manigances, c'est qu'ils estiment prendre la place du divin.
C'est encore plus démesuré. Quand Popper explique son optimisme libéral par le fait que les complots échouent dans leurs visées, il a historiquement raison, à ceci près qu'il omet d'analyser les destructions qu'opèrent les complots. C'est une chose de relever que les complots ne suivent pas les plans des comploteurs; c'en est une autre de relever que les complots ont une portée destructrice manifeste et obvie pour les institutions des sociétés dans lesquels ils se produisent.
Popper analyse lui aussi le superficiel et en oublie l'essentiel. Je sais bien qu'il représente un courant mineur de la philosophie du vingtième siècle, mais je comprends la colère légendaire de Wittgenstein à son encontre, tison en main : quand on analyse de manière superficielle un problème, on arrive presque toujours à une conclusion aussi partielle que partiale. Cas de Popper avec les complots. Cas dérivés et dégénérés de Taguieff et Enthoven Jr. ses disciples déclarés, qui se focalisent sur l'examen critique et dénonciateur de la théorie du complot pour mieux ne pas poser la question qui importe : qu'en est-il des complots avérés? Quelle est leur portée?
Nous n'attendons quand même pas qu'un Taguieff discute avec un Enthoven du 911, de JFK ou d'autres complots contemporains. Ils sont trop à la botte du système pour oser mettre sur la table des polémiques qui risqueraient de menacer leur carrière. Quand on est mauvais, on mise tout sur la carrière. On sauve par l'arrivisme social sa médiocrité abyssale - de pensée. Par contre, se contenter de répercuter avec servilité et mimétisme le courant idéologique le plus fort, c'est indigne de deux experts qui se prétendent philosophes.
J'imagine nos deux propagandistes se pourlécher les babines avec leur délectable sentiment de supériorité. Forts de leur arme propagandiste de la théorie du complot, ils se gaussent des élucubrations : quoi, les Illuminatis? Quoi, les Sages de Sion? Quoi, les banquiers juifs? Désolés, les gars, mais vous avez tout faux. Je crains que vous ayez faux sur toute la ligne. Zéro pointé. Sur ce coup, la note salée est assurée. Quand on révèle la moitié d'une vérité, on sort une erreur complète.
C'est ce qu'on cache qui devient important. Dans le cas présent, il était plus pertinent de traiter des complots effectifs et méconnus (pas assez en tout cas) que des théories du complot fausses et reconnues. C'est pour ne pas aborder le thème des complots effectifs que nos deux académistes forcenés se sont ingéniés à rivaliser d'ironie au sujet de complots faux et délirants. Si je n'ai pas écouté l'émission, le ton en est prévisible. Il suffit de relever le pédigrée des deux intervenants, la citation de Popper plus le sujet, exclusivement centré sur la théorie du complot, pour comprendre que nous subirons une parodie de débat tronqué présentée comme un modèle de haute conversation entre deux esprits supérieurs.
Esprit, es-tu là? Esprit, hais-tu, là? Le complexe de supériorité abrite en son sein vicié et vicieux l'infériorité la plus irréfragable - et abjecte. La question pertinente qu'auraient dû poser nos deux parangons de philosophes, c'est : quelle est l'incidence des complots en régime démocratique libéral? Pas : quel est l'aspect délirant de la théorie du complot? Quand on est vraiment supérieur, à tout le moins assuré de ses propos, on peut se permettre le luxe de la simplicité et de l'humilité. Le supérieur passe pour simple quand l'inférieur fait le supérieur. C'est une façade qui est connue des cours de récréation : le frimeur est un complexé qui frime pour cacher son erreur et son vice.
7 commentaires:
D'ou tenez vous votre information sur l'éditeur de Michel Onfray, c'est marqué sur tous les livres GRASSET en toutes lettres... je relève juste cela sans parler d'autres propos de votre article, si tout cela est du même acabit où se trouve votre crédibilité, CCil
Auriez-vous l'amabilité de formuler de manière claire votre question car je ne comprends pas...? Quelle information sur l'éditeur d'Onfray? Qu'est-ce qui est marqué sur les livres de Grasset? Soyez plus claire car vous prétendez démentir en ajoutant une louche de confusion... Pour le reste, je peux encore moins répondre!!!
Je vous cite
"Enthoven Jr. est le fils de Jean-Paul Enthoven, éditeur de la place parisianiste qui s'est spécialisé dans la promotion d'écrivains creux et médiatiques comme le philosophe Michel Onfray, hédoniste de chic, ou le romancier Alexandre Jardin, dont le succès n'a d'égal que la mièvrerie adulescente consommée".
A ma connaissance Jean Paul Enthoven a seulement publié quatre livres chez Grasset et n'a aucune fonction dans cette maison d'édition et de dire que Michel Onfray est un hédoniste choc relève de votre opinion, vous semblez vouloir construire un article de fond et vous voilà critique.
Je n'ai pas eu envie de terminer votre article, la cause que vous défendez, vous parez juste, elle l'est surement à bien des égards mais votre façon de la défendre laisse supposer, que vous enfoncez un clou pour vos partisans et que vous ne recherchez pas le dialogue avec l'extérieur de votre monde, celui la même qui compose de fait notre monde dans toute sa diversité.
je suis toujours prêt à en en discuter avec vous si vous le souhaitez.
Désolé pour mon lapsus, je veux dire hédoniste chic, bien entendu. CCile
Désolé, mais je ne répondrai qu'aux critiques factuelles et vous laisserai responsable de votre opinion à mon sujet.
Vous dites : "A ma connaissance Jean Paul Enthoven a seulement publié quatre livres chez Grasset et n'a aucune fonction dans cette maison d'édition."
C'est faux. Renseignez-vous donc sur Enthoven JP et sur ses liens avec Onfray notamment. En plus, je parle des fonctions d'éditeur, pas d'écrivin publié. C'est très différent.
"vous semblez vouloir construire un article de fond et vous voilà critique". : c'est un compliment car je veux être critique effectivement. Attention, la crique est jugement, pas dénigrement. C'est quoi un article de fond???
Au lieu de finir cet article, commencez par le commencer vraiment.
Bonjour, effectivement vous avez raison, renseignements pris Jean Paul Enthoven est bien directeur de publication chez Grasset et il participe aux publications de Michel Onfray, j’ai appelé les éditions Grasset car mes sources ne m’ont pas permis d’avoir un renseignement plus précis.
Quand je parle d’article de fond je veux dire que l’article comporte une thèse, une antithèse et une synthèse et pas seulement un article à charge comme m’est apparu le votre.
Mais cela n’est que mon avis et peut-être bien seulement ma piètre opinion.
Je suis d’accord avec vous sur votre réflexion sur la critique.
J’ai aussi repris votre article mais vos considérations son à mon sens trop critiques pour que j’y trouve un intérêt en effet le jugement n’est pas mon point fort.
Voilà en vous souhaitant de très agréables fêtes de fin d’année et une bonne continuation pour votre travail. CCile
Merci. Excellentes fêtes à vous aussi.
Heureux que vous reconnaissiez que mon erreur factuelle n'en était pas. Je ne suis pas infaillible, mais je ne raconte certainement pas n'importe quoi!
Pour le côté critique, voire polémique, le but de cette note est de dire ce que je pense du point de vue d'un Taguieff qui passe justement pour être profond, alors qu'il est un propagandiste partial et sans doute fort vicieux (d'un point de vue rhétorique).
Le jugement concerne tout le monde. Je respecte le vôtre. A bientôt.
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