Un article très complet est proposé par l'association Reopen Toulouse sur le parcours sulfureux (ou ferrugineux?) d'un certain Vreeland. Vreeland est cet Américain qui prétend avoir été un espion au service de la Navy US. Sa particularité est d'avoir annoncé un mois à l'avance les attentats du 911 depuis sa prison canadienne. Troublant? Plus que troublant?
De surcroît, la défense de Vreeland a prouvé que loin d'être un simple mythomane, Vreeland était cet agent secret de terrain qu'il prétendait être. Voilà qui jette une lumière des plus dérangeantes sur l'extradition de Vreeland du Canada vers les États-Unis et la condamnation par un tribunal du Colorado de notre agent mystérieux à plusieurs centaines d'années d'emprisonnement pour crimes pédophiles (2006).
On peut se demander en effet si notre espion n'était pas l'homme qui en savait trop, pour reprendre un titre célèbre de films, d'un réalisateur non mois célèbre. N'est-t-on pas allé accuser et incarcérer un homme pour réduire au silence sa connaissance à l'avance des attentats du 911 (je ne cherche nullement à attribuer à Vreeland une sainteté virginale juridique, d'autant que l'on sait selon quels critères et types de personnalité se recrutent les agents secrets de terrain)? Meyssan mentionne déjà le cas Vreeland dans son Effroyable Imposture qui lui valut le sobriquet d'effroyable imposteur (notamment par une représentante du courant néoconservateur en France).
Le mérite de cet article est de revenir en détail sur cette affaire essentielle, puisqu'elle indique que la préparation des attentats du 911 était connue à l'avance par les services secrets occidentalistes et que ceux qui ont fomenté ce complot n'étaient ni des amis d'Oussama, ni des membres d'al Quaeda, ni des islamistes terroristes, mais les pontes de l'atlantisme.
Lumière crue sur le fonctionnement de notre système immanentiste : les dirigeants élus (ou non) de l'Occident étaient pour la plupart au courant de la trame du 911 et n'ont guère agi pour en empêcher la tenue sanglante et diabolique. Qui sont dès lors les monstres? Les horribles dictateurs de Corée ou d'Irak (des potentats d'ailleurs le plus souvent soutenus à un moment ou à un autre par les Occidentaux) - ou ceux qui se présentent sous le masque du Bien pour commettre le Mal? Kissinger le Prix Nobel de la Paix 1973 - ou Saddam Hussein l'allié d'Oussama? On ne rigole pas, je vous prie. On pleure, notamment pour commémorer la mémoire des victimes de la guerre contre le terrorisme.
http://www.alterinfo.net/DELMART-VREELAND,-L-HOMME-QUI-EN-SAVAIT-TROP-SUR-LE-11-SEPTEMBRE-_a25878.html?PHPSESSID=bae9d3255d7ff7ee6fbfe2ff99db7ce5
J'aimerais revenir à un détail que mentionne cet article de Reopen Toulouse : les révélations de Vreeland indique qu'une "guerre arrangée" se prépare. "Laissez en passer un stoppez le reste !!!" Telle est la phrase au demeurant confuse qu'a gribouillée Vreeland. Les auteurs de l'article se demandent si cette phrase n'expliquerait pas le comportement des plus énigmatiques que manifeste W. dans l'école de Sarasota, au moment où il apprend officiellement les attentats. En tout cas, ils ont raison quant à la méthode, les auteurs de l'article : le diable est dans les détails.
Examinons ces fameux détails, ceux qui dérangent en premier lieu, quand on veut prendre la mesure du mensonge officiel qui sert de version officielle. Par la suite, W. a expliqué avec sa candeur habituelle qu'on lui avait montré à la télévision les attentats, du moins le premier attentat contre le WTC, ce qui est factuellement impossible. Quant à la vidéo de W. à l'école, notre bon Président innocent ne semble pas surpris outre mesure par l'annonce du premier attentat, alors que le second attentat le laisse pétrifié et désemparé. Faut-il interpréter cette réaction dissymétrique en lien avec la prédiction de Vreeland, comme le fait que W. aurait eu la connaissance préalable du 911, mais une connaissance tronquée et partielle?
Bien entendu, nous nous trouvons sur le terrain des supputations, ce qui ne signifie pas que nous racontions des billevesées, mais ce qui implique que nous ne nous mouvions plus seulement sur le terrain des faits. Les faits parlent d'eux-mêmes : W. s'est "trompé" quant à sa relation des attentats, W. a été menacé à plusieurs reprises dans la journée du 911, W. a atterri sur la base d'Offutt et n'est rentré qu'en fin de journée à la Maison Blanche. Vreeland a prédit à l'avance les attentats du 911 en expliquant que sa connaissance lui vient de son travail d'agent secret pour le compte de la Navy américaine.
Quant à l'interprétation que délivre la mise en perspective des réactions de W. avec l'annonce de Vreeland, soit on estime que Vreeland est un chaman animé par des pouvoirs divins, ce qui serait plus que suspect, soit on s'interroge sur la pétrification de W. A-t-il subi un ensorcèlement mystérieux, dont Dante semble avoir plus que tout autre la faculté de description et d'intuition? Ou, plus prosaïquement, notre W. a-t-il été trompé par les comploteurs?
En gros, son service d'ordre, peut-être parmi le Secret Service ou ses conseillers à la Maison Blanche, lui aurait annoncé que le 911, un attentat aurait lieu et qu'il ne faudrait surtout pas paniquer. W. a des problèmes psychiatriques avérés, une relation des plus conflictuelles avec la réalité, des problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme. Il n'est pas raisonnable d'attendre de ce personnage, qui était ivre aux JO de Pékin pendant l'incident entre la Géorgie et la Russie sur la question de l'Ossétie, qu'il fasse montre de lucidité et de sang-froid en plein désarroi.
W. a bien réagi à la première annonce parce qu'elle était prévue. Il a suivi la procédure qu'on lui avait fixée et qui fait de lui un superreprésentant politique et institutionnel. Encore plus mimétique et moutonnier que son prédécesseur Reagan. La deuxième annonce l'a profondément détruit, parce qu'il n'était pas au courant et qu'il se sent débordé par un chamboulement cataclysmique. W expérimente à ce moment la trahison, pas n'importe quelle trahison, la trahison la plus perfide, celle des proches, celle de ceux que l'on estime et dont on se sent proche. Le coup d'État n'émane pas de cercles ennemis, barbares et désavoués d'avance, des islamistes terroristes, mais de soutiens, d'amis, de complices, de gens qui vous veulent du bien et vous affichent leur empathie.
Si W. était au courant qu'un attentat allait se dérouler, c'était vaguement (voir ce qu'en dit Webster Tarpley). L'annonce du premier attentat lui donne le sentiment que tout se passe comme prévu. Après tout, peut-être lui a-t-on justifié cet attentat comme la nécessité pour les institutions atlantistes de faire admettre au peuple ignare et manipulé d'Occident la nécessité de la guerre conte le terrorisme. W., qui n'est jamais qu'un ploutocrate estimant qu'une partie de tennis importe plus que la souffrance de ses concitoyens, n'a pu qu'entériner les décisions prises par l'oligarchie financière, bancaire et militaire, précisément les forces qui l'avait porté au pouvoir.
W. se fige alors quand le scénario dérape et que la situation lui échappe. W. trahi est totalement dépassé par les évènements. C'est logique et compréhensible. Comment lui a-t-on expliqué le second attentat conte le WTC, puis l'attentat contre le Pentagone, l'avion écrasé à Shanksville ou les incidents de la Maison Blanche? W. a dû se sentir impuissant, inutile et soudain bien con! W. a dû ressentir une grande menace, comme seul un Président en ressent pendant un coup d'État. De surcroît, W. a eu vent des intimidations contre Air Force One, qui visaient le Président, mais étaient bien entendu dirigées contre sa personne au premier chef. W. se protégeait sur la base d'Offutt d'éventuels tirs de snipers en roulant dans des blindés (voir sur ce sujet comme sur les autres Tarpley).
Tous ces faits et bien d'autres suggèrent que les insurgés ou les comploteurs n'ont comploté contre les citoyens américains qu'en complotant contre le Président des États-Unis. Ils lui ont menti et se sont arrangés pour le contraindre à s'assujettir devant un violent sentiment de péril (jaune?). Les conjurés redoutaient-ils que W. refuse d'entériner leur plan sardonique? Ont-ils jugé qu'il valait mieux ne pas mettre W. dans le coup et qu'il serait plus efficace de le tenir étranger au coup d'État, un peu comme on ne met pas tous ses œufs dans le même panier? L'ont-ils pris pour un benêt peu fiable, un allié qui pense comme eux, mais qu'il vaut mieux tenir écarté des décisions stratégiques et fondamentales?
Ces questions sont passionnantes et cruciales pour qui veut comprendre la nature des relations stratégiques. Comprendre aussi que les cerveaux qui ont produit de telles analyses sont habitués des secrets d'État et des arcanes les plus hautes des institutions américaines. Il est vrai qu'Oussama présente le profil-type pour être le cerveau commanditaire puisque, l'affaire est irréfutable, il se trouvait infiltré au plus haut niveau de l'État américain.
Sans blague. J'aimerais être une petite souris et prendre connaissance de l'échange qui a eu lieu entre W. et Cheney dans l'Air Force One qui fuit l'école primaire et qui tarde tant à rentrer sur Washington. W. réalise-il, quand le bon et placide Cheney le contacte, que le Vice-président est dans la conjuration? S'engueule-t-il avec Cheney sous le coup d'une colère bien compréhensible? Capitule-t-il en tremblant suite aux exhortations et objurgations de ses conseillers, Andrew Card, Ari Fleisher ou Karl Rove, des maîtres-tacticiens pragmatiques en diable? Se montre-t-il totalement dépassé par une tournure apocalyptique dont il n'avait pas envisagé la manifestation politique hors des lectures bibliques qu'il collectionne plus que tout autre président de l'histoire américaine?
En tout cas, ce scénario d'un W. à moitié au courant me plaît : W., avec toutes les précautions qu'implique un scénario fictif, aurait été au parfum d'un tiers des attentats et aurait été lui-même trahi par ceux qui l'avaient initié aux préparatifs de la trahison. Étrange paradoxe! Comble de la trahison : W. validant la trahison du 911 est trahi par les comploteurs! Pendant ce temps, le représentant institutionnel des commanditaires n'était autre que Cheney, qui lui n'était pas en vadrouille (d'andouilles), mais qui, à l'abri des douilles, dans un bunker sophistiqué, coordonnait officiellement la riposte aux attentats, avec d'autres officiels, notamment la charmante et souriante Condoleeza R.
Tarpley note que ce sont les officiels non élus de la Maison Blanche, les fonctionnaires qui restent quand les président passent, quelle que soit l'orientation politique de l'élu, que ce sont ces fonctionnaires immuables qui ont assuré la continuité du gouvernement, notamment un certain Richard Clarke : membre des des administrations américaines successives entre 1973 et 2003, en particulier coordinateur national pour la sécurité, la protection des infrastructures et le contre-terrorisme des États-Unis de 1998 à 2003, il fut nommé à ce poste par Clinton et maintenu à cette fonction par W.
Depuis, le bonhomme a effectué du chemin. Il a quitté ses fonctions et a sorti un livre qui se veut une dénonciation de l'impéritie politique et militaire des institutions américaines, sauf que ce faisant, notre bon monsieur atteint un résultat des plus troublants : il couvre le véritable secret du 911 en prétendant en éventer d'autres, plus superficiels et périphériques. Il dénonce les erreurs grossières et les incompétences du contre-terrorisme américain, comme s'il s'agissait d'erreurs grossières et d'incompétences! Seulement de laxisme!
Against all ennemies? Yes, we can! Alors déroulons le tapis vert et parlons vraiment de tous les ennemis, à commencer par l'ennemi intérieur! Pas de fausses révélations pour mieux enterrer les vraies charges! Cheney, Rice ou Rumsfeld étaient ce jour du 911 les représentants officiels de l'oligarchie. Clarke était l'expert chargé d'administrer vraiment la continuité du gouvernement avec ses acolytes du Secret service et du Pentagone. W. était le fantoche officiel et piégé, le pigeon voyageur commis d'office que l'oligarchie a porté au pinacle du pouvoir pour mieux le manipuler et se servir en particulier de sa dégénérescence mentale reconnue de tous. La répétition ne saurait tromper : à chaque fois qu'un événement important est prévu, W. est éloigné des centres de décision.
Non seulement le 911 confirme qui est W., mais le 911 indique qui sont les vrais dirigeants du pouvoir immanentiste et quelles méthodes ils utilisent pour asservir et manipuler les lampistes qu'ils installent sur le devant de la scène. Verdict : ils ne leur donnent que certaines cartes et ils se gardent bien de leur ouvrir l'intégralité du jeu, dont ils gardent jalousement la main (mise). N'est-ce pas ce qui s'est passé, chacun à son niveau, tant pour W. que pour Vreeland?
De surcroît, la défense de Vreeland a prouvé que loin d'être un simple mythomane, Vreeland était cet agent secret de terrain qu'il prétendait être. Voilà qui jette une lumière des plus dérangeantes sur l'extradition de Vreeland du Canada vers les États-Unis et la condamnation par un tribunal du Colorado de notre agent mystérieux à plusieurs centaines d'années d'emprisonnement pour crimes pédophiles (2006).
On peut se demander en effet si notre espion n'était pas l'homme qui en savait trop, pour reprendre un titre célèbre de films, d'un réalisateur non mois célèbre. N'est-t-on pas allé accuser et incarcérer un homme pour réduire au silence sa connaissance à l'avance des attentats du 911 (je ne cherche nullement à attribuer à Vreeland une sainteté virginale juridique, d'autant que l'on sait selon quels critères et types de personnalité se recrutent les agents secrets de terrain)? Meyssan mentionne déjà le cas Vreeland dans son Effroyable Imposture qui lui valut le sobriquet d'effroyable imposteur (notamment par une représentante du courant néoconservateur en France).
Le mérite de cet article est de revenir en détail sur cette affaire essentielle, puisqu'elle indique que la préparation des attentats du 911 était connue à l'avance par les services secrets occidentalistes et que ceux qui ont fomenté ce complot n'étaient ni des amis d'Oussama, ni des membres d'al Quaeda, ni des islamistes terroristes, mais les pontes de l'atlantisme.
Lumière crue sur le fonctionnement de notre système immanentiste : les dirigeants élus (ou non) de l'Occident étaient pour la plupart au courant de la trame du 911 et n'ont guère agi pour en empêcher la tenue sanglante et diabolique. Qui sont dès lors les monstres? Les horribles dictateurs de Corée ou d'Irak (des potentats d'ailleurs le plus souvent soutenus à un moment ou à un autre par les Occidentaux) - ou ceux qui se présentent sous le masque du Bien pour commettre le Mal? Kissinger le Prix Nobel de la Paix 1973 - ou Saddam Hussein l'allié d'Oussama? On ne rigole pas, je vous prie. On pleure, notamment pour commémorer la mémoire des victimes de la guerre contre le terrorisme.
http://www.alterinfo.net/DELMART-VREELAND,-L-HOMME-QUI-EN-SAVAIT-TROP-SUR-LE-11-SEPTEMBRE-_a25878.html?PHPSESSID=bae9d3255d7ff7ee6fbfe2ff99db7ce5
J'aimerais revenir à un détail que mentionne cet article de Reopen Toulouse : les révélations de Vreeland indique qu'une "guerre arrangée" se prépare. "Laissez en passer un stoppez le reste !!!" Telle est la phrase au demeurant confuse qu'a gribouillée Vreeland. Les auteurs de l'article se demandent si cette phrase n'expliquerait pas le comportement des plus énigmatiques que manifeste W. dans l'école de Sarasota, au moment où il apprend officiellement les attentats. En tout cas, ils ont raison quant à la méthode, les auteurs de l'article : le diable est dans les détails.
Examinons ces fameux détails, ceux qui dérangent en premier lieu, quand on veut prendre la mesure du mensonge officiel qui sert de version officielle. Par la suite, W. a expliqué avec sa candeur habituelle qu'on lui avait montré à la télévision les attentats, du moins le premier attentat contre le WTC, ce qui est factuellement impossible. Quant à la vidéo de W. à l'école, notre bon Président innocent ne semble pas surpris outre mesure par l'annonce du premier attentat, alors que le second attentat le laisse pétrifié et désemparé. Faut-il interpréter cette réaction dissymétrique en lien avec la prédiction de Vreeland, comme le fait que W. aurait eu la connaissance préalable du 911, mais une connaissance tronquée et partielle?
Bien entendu, nous nous trouvons sur le terrain des supputations, ce qui ne signifie pas que nous racontions des billevesées, mais ce qui implique que nous ne nous mouvions plus seulement sur le terrain des faits. Les faits parlent d'eux-mêmes : W. s'est "trompé" quant à sa relation des attentats, W. a été menacé à plusieurs reprises dans la journée du 911, W. a atterri sur la base d'Offutt et n'est rentré qu'en fin de journée à la Maison Blanche. Vreeland a prédit à l'avance les attentats du 911 en expliquant que sa connaissance lui vient de son travail d'agent secret pour le compte de la Navy américaine.
Quant à l'interprétation que délivre la mise en perspective des réactions de W. avec l'annonce de Vreeland, soit on estime que Vreeland est un chaman animé par des pouvoirs divins, ce qui serait plus que suspect, soit on s'interroge sur la pétrification de W. A-t-il subi un ensorcèlement mystérieux, dont Dante semble avoir plus que tout autre la faculté de description et d'intuition? Ou, plus prosaïquement, notre W. a-t-il été trompé par les comploteurs?
En gros, son service d'ordre, peut-être parmi le Secret Service ou ses conseillers à la Maison Blanche, lui aurait annoncé que le 911, un attentat aurait lieu et qu'il ne faudrait surtout pas paniquer. W. a des problèmes psychiatriques avérés, une relation des plus conflictuelles avec la réalité, des problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme. Il n'est pas raisonnable d'attendre de ce personnage, qui était ivre aux JO de Pékin pendant l'incident entre la Géorgie et la Russie sur la question de l'Ossétie, qu'il fasse montre de lucidité et de sang-froid en plein désarroi.
W. a bien réagi à la première annonce parce qu'elle était prévue. Il a suivi la procédure qu'on lui avait fixée et qui fait de lui un superreprésentant politique et institutionnel. Encore plus mimétique et moutonnier que son prédécesseur Reagan. La deuxième annonce l'a profondément détruit, parce qu'il n'était pas au courant et qu'il se sent débordé par un chamboulement cataclysmique. W expérimente à ce moment la trahison, pas n'importe quelle trahison, la trahison la plus perfide, celle des proches, celle de ceux que l'on estime et dont on se sent proche. Le coup d'État n'émane pas de cercles ennemis, barbares et désavoués d'avance, des islamistes terroristes, mais de soutiens, d'amis, de complices, de gens qui vous veulent du bien et vous affichent leur empathie.
Si W. était au courant qu'un attentat allait se dérouler, c'était vaguement (voir ce qu'en dit Webster Tarpley). L'annonce du premier attentat lui donne le sentiment que tout se passe comme prévu. Après tout, peut-être lui a-t-on justifié cet attentat comme la nécessité pour les institutions atlantistes de faire admettre au peuple ignare et manipulé d'Occident la nécessité de la guerre conte le terrorisme. W., qui n'est jamais qu'un ploutocrate estimant qu'une partie de tennis importe plus que la souffrance de ses concitoyens, n'a pu qu'entériner les décisions prises par l'oligarchie financière, bancaire et militaire, précisément les forces qui l'avait porté au pouvoir.
W. se fige alors quand le scénario dérape et que la situation lui échappe. W. trahi est totalement dépassé par les évènements. C'est logique et compréhensible. Comment lui a-t-on expliqué le second attentat conte le WTC, puis l'attentat contre le Pentagone, l'avion écrasé à Shanksville ou les incidents de la Maison Blanche? W. a dû se sentir impuissant, inutile et soudain bien con! W. a dû ressentir une grande menace, comme seul un Président en ressent pendant un coup d'État. De surcroît, W. a eu vent des intimidations contre Air Force One, qui visaient le Président, mais étaient bien entendu dirigées contre sa personne au premier chef. W. se protégeait sur la base d'Offutt d'éventuels tirs de snipers en roulant dans des blindés (voir sur ce sujet comme sur les autres Tarpley).
Tous ces faits et bien d'autres suggèrent que les insurgés ou les comploteurs n'ont comploté contre les citoyens américains qu'en complotant contre le Président des États-Unis. Ils lui ont menti et se sont arrangés pour le contraindre à s'assujettir devant un violent sentiment de péril (jaune?). Les conjurés redoutaient-ils que W. refuse d'entériner leur plan sardonique? Ont-ils jugé qu'il valait mieux ne pas mettre W. dans le coup et qu'il serait plus efficace de le tenir étranger au coup d'État, un peu comme on ne met pas tous ses œufs dans le même panier? L'ont-ils pris pour un benêt peu fiable, un allié qui pense comme eux, mais qu'il vaut mieux tenir écarté des décisions stratégiques et fondamentales?
Ces questions sont passionnantes et cruciales pour qui veut comprendre la nature des relations stratégiques. Comprendre aussi que les cerveaux qui ont produit de telles analyses sont habitués des secrets d'État et des arcanes les plus hautes des institutions américaines. Il est vrai qu'Oussama présente le profil-type pour être le cerveau commanditaire puisque, l'affaire est irréfutable, il se trouvait infiltré au plus haut niveau de l'État américain.
Sans blague. J'aimerais être une petite souris et prendre connaissance de l'échange qui a eu lieu entre W. et Cheney dans l'Air Force One qui fuit l'école primaire et qui tarde tant à rentrer sur Washington. W. réalise-il, quand le bon et placide Cheney le contacte, que le Vice-président est dans la conjuration? S'engueule-t-il avec Cheney sous le coup d'une colère bien compréhensible? Capitule-t-il en tremblant suite aux exhortations et objurgations de ses conseillers, Andrew Card, Ari Fleisher ou Karl Rove, des maîtres-tacticiens pragmatiques en diable? Se montre-t-il totalement dépassé par une tournure apocalyptique dont il n'avait pas envisagé la manifestation politique hors des lectures bibliques qu'il collectionne plus que tout autre président de l'histoire américaine?
En tout cas, ce scénario d'un W. à moitié au courant me plaît : W., avec toutes les précautions qu'implique un scénario fictif, aurait été au parfum d'un tiers des attentats et aurait été lui-même trahi par ceux qui l'avaient initié aux préparatifs de la trahison. Étrange paradoxe! Comble de la trahison : W. validant la trahison du 911 est trahi par les comploteurs! Pendant ce temps, le représentant institutionnel des commanditaires n'était autre que Cheney, qui lui n'était pas en vadrouille (d'andouilles), mais qui, à l'abri des douilles, dans un bunker sophistiqué, coordonnait officiellement la riposte aux attentats, avec d'autres officiels, notamment la charmante et souriante Condoleeza R.
Tarpley note que ce sont les officiels non élus de la Maison Blanche, les fonctionnaires qui restent quand les président passent, quelle que soit l'orientation politique de l'élu, que ce sont ces fonctionnaires immuables qui ont assuré la continuité du gouvernement, notamment un certain Richard Clarke : membre des des administrations américaines successives entre 1973 et 2003, en particulier coordinateur national pour la sécurité, la protection des infrastructures et le contre-terrorisme des États-Unis de 1998 à 2003, il fut nommé à ce poste par Clinton et maintenu à cette fonction par W.
Depuis, le bonhomme a effectué du chemin. Il a quitté ses fonctions et a sorti un livre qui se veut une dénonciation de l'impéritie politique et militaire des institutions américaines, sauf que ce faisant, notre bon monsieur atteint un résultat des plus troublants : il couvre le véritable secret du 911 en prétendant en éventer d'autres, plus superficiels et périphériques. Il dénonce les erreurs grossières et les incompétences du contre-terrorisme américain, comme s'il s'agissait d'erreurs grossières et d'incompétences! Seulement de laxisme!
Against all ennemies? Yes, we can! Alors déroulons le tapis vert et parlons vraiment de tous les ennemis, à commencer par l'ennemi intérieur! Pas de fausses révélations pour mieux enterrer les vraies charges! Cheney, Rice ou Rumsfeld étaient ce jour du 911 les représentants officiels de l'oligarchie. Clarke était l'expert chargé d'administrer vraiment la continuité du gouvernement avec ses acolytes du Secret service et du Pentagone. W. était le fantoche officiel et piégé, le pigeon voyageur commis d'office que l'oligarchie a porté au pinacle du pouvoir pour mieux le manipuler et se servir en particulier de sa dégénérescence mentale reconnue de tous. La répétition ne saurait tromper : à chaque fois qu'un événement important est prévu, W. est éloigné des centres de décision.
Non seulement le 911 confirme qui est W., mais le 911 indique qui sont les vrais dirigeants du pouvoir immanentiste et quelles méthodes ils utilisent pour asservir et manipuler les lampistes qu'ils installent sur le devant de la scène. Verdict : ils ne leur donnent que certaines cartes et ils se gardent bien de leur ouvrir l'intégralité du jeu, dont ils gardent jalousement la main (mise). N'est-ce pas ce qui s'est passé, chacun à son niveau, tant pour W. que pour Vreeland?
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