On a vu comment le secret était l'objet d'un culte encore plus grand dans l'immanentisme que le transcendantalisme. C'est que le secret classique est rappel essentiellement; quand le secret moderne et contemporain est domination. Le secret classique constituait l'évocation d'un ailleurs insaisissable car transcendant.
Le secret immanentiste est incarnation de la domination. Le secret qui est ailleurs est absent, quand le secret qui est ici et maintenant est bel et bien effectif. C'est la grande leçon de l'immanentisme. S'il n'est pas question de sombrer de nouveau dans les erreurs du transcendantalisme, il convient de comprendre qu'on évite ces erreurs en en commettant de plus grandes et plus terribles encore. Admirable progrès de l'esprit humain!
Le secret en tant que présence de l'absence s'est commué en présence effective au prix de sa déprédation/dépréciation terrible. Si le secret ne pouvait se dire, du fait qu'il faisait référence au grand absent, l'Etre des ontologues ou le divin des transcendantalistes, désormais, le secret ne se dit pas davantage parce qu'il n'est pas exprimable.
Si le secret existe en chair et en os, il n'est pas avouable. L'incarnation du secret débouche sur sa monstruosité et son diabolisme. A une période qui fait parade de réfuter la figure du diable, l'adversaire est réfuté parce qu'il n'a jamais autant existé. L'incarnation, c'est la domination. Et pour cause : si le sensible devient le réel, si le sensible devient complétude, le secret devient l'inavouable.
En choisissant la complétude en lieu et place de l'incomplétude, le sensible se condamne à se damner en dos d'âne. La fuite en avant de l'immanentisme consiste à réfuter les faiblesses du classicisme pour proposer une révolution qui serait pire encore : car si le sensible avait trouvé le beau moyen de troquer son incomplétude reconnue contre de la complétude, alors on pourrait considérer que son instauration est une réussite éclatante.
Tel n'est pas le cas. Il faut conclure au contraire à la faillite du système. Il faut conclure que les fondements du système sont aussi bancals que la tour de Pise et que l'effondrement n'est jamais que la conséquence inexorable d'un miracle qui n'a que trop longtemps (per)duré. Le secret de la domination est le secret caché du cadavre dans le placard. Soudain, la vie est moins belle et les meilleures nourritures n'ont plus le même goût.
Le secret immanentiste est incarnation de la domination. Le secret qui est ailleurs est absent, quand le secret qui est ici et maintenant est bel et bien effectif. C'est la grande leçon de l'immanentisme. S'il n'est pas question de sombrer de nouveau dans les erreurs du transcendantalisme, il convient de comprendre qu'on évite ces erreurs en en commettant de plus grandes et plus terribles encore. Admirable progrès de l'esprit humain!
Le secret en tant que présence de l'absence s'est commué en présence effective au prix de sa déprédation/dépréciation terrible. Si le secret ne pouvait se dire, du fait qu'il faisait référence au grand absent, l'Etre des ontologues ou le divin des transcendantalistes, désormais, le secret ne se dit pas davantage parce qu'il n'est pas exprimable.
Si le secret existe en chair et en os, il n'est pas avouable. L'incarnation du secret débouche sur sa monstruosité et son diabolisme. A une période qui fait parade de réfuter la figure du diable, l'adversaire est réfuté parce qu'il n'a jamais autant existé. L'incarnation, c'est la domination. Et pour cause : si le sensible devient le réel, si le sensible devient complétude, le secret devient l'inavouable.
En choisissant la complétude en lieu et place de l'incomplétude, le sensible se condamne à se damner en dos d'âne. La fuite en avant de l'immanentisme consiste à réfuter les faiblesses du classicisme pour proposer une révolution qui serait pire encore : car si le sensible avait trouvé le beau moyen de troquer son incomplétude reconnue contre de la complétude, alors on pourrait considérer que son instauration est une réussite éclatante.
Tel n'est pas le cas. Il faut conclure au contraire à la faillite du système. Il faut conclure que les fondements du système sont aussi bancals que la tour de Pise et que l'effondrement n'est jamais que la conséquence inexorable d'un miracle qui n'a que trop longtemps (per)duré. Le secret de la domination est le secret caché du cadavre dans le placard. Soudain, la vie est moins belle et les meilleures nourritures n'ont plus le même goût.
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