Plus l'empire décroît, plus l'emprise s'accroît.
Quand on examine l'arnaque théorique de la décroissance, fondée sur la finitude incontestée et ininterrogée du réel, la décroissance est le concept soi-disant progressiste (le plus souvent), dont le vrai mobile est de rendre acceptable le désir déclinant (l'Hyperréel terminal ou fin de règne). Le progrès défendu sert le déclin du système, en un retournement pervers (littéralement) de l'idée de progrès. Nul besoin de passer des heures en confrontations étymologiques ou sémantiques pour se rendre compte que l'idée de décroissance se montre apparentée à l'idée de déclin et qu'elle intervient historiquement au moment où se profile la crise systémique du système impérialiste britannique, que l'on baptise avec euphémisme (ou réduction) la crise financière libérale passagère.
Sous-entendu : reprise il y aura. Sous-entendu : point de déclin; encore moins d'effondrement systémique. Nous sommes dans la fin de l'histoire. Point de faim; plus d'histoires.
La décroissance comme mythe et leurre n'est jamais qu'une idéologie qui permet de légitimer :
1) le déclin en le rendant positif (d'où l'idée connexe qu'il puisse même ne pas exister, déni caractéristique quoique cohérent dans un relativisme absolu);
2) l'impérialisme britannique en le rendant nécessaire (le péril écologique imminent nécessitant des mesures d'urgence vitales qui ne sont qu'accidentellement et accessoirement impérialistes). Au passage, ce n'est pas le péril écologique qui est imminent, c'est le péril immanent, soit l'effondrement de l'Empire britannique.
Dans le mythe de la décroissance, on retrouve les traces de l'immanentisme terminal. Je sais bien que les visées explicites de l'Empire britannique pour imposer le mythe du réchauffement climatique de nature anthropique ont échoué à Copenhague et que désormais l'idéologie décroissante a plus que du plomb dans l'aile (ce qui permettra aux thuriféraires de l'écologisme malthusien et impérialiste de jouer les victimes incomprises au nom de l'indécidable, soit de l'irrationnel, jusqu'à ce que la supercherie soit scientifiquement éventée). Mais la mentalité impérialiste est tellement imprégnée dans la décroissance qu'il convient de considérer ce qu'est cette décroissance : un fourre-tout idéologique aussi peu fiable que faible conceptuellement, dont le principal mérite est d'accompagner le mouvement déclinant de l'immanentisme terminal.
1) La première argutie qui rejoint l'immanentisme terminal, soit qui légitime l'effondrement de l'immanentisme, revient à promouvoir le mythe de la nécessité unique, quoique pénible. Dans cette acception, la solution décroissante serait certes source de privations, mais elle est la seule solution pour l'homme, l'autre alternative, dramatique jusqu'à la tragédie, menant vers la disparition rapide et inéluctable de l'espèce humaine (ce qui d'ailleurs arrangerait bien quelques illuminés, que l'on taxe gentiment d'intégrisme écologique, alors qu'ils sont plus lucidement des misanthropes radicaux et confusionnels).
2) La seconde argutie rejoint la définition (implicite et déniée) de l'immanentisme, selon lequel le réel fini est assujettissable (réductible) au désir humain. Que prône la décroissance si on l'examine? Qu'il convient de réduire assez le réel pour que l'homme puisse intervenir dessus, exigence qui avant (dans l'Antiquité et la tradition classique) était tenue pour de la démesure. Pour réaliser son rêve irréalisable, l'immanentiste est prêt à sacrifier à une réduction forcenée passant par une diminution drastique de la population mondiale ou des abaissements spectaculaires du niveau de vie économique, que l'on présente comme accompagné et maîtrisé pour le rendre acceptable. Derrière le mythe du contrôle nécessaire et possible de la décroissance, l'impossibilité d'un tel contrôle provoquera des catastrophes démographiques et un regain des tensions impérialistes. La légitimation du désir décroissant va de pair avec la légitimation de l'accroissement de son emprise. Plus le désir immanentiste décroît, plus il s'accroît. Plus l'empire décroît, plus l'emprise s'accroît. La réduction encourage en son sein l'augmentation - la domination augmente à mesure qu'elle s'épuise.
Quand on examine l'arnaque théorique de la décroissance, fondée sur la finitude incontestée et ininterrogée du réel, la décroissance est le concept soi-disant progressiste (le plus souvent), dont le vrai mobile est de rendre acceptable le désir déclinant (l'Hyperréel terminal ou fin de règne). Le progrès défendu sert le déclin du système, en un retournement pervers (littéralement) de l'idée de progrès. Nul besoin de passer des heures en confrontations étymologiques ou sémantiques pour se rendre compte que l'idée de décroissance se montre apparentée à l'idée de déclin et qu'elle intervient historiquement au moment où se profile la crise systémique du système impérialiste britannique, que l'on baptise avec euphémisme (ou réduction) la crise financière libérale passagère.
Sous-entendu : reprise il y aura. Sous-entendu : point de déclin; encore moins d'effondrement systémique. Nous sommes dans la fin de l'histoire. Point de faim; plus d'histoires.
La décroissance comme mythe et leurre n'est jamais qu'une idéologie qui permet de légitimer :
1) le déclin en le rendant positif (d'où l'idée connexe qu'il puisse même ne pas exister, déni caractéristique quoique cohérent dans un relativisme absolu);
2) l'impérialisme britannique en le rendant nécessaire (le péril écologique imminent nécessitant des mesures d'urgence vitales qui ne sont qu'accidentellement et accessoirement impérialistes). Au passage, ce n'est pas le péril écologique qui est imminent, c'est le péril immanent, soit l'effondrement de l'Empire britannique.
Dans le mythe de la décroissance, on retrouve les traces de l'immanentisme terminal. Je sais bien que les visées explicites de l'Empire britannique pour imposer le mythe du réchauffement climatique de nature anthropique ont échoué à Copenhague et que désormais l'idéologie décroissante a plus que du plomb dans l'aile (ce qui permettra aux thuriféraires de l'écologisme malthusien et impérialiste de jouer les victimes incomprises au nom de l'indécidable, soit de l'irrationnel, jusqu'à ce que la supercherie soit scientifiquement éventée). Mais la mentalité impérialiste est tellement imprégnée dans la décroissance qu'il convient de considérer ce qu'est cette décroissance : un fourre-tout idéologique aussi peu fiable que faible conceptuellement, dont le principal mérite est d'accompagner le mouvement déclinant de l'immanentisme terminal.
1) La première argutie qui rejoint l'immanentisme terminal, soit qui légitime l'effondrement de l'immanentisme, revient à promouvoir le mythe de la nécessité unique, quoique pénible. Dans cette acception, la solution décroissante serait certes source de privations, mais elle est la seule solution pour l'homme, l'autre alternative, dramatique jusqu'à la tragédie, menant vers la disparition rapide et inéluctable de l'espèce humaine (ce qui d'ailleurs arrangerait bien quelques illuminés, que l'on taxe gentiment d'intégrisme écologique, alors qu'ils sont plus lucidement des misanthropes radicaux et confusionnels).
2) La seconde argutie rejoint la définition (implicite et déniée) de l'immanentisme, selon lequel le réel fini est assujettissable (réductible) au désir humain. Que prône la décroissance si on l'examine? Qu'il convient de réduire assez le réel pour que l'homme puisse intervenir dessus, exigence qui avant (dans l'Antiquité et la tradition classique) était tenue pour de la démesure. Pour réaliser son rêve irréalisable, l'immanentiste est prêt à sacrifier à une réduction forcenée passant par une diminution drastique de la population mondiale ou des abaissements spectaculaires du niveau de vie économique, que l'on présente comme accompagné et maîtrisé pour le rendre acceptable. Derrière le mythe du contrôle nécessaire et possible de la décroissance, l'impossibilité d'un tel contrôle provoquera des catastrophes démographiques et un regain des tensions impérialistes. La légitimation du désir décroissant va de pair avec la légitimation de l'accroissement de son emprise. Plus le désir immanentiste décroît, plus il s'accroît. Plus l'empire décroît, plus l'emprise s'accroît. La réduction encourage en son sein l'augmentation - la domination augmente à mesure qu'elle s'épuise.
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