vendredi 5 mars 2010

Le rire du diable



Vous avez aimé la chanson de Gainsbourg le sioniste inconditionnel, dont le succès phénoménal dans les eighties a accompagné le déclin de la chanson française dans la mesure où Gainsbourg est largement surfait - un mineur qui a commis quelques bonnes chansons qui ne dureront pas, nappées d'une flopée de nullités - elles inoubliables? Regardez cette vidéo sinistre et cynique.

Un ministre des Affaires étrangères français manifeste un comportement pour le moins étrange. Notre ancien socialiste est devenu ministre d'un Président néo-conservateur après avoir suivi les linéaments de la politique atlantiste, notamment en prônant le droit d'ingérence (vive l'Antidémocratie démocratique!) ou en occupant les fonctions de Haut-représentant du Secrétariat général des Nations unies au Kosovo suite à l'intervention de l'OTAN et au démembrement de la Yougoslavie postcommuniste. C'est durant ces fonctions officielles et révélatrices que Kouchner est accusé par certains médias de complicité de crimes odieux, soit d'implication plus ou moins indirecte dans les trafics d'organes au Kosovo.
Le Réseau Voltaire étaye ces accusations,
http://www.voltairenet.org/article164350.html
démarche gênante pour les incrédules de bon aloi, les partisans de l'ordre officiel et de la vérité établie, les contempteurs du complotisme et des maladies mentales qui conduisent certains esprits rassis et hagards à dénoncer les versions officielles, comme quand le sus-dit Réseau Voltaire accuse le Kosovo de servir de plaque-tournante au trafic de drogue, notamment le commerce de l'héroïne en provenance d'Afghanistan.
http://www.voltairenet.org/article164334.html
Les sources relayant ces informations graves et consternantes sont malheureusement officielles (notamment dans les organismes russes chargés de lutter contre le trafic de drogue). Toujours est-il que Kouchner en traitant de salauds et d'assassins les colporteurs nauséabondissants de pareils ragots englobe dans sa gouaille lyrique Carla del Ponte l'ancienne procureur du Tribunal pénal international. C'est une position des plus emportées, dans laquelle Kouchner ne craint même pas de déformer grossièrement les accusations portées, d'évacuer les faits et d'oublier qu'il insulte impunément. Bien entendu, Kouchner ne saurait être soupçonné d'être la personnification du diable.
Il serait plutôt un avatar d'incube, soit une créature diabolique noyée dans la masse de toutes les incarnations diaboliques qui défendent la loi du plus fort et du plus fou - en l'occurrence les suppôts patentés de la propagande atlantiste. A ce propos, le monde étant petit, l'incube Kouchner se trouve marié à la succube Ockrent, une journaliste qui répand elle aussi la bonne parole atlantiste, actuellement et notamment pour le compte de la télévision franco-américaine France 24 fondée sous l'égide de Sarkozy.
("La reine Christine est directrice générale auprès du président Alain de Pouzilhac, de la holding France Monde, chargée de regrouper l'audiovisuel extérieur : TV5 Monde, France 24, RFI. Elle devient également directrice générale de France 24, et directrice générale déléguée de RFI, en remplacement d'Antoine Schwarz, sur proposition d’Alain de Pouzilhac, étant de ce fait numéro 2 de la radio, alors que selon le Canard Enchaîné, la nationalité belge de Christine Okcrent aurait dû empêcher cette nomination, les statuts de la radio ne permet pas aux ressortissants étrangers d'occuper ce poste" - source Wikipédia.)
Pour ceux qui n'ont pas compris que les partisans de la démocratie occidentale sont des antidémocrates patents et des impérialistes bouffis, ne nous égarons pas autour du parcours accablant de Docteur Kouchner et Miss Ockrent, les Bonnie and Clyde francophones de l'atlantisme à consonance britannique (ta mère).
Recentrons-nous sur ce rire arrogant et dément. N'importe qui de sensé ne rit pas d'accusations qui indiquent des hypothèses aussi graves. Passons sur cet égarement manifeste qui en dit long sur l'état d'esprit qui éteint les responsables politiques occidentaux à l'heure actuelle. L'état d'esprit de Kouchner est instable. Notre héraut est irritable, emporté, hystérique. Il bouge dans tous les sens. Il est proche de s'emporter. Il ne sait plus où il en est. Il singe la dignité compassée. Il commet des erreurs grossières. Il injurie sans discernement. Il rappelle le comportement notoirement désaxé et irrationnel d'un sophiste contemporain de la trempe avariée de Finkielkraut qui injurie ceux qui le contredisent, soit ceux qui lui rappellent que son amour du plus fort s'accommode mal de la vérité factuelle la plus irréfutable.
Serait-ce cela, la simultanéité de l'éternité chère aux théologiens chrétiens? Appliquée à la damnation, donnerait-ce ce rire dément et grossier, décalé et tonitruant, qui croasse cocasse vers la casse? La crasse de la classe? Selon cette vision religieuse, l'on vit en la vie sensible une partie de ce qu'on expérimente dans la vie éternelle. Cette conception proto-platonicienne englobe en son sein le concept de justice immanents qui est développé par des philosophes comme Spinoza ou Hegel : la sanction se trouve déjà contenue dans l'action elle-même - et dans ses conséquences. Chez Kouchner, la sanction immanente à ses égarements idéologiques, son atlantisme inconditionnel qui l'a conduit à cautionner les pires crimes au nom du droit démocratique d'ingérence cher à Grotius l'avocat (du diable?) de la Compagnie des Indes hollandaise, c'est le rire. Pas un rire gargantuesque; un rire inquiétant.
Un rire d'associé. Un rire dissocié. Un rire outrancier. Un rire forcé. Un rire forcené. Un rire hypertrophié. Un rire apostrophé. Un rire d'artifice. Un rire de supplice. Un rire jaune. Un rire jeune. Un rire risible. Un rire pathétique. Un rire qui déchire. Un rire qui délire. Un rire d'ire. Un rire de satire. Un rire de sbire. Un rire pathétique. Un rire ivre. Ce rire m'évoque les paroles contenues dans la chanson d'un autre comédien, ce Gainsbourg de fortune qui se souvint dans l'alcool et les drogues combien il était un symbole de la réussite consumériste de son époque - un fiasco artistique :

"D'tout'facon
, ils n'pouvaient plus s'en sortir
La seule solution c'était mourir
Mais plus d'un les a suivis en enfer."

Courage, mister Kouchner. Rira mal qui rira le premier.

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