Sur le réchauffement climatique d'origine humaine, s'il est particulièrement instructif de lire des ouvrages critiques, voire sceptiques, osant enfin remettre en question les travaux incontestables des climatologues du GIEC inspirés plus par le malthusianisme que par la démarche scientifique, il serait temps de relier l'affirmation carbocentriste (selon l'expression du sceptique mathématicien Benoît Rittaud) avec la complétude du désir qui constitue le centre exacerbé de l'immanentisme.
Affirmer la complétude du désir revient à appuyer la doctrine immanentiste d'ordre ontologique qui la relaye : le centre de l'immanentisme constitue et institue une exacerbation autant qu'une radicalisation du nihilisme atavique, en particulier antique, selon lequel le réel est fini. Selon l'immanentisme, le réel est réductible au désir humain. Dans ce dispositif quasi stratégique, le désir complet sert le réel réductible au désir.
Ça vaut le coup, de désirer, dans ces conditions. Si l'on veut une apologie enflammée du désir complet comme un petit déjeuner au pain suédois bio et suranné, que l'on parcoure l'opuscule La Nuit de mai du spinoziste nietzschéen Rosset. Un immanentiste terminal montre en fin de phase (ou de parcours) le vrai visage de l'immanentisme. En attendant que le monde prenne acte de la décadence actuelle de l'immanentisme (les vérifications prennent toujours un peu de temps), il n'est pas possible de ne pas considérer que l'antropisme à visée écolo-malthusienne et impérialiste rejoint à s'y méprendre la mentalité à l'œuvre dans la complétude du désir immanentiste.
L'affirmation de plus en plus contestée par les meilleures voix scientifiques selon laquelle le réchauffement climatique sur le long terme (rien n'est moins sûr) serait dû à l'activité humaine (deuxième incertitude, parfois visiblement mensongère) va de pair avec l'idée que c'est le désir qui influence le réel. Si le désir influence le réel, alors l'homme est capable pour le meilleur comme pour le pire de changer son climat. L'homme doit apprendre, après des siècles et des millénaires d'irresponsabilité, à endosser les habits de lumière du démiurge remplaçant le divin assassiné par ses bons soins.
La malédiction que subit l'homme s'explique par son inexpérience. Il est des plus difficiles d'assumer son désir, surtout quand ce désir flirte dangereusement avec la toute-puissance. C'est dans une concpetion immanentiste que l'on peut cautionner le raisonnement après tout contestable selon lequel l'homme dispose (pour la première fois) des moyens de changer significativement et durablement son climat. Cette seule affirmation aurait de quoi faire rougir et prêter au débat prudent.
Le symptôme d'antropisme découle à n'en pas douter d'une mentalité immanentiste, où le désir joue le rôle central du stratège (ou du bouffon). Le symptôme connexe et délicieusement polysémique d'entropisme n'est acceptable que dans une représentation immanentiste, où il convient de justifier la décadence du système en place par l'apologie de la décroissance parée des justifications écolo-diaboliques. Rien de moins. Rittaud note que le diable se loge dans les détails.
Je crains que dans cette affaire qui fera date d'un point de vue historique comme épistémologique, le diable se loge surtout dans les principes. Car ce sont les principes qui se révèlent défaillants dans les théories scientifiques balbutiantes d'ordre climatologique. Benoît Rittaud lance parmi ses conclusions pour le moins sévères et étayées : "Le carbocentrisme, faut-il le dire, ouvre très facilement la voie à une pseudo-science qui s'intègre à cette vision d'une "Terre vivante". Sans en être une lui-même, il favorise l'émergence d'une pseudo-science adossée à la climatologie que j'appellerai ici la climatomancie. En voici une définition : art divinatoire visant à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre, dans l'idée de prescrire à chacun des actions de pénitence" (Le mythe climatique, p. 169).
La religiosité tapie derrière les préoccupations écologiques nobles s'explique par le fait que l'immanentisme est bel et bien l'expression moderne de l'alternative religieuse au transcendantalisme : le nihilisme. Quoique le fait soit peu noté, c'est de religieux dont il est question - point de science ou d'écologie. Religions du lien contre religions antropiques et destructrices, repliées sur elles-mêmes. Croissance contre décroissance. Le fait que Ritter rapproche sans définir l'aspect évidemment religieux du phénomène le climat et le comportement humain indique pour qui en douterait que c'est la complétude du désir qui est appliquée comme un postulat simpliste et occulté.
Dans n'importe quelle configuration, il faudrait être fou pour oser expliquer par l'homme le changement climatique si cette assertion démesurée (au sens antique) n'était adossée sur la dimension parfaite et culminante du désir. Si le désir est l'élément qui explique le réel, alors il est normal d'imputer à ce désir quasi tout-puissant (ou peu s'en faut) les changements d'ordre général comme le climat ou les autres problèmes écologiques. L'écologie joue le rôle réducteur d'universalisme qui suit en parallèle la réduction du réel au désir humain depuis des hypothèses aussi vastes et mystérieuses que le divin ou l'Être de l'ontologie antique (principalement égyptienne et hellène).
Affirmer la complétude du désir revient à appuyer la doctrine immanentiste d'ordre ontologique qui la relaye : le centre de l'immanentisme constitue et institue une exacerbation autant qu'une radicalisation du nihilisme atavique, en particulier antique, selon lequel le réel est fini. Selon l'immanentisme, le réel est réductible au désir humain. Dans ce dispositif quasi stratégique, le désir complet sert le réel réductible au désir.
Ça vaut le coup, de désirer, dans ces conditions. Si l'on veut une apologie enflammée du désir complet comme un petit déjeuner au pain suédois bio et suranné, que l'on parcoure l'opuscule La Nuit de mai du spinoziste nietzschéen Rosset. Un immanentiste terminal montre en fin de phase (ou de parcours) le vrai visage de l'immanentisme. En attendant que le monde prenne acte de la décadence actuelle de l'immanentisme (les vérifications prennent toujours un peu de temps), il n'est pas possible de ne pas considérer que l'antropisme à visée écolo-malthusienne et impérialiste rejoint à s'y méprendre la mentalité à l'œuvre dans la complétude du désir immanentiste.
L'affirmation de plus en plus contestée par les meilleures voix scientifiques selon laquelle le réchauffement climatique sur le long terme (rien n'est moins sûr) serait dû à l'activité humaine (deuxième incertitude, parfois visiblement mensongère) va de pair avec l'idée que c'est le désir qui influence le réel. Si le désir influence le réel, alors l'homme est capable pour le meilleur comme pour le pire de changer son climat. L'homme doit apprendre, après des siècles et des millénaires d'irresponsabilité, à endosser les habits de lumière du démiurge remplaçant le divin assassiné par ses bons soins.
La malédiction que subit l'homme s'explique par son inexpérience. Il est des plus difficiles d'assumer son désir, surtout quand ce désir flirte dangereusement avec la toute-puissance. C'est dans une concpetion immanentiste que l'on peut cautionner le raisonnement après tout contestable selon lequel l'homme dispose (pour la première fois) des moyens de changer significativement et durablement son climat. Cette seule affirmation aurait de quoi faire rougir et prêter au débat prudent.
Le symptôme d'antropisme découle à n'en pas douter d'une mentalité immanentiste, où le désir joue le rôle central du stratège (ou du bouffon). Le symptôme connexe et délicieusement polysémique d'entropisme n'est acceptable que dans une représentation immanentiste, où il convient de justifier la décadence du système en place par l'apologie de la décroissance parée des justifications écolo-diaboliques. Rien de moins. Rittaud note que le diable se loge dans les détails.
Je crains que dans cette affaire qui fera date d'un point de vue historique comme épistémologique, le diable se loge surtout dans les principes. Car ce sont les principes qui se révèlent défaillants dans les théories scientifiques balbutiantes d'ordre climatologique. Benoît Rittaud lance parmi ses conclusions pour le moins sévères et étayées : "Le carbocentrisme, faut-il le dire, ouvre très facilement la voie à une pseudo-science qui s'intègre à cette vision d'une "Terre vivante". Sans en être une lui-même, il favorise l'émergence d'une pseudo-science adossée à la climatologie que j'appellerai ici la climatomancie. En voici une définition : art divinatoire visant à déduire du comportement humain l'avenir climatique de la Terre, dans l'idée de prescrire à chacun des actions de pénitence" (Le mythe climatique, p. 169).
La religiosité tapie derrière les préoccupations écologiques nobles s'explique par le fait que l'immanentisme est bel et bien l'expression moderne de l'alternative religieuse au transcendantalisme : le nihilisme. Quoique le fait soit peu noté, c'est de religieux dont il est question - point de science ou d'écologie. Religions du lien contre religions antropiques et destructrices, repliées sur elles-mêmes. Croissance contre décroissance. Le fait que Ritter rapproche sans définir l'aspect évidemment religieux du phénomène le climat et le comportement humain indique pour qui en douterait que c'est la complétude du désir qui est appliquée comme un postulat simpliste et occulté.
Dans n'importe quelle configuration, il faudrait être fou pour oser expliquer par l'homme le changement climatique si cette assertion démesurée (au sens antique) n'était adossée sur la dimension parfaite et culminante du désir. Si le désir est l'élément qui explique le réel, alors il est normal d'imputer à ce désir quasi tout-puissant (ou peu s'en faut) les changements d'ordre général comme le climat ou les autres problèmes écologiques. L'écologie joue le rôle réducteur d'universalisme qui suit en parallèle la réduction du réel au désir humain depuis des hypothèses aussi vastes et mystérieuses que le divin ou l'Être de l'ontologie antique (principalement égyptienne et hellène).
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