Si l'on attend d'une stratégie qu'elle se montre cohérente, alors il est fou de définir l'action des banquiers, des financiers et des marchands par le terme de stratégie. Pour une raison simple : l'action des immanentistes ne répond pas à une stratégie, mais à un processus qui ne peut être analysé que de l'extérieur. C'est un peu comme les actions stéréotypées des criminels, qui ne violent, ne volent ou n'assassinent qu'en suivant certaines modes opératoires caractéristiques : tel ne peut violer sans au préalable se vêtir de rouge, tel autre laisse du verre dans le cadavre de sa victime, etc.
Idem pour les immanentistes : ils ne peuvent agir sans détruire. Il serait inconséquent d'attendre d'un immanentiste qu'il agisse en construisant, car alors il ne serait plus immanentiste. Attend-on d'un parasite qu'il agisse en mammifère non parasite? Non, n'importe quel entendement sensé vous rétorquera - à juste titre - que le parasite se comporte en parasite pare qu'il n'a pas la claire conscience de son action parasite. Il ne fait que persévérer dans son être, comme dirait l'autre, qui n'est pas n'importe qui.
Idem avec toute attitude qui évoque de l'extérieur une stratégie, mais qui suit un processus qui n'est pas conscient. Je pense bien entendu au criminel évoqué ci-dessus. Mais aussi à l'immanentiste. C'est pourquoi il n'est pas pertinent de s'étonner du comportement aberrant, absurde et/ou désaxé que manifestent les immanentistes tardifs et dégénérés depuis le 911, en particulier lors de la crise monétaire actuelle, qui est la plus grave crise qu'ait à connaître l'immanentisme.
Après tout, elle n'est aussi que le résultat et le produit de la politique immanentiste, qui est la politique au service de l'économie. Les immanentistes n'ont pas conscience du processus qu'ils suivent. Ce serait les surestimer très largement que de leur prêter la claire conscience de leurs actions destructrices. Ils détruisent du fait de leur mentalité et du fait de leur adhésion à l'immanentisme, qui n'est que la variante moderne de l'antédiluvien nihilisme.
Demande-ton à un psychotique ou à un névrosé de comprendre d'emblée ses intentions? La plupart du temps, il n'en est pas capable. Quand il le devient, c'est au terme d'un travail d'analyse qui lui coûte en efforts et en temps. Dans le cas de l'immanentisme, il n'y a rien à attendre en termes de changement, parce qu'on ne guérit pas d'une perversion et qu'on ne soigne pas les perversions.
Les immanentistes ont tout simplement renversé le sens et leur perversion s'aggrave considérablement avec le temps. Les critiques premières de l'immanentisme à l'encontre du transcendantalisme possédaient de la pertinence et de la profondeur, à l'image des flèches décochées par Spinoza contre les religions monothéistes de son temps et contre l'esprit religieux (soi-disant, car c'est une drôle de critique que la critique antireligieuse émanant d'une forme de religion déniée). Les Lumières surent s'en prendre avec brio à l'Infâme. Nietzsche encore, malgré sa folie et ses emportements bizarres et cocasses de maniaco-dépressif, avait le génie pour décocher des flèches mortifères et pestilentielles contre la morale.
Au fil du temps, pourtant, et surtout depuis qu'il est au pouvoir, l'immanentisme s'est dégradé. Sa révolution et son travail de propagande ont fait oublier que sa puissance le menait à l'abîme. La perversion de l'immanentisme est croissante et en gradation inéluctable. Elle se mène sur le court terme. La perversion s'aggrave dans le réel parce que sa logique interne est désaxée par rapport à ses résultats dans le monde réel.
Le renversement du sens ne peut mener qu'à de sévères et solides désagréments dans le champ du réel. L'immanentisme a renversé le sens instauré par le transcendantalisme. Il suit au mot près la politique du diable. Du coup, le sort de l'immanentisme est comparable au sort de Faust ou au sort de Raphaël de Valentin, soit au destin inéluctable et prévisible qui attend toute personne ayant contracté un pacte avec le diable.
Au départ, les résultats sont mirobolants. Bien vite, les mêmes résultats et les mêmes processus mènent à l'abîme, jusqu'au point de non-retour. C'est ce qui attend l'immanentisme sur le court terme (ce qui indique que nous vivons une crise et une fin de cycle) : après avoir bénéficié d'une prospérité matérielle, technologique et scientifique sans précédent, qui évoque étrangement le destin des pactes diaboliques féériques et miraculeux, l'immanentisme s'effondre, et avec lui, tous ceux qui ont eu la folie, la démesure et l'outrecuidance d'appuyer ce pacte sordide ou de croire que l'homme avait réalisé un progrès en passant à l'ère de la crise et en respirant l'air de la cerise - immanentiste.
Idem pour les immanentistes : ils ne peuvent agir sans détruire. Il serait inconséquent d'attendre d'un immanentiste qu'il agisse en construisant, car alors il ne serait plus immanentiste. Attend-on d'un parasite qu'il agisse en mammifère non parasite? Non, n'importe quel entendement sensé vous rétorquera - à juste titre - que le parasite se comporte en parasite pare qu'il n'a pas la claire conscience de son action parasite. Il ne fait que persévérer dans son être, comme dirait l'autre, qui n'est pas n'importe qui.
Idem avec toute attitude qui évoque de l'extérieur une stratégie, mais qui suit un processus qui n'est pas conscient. Je pense bien entendu au criminel évoqué ci-dessus. Mais aussi à l'immanentiste. C'est pourquoi il n'est pas pertinent de s'étonner du comportement aberrant, absurde et/ou désaxé que manifestent les immanentistes tardifs et dégénérés depuis le 911, en particulier lors de la crise monétaire actuelle, qui est la plus grave crise qu'ait à connaître l'immanentisme.
Après tout, elle n'est aussi que le résultat et le produit de la politique immanentiste, qui est la politique au service de l'économie. Les immanentistes n'ont pas conscience du processus qu'ils suivent. Ce serait les surestimer très largement que de leur prêter la claire conscience de leurs actions destructrices. Ils détruisent du fait de leur mentalité et du fait de leur adhésion à l'immanentisme, qui n'est que la variante moderne de l'antédiluvien nihilisme.
Demande-ton à un psychotique ou à un névrosé de comprendre d'emblée ses intentions? La plupart du temps, il n'en est pas capable. Quand il le devient, c'est au terme d'un travail d'analyse qui lui coûte en efforts et en temps. Dans le cas de l'immanentisme, il n'y a rien à attendre en termes de changement, parce qu'on ne guérit pas d'une perversion et qu'on ne soigne pas les perversions.
Les immanentistes ont tout simplement renversé le sens et leur perversion s'aggrave considérablement avec le temps. Les critiques premières de l'immanentisme à l'encontre du transcendantalisme possédaient de la pertinence et de la profondeur, à l'image des flèches décochées par Spinoza contre les religions monothéistes de son temps et contre l'esprit religieux (soi-disant, car c'est une drôle de critique que la critique antireligieuse émanant d'une forme de religion déniée). Les Lumières surent s'en prendre avec brio à l'Infâme. Nietzsche encore, malgré sa folie et ses emportements bizarres et cocasses de maniaco-dépressif, avait le génie pour décocher des flèches mortifères et pestilentielles contre la morale.
Au fil du temps, pourtant, et surtout depuis qu'il est au pouvoir, l'immanentisme s'est dégradé. Sa révolution et son travail de propagande ont fait oublier que sa puissance le menait à l'abîme. La perversion de l'immanentisme est croissante et en gradation inéluctable. Elle se mène sur le court terme. La perversion s'aggrave dans le réel parce que sa logique interne est désaxée par rapport à ses résultats dans le monde réel.
Le renversement du sens ne peut mener qu'à de sévères et solides désagréments dans le champ du réel. L'immanentisme a renversé le sens instauré par le transcendantalisme. Il suit au mot près la politique du diable. Du coup, le sort de l'immanentisme est comparable au sort de Faust ou au sort de Raphaël de Valentin, soit au destin inéluctable et prévisible qui attend toute personne ayant contracté un pacte avec le diable.
Au départ, les résultats sont mirobolants. Bien vite, les mêmes résultats et les mêmes processus mènent à l'abîme, jusqu'au point de non-retour. C'est ce qui attend l'immanentisme sur le court terme (ce qui indique que nous vivons une crise et une fin de cycle) : après avoir bénéficié d'une prospérité matérielle, technologique et scientifique sans précédent, qui évoque étrangement le destin des pactes diaboliques féériques et miraculeux, l'immanentisme s'effondre, et avec lui, tous ceux qui ont eu la folie, la démesure et l'outrecuidance d'appuyer ce pacte sordide ou de croire que l'homme avait réalisé un progrès en passant à l'ère de la crise et en respirant l'air de la cerise - immanentiste.
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