"Je m'ennuie et je m'en vais."
Jacques Attali, lors de l'émission On n'est pas couché du 13 décembre 2008.
Pendant que les immanentistes sous le sceau du sionisme essayent de prendre le contrôle de la Palestine en éradiquant l'Etat palestinien, voire les Palestiniens tout court, alors qu'ils ont échoué dans leur projet en Amérique, en Afrique du sud, et qu'ils sont moins que jamais en mesure d'y parvenir en Israël, il est tout à fait délectable d'assister aux colères d'enfant capricieux et gâté d'Attali le sioniste affiché de France et d'Occident.
Gâté : n'oublions jamais que le gâté est aussi le gâteux et que le gâtisme d'Attali indique une tendance et une mentalité, la propension à la dégénérescence de l'immanentisme tardif. Si Attali se croit aussi fort, s'il se permet tout depuis si longtemps, au moins depuis 1981, comme : de passer pour socialiste, de prôner le Gouvernement mondial sous couvert de justice sociale, de sombrer dans les malversations et les sordides affaires de plagiat, d'avancer tout et son contraire, c'est qu'Attali travaille pour les grands banquiers et les financiers internationaux.
N'est-il pas lui-même un banquier avant d'être un sioniste patenté, travaillant pour les intérêts des banquiers de l'oligarchie financière mondialiste, ancien président de la BERD, conseiller du Mitterrand socialiste-libéral, proche des cercles du banquier Rohatyn? De ce fait, Attali mérite d'être rapproché des intérêts financiers Rothschild, si l'on entend par cette appellation les intérêts bancaires derrière l'Empire britannique, soit les intérêts des banquiers de l'Empire britannique, bien connus pour leur rôle dans l'avènement de Napoléon, le dictateur chaotique, et du fascisme en Europe? Si l'on doute de cette horreur évidente qui consiste à affirmer que la montée du fascisme en Europe ne fut possible qu'avec l'appui des élites oligarchiques et synarchiques européennes, que l'on se pose, entre autres deux questions : qui était le Prince Bernard de Hollande? Qui était le Roi Édouard VIII d'Angleterre?
Ces deux question suffisent à montrer que le fascisme, et son acmé le nazisme, ne furent possibles qu'avec de larges soutiens populaires; mais aussi, mais surtout : avec de puissants soutiens dans le monde de l'oligarchie. Ces soutiens sont aussi bien démontrés en Angleterre, en Hollande, en Allemagne (les réseaux autour du ministre Schlacht), en France (le rôle de la banque Wörms), en Espagne (les franquistes, ancêtres de Pinochet). Ces mêmes influences se manifestent aujourd'hui avec l'oligarchie financières mondialisée qui appelle de ses voeux le Nouvel Ordre Mondial et qui est le vrai responsable de la guerre contre le terrorisme (notamment les réseaux Rockefeller et Shultz en Amérique).
C'est ainsi qu'il faut voir en Attali non un socialiste proche de Mitterrand (dont on appréciera au passage la franchise des engagements politiques) et de Yunus (le promoteur contemporain du microcrédit), mais un mondialiste proche des intérêts des factions bancaires dont il est issu et dont il ne cesse de promouvoir les vues sous couvert de répandre ses discours futuristes et intellectualistes. Attali servait de conseiller à Mitterrand Président au moment du rapprochement entre la France socialiste et l'Angleterre thatchérienne, sous influence ultralibérale. Attali servait toujours de conseiller à Sarkozy Président, alors que celui-ci est parti faire allégeance explicite à la Couronne britannique représentante de l'Empire du même nom.
Sarkozy descend typiquement des cercles atlantistes-sionistes intégralement soumis à l'Empire britannique et à ses valeurs impérialistes : de ce fait, le rapprochement, inattendu pour certains idéalistes, parfaitement conséquent pour qui veut comprendre qu'Attali défend les mêmes intérêts oligarchiques que Sarkozy, exhibe les intérêts bancaires Rotschild, qui s'agitaient derrière Thatcher et qui s'agitent derrière Sarkozy. Ces mêmes liens historico-bancaires sont à rapprocher d'Attali le banquier sioniste proche quant à lui du démocrate Rohatyn, dont on mesure l'influence prépondérante suite à l'élection d'Obama.
Rohatyn est un ancien de Lehman Brothers, la banque d'affaires qui a été sacrifiée sur l'autel du plan Paulson. Rohatyn est un associé d'affaires très influent et très proche de la prestigieuse banque d'affaires française Lazard Frères, par l'entremise notamment d'un certain Meyer, qui exprime directement la politique synarchique et qui descend directement des intérêts synarchiques Wörms, ayant joué un jeu si terrible dans la débâcle française de 1940 et l'éclosion du fascisme en Europe. Qu'Attali soit un familier de l'oligarque Rohatyn suffit à montrer qu'en France Attali est l'expression de l'oligarchie financière d'obédience mondialiste et occidentaliste (et que cette oligarchie provient du Vieux Continent, et non du Nouveau, comme on le croit trop souvent).
Rappelons que la connexion entre Lazard et Rotschild est notamment perceptible dans la personne (juridique et financière) de la famille Cukiermann, dont le père (Roger) a travaillé pour (Edmond de) Rothschild, quand le fils (Édouard) travaillait pour Lazard (représentant en Israël pour le compte de Cukiermann et Co.). On pourrait aussi énumérer le conseil d'administration de Planet Finance en 2006, la structure bancaire créée par Attali pour financer les micro-crédits : Shimon Peres, Felix Rohatyn et Michel David Weill, le dernier des héritiers fondateurs de Lazard à avoir dirigé la banque avant sa prise de contrôle par Bruce Wasserstein en 2005.
Non, Attali n'est pas un grand visionnaire, pas davantage qu'un penseur révolutionnaire. Au mieux, il est le pantin des oligarques et la continuité de la figure de Russell ou de Wells : il se voudrait écrivain et il rédige en qualité d'expert, voire d'hyperexpert, donnant un avis sur tout, comme si son intelligence brillantissime était inépuisable. Russell se faisait passer pour un philosophe et son imposture fut notamment démasquée par son élève Wittgenstein. Russell travaillait pour l'Empire britannique.
Wells se voulait écrivain de fiction. Il l'était de faction. Il rapportait surtout la voix de son maître, l'Empire britannique en mutation - toujours. Eh bien, Attali n'est guère une figure différente, sauf que l'immanentisme dégénère à grande vitesse et qu'il n'est plus possible quand on est un penseur immanentiste de jouer à l'intellectuel ou au philosophe - rôles que s'attribuaient fallacieusement Russell ou Wells dans leur égarement de décadents. Désormais, pour penser dans la sphère finie de l'immanentisme, il faut être expert.
L'expert (de la maison mère) est le penseur dégénéré. Quand Russell dut admettre qu'il ne serait jamais un logicien, il abandonna toute chose sérieuse pour devenir une voix engagée ou intellectuelle, au service de la bombe atomique et de son Empire. Attali fait de même : il est conseiller, banquier, futurologue, expert, économiste, écrivain... Il se projette d'autant mieux dans l'avenir qu'il incarne la réussite présente et qu'il pense que l'avenir sera tel que les cercles oligarchiques le désirent.
Attali répercute sans s'en rendre compte le point cardinal du discours oligarchique et immanentiste : le réel advient tel que l'entend le désir. Le désir immanentiste façonne le réel à sa guise. C'est le postulat de l'immanentisme qui aboutit à l'avènement de l'Hyperreél. Inclination d'une naïveté totale : en effet, non seulement jamais le désir humain n'a été en mesure de dominer et de contrôler le reél, pulsion qui révèle une pense typiquement diabolique; mais encore moins que jamais l'immanentisme tardif et dégénéré ne se trouve en capacité d'assouvir un fantasme qui ressortit typiquement et explicitement de la démesure démente et psychopathologique.
Le plus intéressant dans cette longue suite d'avanie chez Attali réside sans nul doute dans son sionisme éhonté : c'est ainsi que l'on peut entendre Attali pérorer sur l'avenir des Juifs, comme si le judaïsme et le sionisme se confondaient (dans l'esprit d'un banquier style Rothschild, peut-être?). Le principal souci pour la domination juive dans l'histoire, selon Attali, réside dans la démographie israélienne et dans l'implantation des Juifs dans les élites occidentales.
Cette manière de voir est au moins éclatante : elle montre que les immanentistes se servent du sionisme comme d'un prétexte et d'un paravent pour assouvir leurs ambitions et leurs objectifs; et, de manière tragi-comique, que le ravissant Attali, dont la beauté physique est sans doute le révélateur de la beauté intérieure, en un héritage platonicien emblématique, est, en tant que sioniste et que Juif, le pantin, le fantoche et la marionnette des intérêts immanentistes.
On peut pour s'en convaincre suivre ce bref échange polémique entre le journaliste Baddou et Attali à propos de l'ouvrage Une brève histoire du temps. Encore le futurologue qui s'empêtre dans le temps, pour une citation passée et non pas pour un désaccord concernant l'avenir.
La mauvaise foi d'Attali est des plus troublantes, puisqu'il n'hésite pas à citer un autre extrait en lieu et place de l'extrait qu'il conteste pour prouver qu'il dit vrai et que son interlocuteur se trompe. Incroyable, mais vrai! Donc : non seulement Attali ment, mais il se permet encore, dans un réflexe d'impudence caractérisé, de dénoncer le mensonge dont il serait victime. Il en est l'auteur. Comme manipulation, c'est aussi fâcheux qu'imprudent.
Attali se comporte à l'égard du monde comme il se comporte à l'égard des journalistes. Le point crucial de son erreur tient à son rôle dans le sionisme : sans doute croit-il, derrière ses mensonges et ses manipulations répétés, servir une cause noble, la cause du sionisme. Sans doute justifie-t-il ses errances par cette cause suprême et supérieure. Mais Attali est un grand naïf dans sa perversité.
Il ne se rend pas compte que son rôle de consteller et d'expert au service des puissants atlantistes ne se justifie pas parce qu'il servirait au fond la cause du sionisme, soit la cause d'une petite communauté aussi éclairée que minoritaire. En réalité, Attali se trompe autant qu'il est trompé. Le sionisme n'est pas une cause perdue du fait de sa faiblesse endémique. Le sionisme est la petite cause au service de la grande cause des puissants de l'Occident.
C'est de ce fait une idéologie redoutable et mensongère qui croit dominer en ce qu'elle userait de ses relations avec les puissants pour assouvir son instinct de survie et de domination. En gros, le sionisme utiliserait les puissants pour dominer. Il tromperait ainsi en premier lieu les puissants qu'il prétend servir (c'est ou c'était notamment la croyance explicite d'un Sharon).
Cette croyance est une redoutable illusion car le trompeur est ici le trompé : dans le moment où le sionisme croit qu'il trompe pour mieux tromper, que se passe-t-il? Il trompe pour mieux être trompé. C'est exactement ce qui se produit avec l'histoire de l'idéologie sioniste qui n'est qu'une longue liste de manipulations, de mensonges, de carnages, de destructions et d'avanies. Eh bien, que l'on calque l'itinéraire d'Attali sur l'itinéraire grotesque, monstrueux et attristant du sionisme : ce qui se passe avec le sionisme correspond exactement à ce qui se produit avec Attali, qui croit tromper l'immanentisme tardif et dégénéré en servant la cause sioniste et juive (funeste amalgame), alors qu'il est trompé par les immanentistes qui l'utilisent et le dévoient dans le même geste impérialiste.
Jacques Attali, lors de l'émission On n'est pas couché du 13 décembre 2008.
Pendant que les immanentistes sous le sceau du sionisme essayent de prendre le contrôle de la Palestine en éradiquant l'Etat palestinien, voire les Palestiniens tout court, alors qu'ils ont échoué dans leur projet en Amérique, en Afrique du sud, et qu'ils sont moins que jamais en mesure d'y parvenir en Israël, il est tout à fait délectable d'assister aux colères d'enfant capricieux et gâté d'Attali le sioniste affiché de France et d'Occident.
Gâté : n'oublions jamais que le gâté est aussi le gâteux et que le gâtisme d'Attali indique une tendance et une mentalité, la propension à la dégénérescence de l'immanentisme tardif. Si Attali se croit aussi fort, s'il se permet tout depuis si longtemps, au moins depuis 1981, comme : de passer pour socialiste, de prôner le Gouvernement mondial sous couvert de justice sociale, de sombrer dans les malversations et les sordides affaires de plagiat, d'avancer tout et son contraire, c'est qu'Attali travaille pour les grands banquiers et les financiers internationaux.
N'est-il pas lui-même un banquier avant d'être un sioniste patenté, travaillant pour les intérêts des banquiers de l'oligarchie financière mondialiste, ancien président de la BERD, conseiller du Mitterrand socialiste-libéral, proche des cercles du banquier Rohatyn? De ce fait, Attali mérite d'être rapproché des intérêts financiers Rothschild, si l'on entend par cette appellation les intérêts bancaires derrière l'Empire britannique, soit les intérêts des banquiers de l'Empire britannique, bien connus pour leur rôle dans l'avènement de Napoléon, le dictateur chaotique, et du fascisme en Europe? Si l'on doute de cette horreur évidente qui consiste à affirmer que la montée du fascisme en Europe ne fut possible qu'avec l'appui des élites oligarchiques et synarchiques européennes, que l'on se pose, entre autres deux questions : qui était le Prince Bernard de Hollande? Qui était le Roi Édouard VIII d'Angleterre?
Ces deux question suffisent à montrer que le fascisme, et son acmé le nazisme, ne furent possibles qu'avec de larges soutiens populaires; mais aussi, mais surtout : avec de puissants soutiens dans le monde de l'oligarchie. Ces soutiens sont aussi bien démontrés en Angleterre, en Hollande, en Allemagne (les réseaux autour du ministre Schlacht), en France (le rôle de la banque Wörms), en Espagne (les franquistes, ancêtres de Pinochet). Ces mêmes influences se manifestent aujourd'hui avec l'oligarchie financières mondialisée qui appelle de ses voeux le Nouvel Ordre Mondial et qui est le vrai responsable de la guerre contre le terrorisme (notamment les réseaux Rockefeller et Shultz en Amérique).
C'est ainsi qu'il faut voir en Attali non un socialiste proche de Mitterrand (dont on appréciera au passage la franchise des engagements politiques) et de Yunus (le promoteur contemporain du microcrédit), mais un mondialiste proche des intérêts des factions bancaires dont il est issu et dont il ne cesse de promouvoir les vues sous couvert de répandre ses discours futuristes et intellectualistes. Attali servait de conseiller à Mitterrand Président au moment du rapprochement entre la France socialiste et l'Angleterre thatchérienne, sous influence ultralibérale. Attali servait toujours de conseiller à Sarkozy Président, alors que celui-ci est parti faire allégeance explicite à la Couronne britannique représentante de l'Empire du même nom.
Sarkozy descend typiquement des cercles atlantistes-sionistes intégralement soumis à l'Empire britannique et à ses valeurs impérialistes : de ce fait, le rapprochement, inattendu pour certains idéalistes, parfaitement conséquent pour qui veut comprendre qu'Attali défend les mêmes intérêts oligarchiques que Sarkozy, exhibe les intérêts bancaires Rotschild, qui s'agitaient derrière Thatcher et qui s'agitent derrière Sarkozy. Ces mêmes liens historico-bancaires sont à rapprocher d'Attali le banquier sioniste proche quant à lui du démocrate Rohatyn, dont on mesure l'influence prépondérante suite à l'élection d'Obama.
Rohatyn est un ancien de Lehman Brothers, la banque d'affaires qui a été sacrifiée sur l'autel du plan Paulson. Rohatyn est un associé d'affaires très influent et très proche de la prestigieuse banque d'affaires française Lazard Frères, par l'entremise notamment d'un certain Meyer, qui exprime directement la politique synarchique et qui descend directement des intérêts synarchiques Wörms, ayant joué un jeu si terrible dans la débâcle française de 1940 et l'éclosion du fascisme en Europe. Qu'Attali soit un familier de l'oligarque Rohatyn suffit à montrer qu'en France Attali est l'expression de l'oligarchie financière d'obédience mondialiste et occidentaliste (et que cette oligarchie provient du Vieux Continent, et non du Nouveau, comme on le croit trop souvent).
Rappelons que la connexion entre Lazard et Rotschild est notamment perceptible dans la personne (juridique et financière) de la famille Cukiermann, dont le père (Roger) a travaillé pour (Edmond de) Rothschild, quand le fils (Édouard) travaillait pour Lazard (représentant en Israël pour le compte de Cukiermann et Co.). On pourrait aussi énumérer le conseil d'administration de Planet Finance en 2006, la structure bancaire créée par Attali pour financer les micro-crédits : Shimon Peres, Felix Rohatyn et Michel David Weill, le dernier des héritiers fondateurs de Lazard à avoir dirigé la banque avant sa prise de contrôle par Bruce Wasserstein en 2005.
Non, Attali n'est pas un grand visionnaire, pas davantage qu'un penseur révolutionnaire. Au mieux, il est le pantin des oligarques et la continuité de la figure de Russell ou de Wells : il se voudrait écrivain et il rédige en qualité d'expert, voire d'hyperexpert, donnant un avis sur tout, comme si son intelligence brillantissime était inépuisable. Russell se faisait passer pour un philosophe et son imposture fut notamment démasquée par son élève Wittgenstein. Russell travaillait pour l'Empire britannique.
Wells se voulait écrivain de fiction. Il l'était de faction. Il rapportait surtout la voix de son maître, l'Empire britannique en mutation - toujours. Eh bien, Attali n'est guère une figure différente, sauf que l'immanentisme dégénère à grande vitesse et qu'il n'est plus possible quand on est un penseur immanentiste de jouer à l'intellectuel ou au philosophe - rôles que s'attribuaient fallacieusement Russell ou Wells dans leur égarement de décadents. Désormais, pour penser dans la sphère finie de l'immanentisme, il faut être expert.
L'expert (de la maison mère) est le penseur dégénéré. Quand Russell dut admettre qu'il ne serait jamais un logicien, il abandonna toute chose sérieuse pour devenir une voix engagée ou intellectuelle, au service de la bombe atomique et de son Empire. Attali fait de même : il est conseiller, banquier, futurologue, expert, économiste, écrivain... Il se projette d'autant mieux dans l'avenir qu'il incarne la réussite présente et qu'il pense que l'avenir sera tel que les cercles oligarchiques le désirent.
Attali répercute sans s'en rendre compte le point cardinal du discours oligarchique et immanentiste : le réel advient tel que l'entend le désir. Le désir immanentiste façonne le réel à sa guise. C'est le postulat de l'immanentisme qui aboutit à l'avènement de l'Hyperreél. Inclination d'une naïveté totale : en effet, non seulement jamais le désir humain n'a été en mesure de dominer et de contrôler le reél, pulsion qui révèle une pense typiquement diabolique; mais encore moins que jamais l'immanentisme tardif et dégénéré ne se trouve en capacité d'assouvir un fantasme qui ressortit typiquement et explicitement de la démesure démente et psychopathologique.
Le plus intéressant dans cette longue suite d'avanie chez Attali réside sans nul doute dans son sionisme éhonté : c'est ainsi que l'on peut entendre Attali pérorer sur l'avenir des Juifs, comme si le judaïsme et le sionisme se confondaient (dans l'esprit d'un banquier style Rothschild, peut-être?). Le principal souci pour la domination juive dans l'histoire, selon Attali, réside dans la démographie israélienne et dans l'implantation des Juifs dans les élites occidentales.
Cette manière de voir est au moins éclatante : elle montre que les immanentistes se servent du sionisme comme d'un prétexte et d'un paravent pour assouvir leurs ambitions et leurs objectifs; et, de manière tragi-comique, que le ravissant Attali, dont la beauté physique est sans doute le révélateur de la beauté intérieure, en un héritage platonicien emblématique, est, en tant que sioniste et que Juif, le pantin, le fantoche et la marionnette des intérêts immanentistes.
On peut pour s'en convaincre suivre ce bref échange polémique entre le journaliste Baddou et Attali à propos de l'ouvrage Une brève histoire du temps. Encore le futurologue qui s'empêtre dans le temps, pour une citation passée et non pas pour un désaccord concernant l'avenir.
La mauvaise foi d'Attali est des plus troublantes, puisqu'il n'hésite pas à citer un autre extrait en lieu et place de l'extrait qu'il conteste pour prouver qu'il dit vrai et que son interlocuteur se trompe. Incroyable, mais vrai! Donc : non seulement Attali ment, mais il se permet encore, dans un réflexe d'impudence caractérisé, de dénoncer le mensonge dont il serait victime. Il en est l'auteur. Comme manipulation, c'est aussi fâcheux qu'imprudent.
Attali se comporte à l'égard du monde comme il se comporte à l'égard des journalistes. Le point crucial de son erreur tient à son rôle dans le sionisme : sans doute croit-il, derrière ses mensonges et ses manipulations répétés, servir une cause noble, la cause du sionisme. Sans doute justifie-t-il ses errances par cette cause suprême et supérieure. Mais Attali est un grand naïf dans sa perversité.
Il ne se rend pas compte que son rôle de consteller et d'expert au service des puissants atlantistes ne se justifie pas parce qu'il servirait au fond la cause du sionisme, soit la cause d'une petite communauté aussi éclairée que minoritaire. En réalité, Attali se trompe autant qu'il est trompé. Le sionisme n'est pas une cause perdue du fait de sa faiblesse endémique. Le sionisme est la petite cause au service de la grande cause des puissants de l'Occident.
C'est de ce fait une idéologie redoutable et mensongère qui croit dominer en ce qu'elle userait de ses relations avec les puissants pour assouvir son instinct de survie et de domination. En gros, le sionisme utiliserait les puissants pour dominer. Il tromperait ainsi en premier lieu les puissants qu'il prétend servir (c'est ou c'était notamment la croyance explicite d'un Sharon).
Cette croyance est une redoutable illusion car le trompeur est ici le trompé : dans le moment où le sionisme croit qu'il trompe pour mieux tromper, que se passe-t-il? Il trompe pour mieux être trompé. C'est exactement ce qui se produit avec l'histoire de l'idéologie sioniste qui n'est qu'une longue liste de manipulations, de mensonges, de carnages, de destructions et d'avanies. Eh bien, que l'on calque l'itinéraire d'Attali sur l'itinéraire grotesque, monstrueux et attristant du sionisme : ce qui se passe avec le sionisme correspond exactement à ce qui se produit avec Attali, qui croit tromper l'immanentisme tardif et dégénéré en servant la cause sioniste et juive (funeste amalgame), alors qu'il est trompé par les immanentistes qui l'utilisent et le dévoient dans le même geste impérialiste.
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