dimanche 21 décembre 2008

Après Bombay, la Russie dénonce le narcoterrorisme

Lyndon LaRouche a vivement soutenu l’intervention du directeur du Service fédéral russe de contrôle du trafic des stupéfiants, Viktor Ivanov, qui a dénoncé l’utilisation des réseaux de trafic de drogue, et particulièrement de l’héroïne afghane, dans le financement de l’opération terroriste menée contre l’Inde à Bombay le 26 novembre dernier.
Dans une interview au quotidien Rossiskaya Gazeta rapportée par Ria Novosti, Ivanov a dénoncé le narcoterroriste et parrain du crime organisé de Bombay, Dawood Ibrahim, et le soutien logistique qu’il a apporté au commando ayant perpétré les attaques du mois dernier contre la capitale financière et portuaire de l’Inde : « Les données dont nous disposons attestent que le baron régional de la drogue, Dawood Ibrahim, a mis à la disposition des terroristes son réseau logistique pour préparer et réaliser les attaques. (…) La monstrueuse attaque terroriste lancée récemment contre la ville indienne de Bombay est un exemple éclatant d’utilisation d’un réseau de trafic de drogue à des fins terroristes. » Il a ensuite souligné que les profits tirés des ventes de la drogue afghane sont « une puissante source de financement de la criminalité organisée et des réseaux terroristes qui déstabilisent les systèmes politiques, y compris en Asie centrale et dans le Caucase ».
Dans le contexte de la réunion Russo-indienne de lutte contre le narcoterrorisme qui se tenait à New Delhi cette semaine, le Times of India, le Hindustan Times, le India Economic Times et nombreux autres journaux ont repris les déclarations d’Ivanov. Le Times of India a même cité le représentant de la présidence russe à cette réunion, Anatoly Safanov, disant que les réseaux de Dawood et le narcoterrorisme en général sont un problème pour l’Inde comme pour la Russie, et que les deux pays se sont mis d’accord pour une coopération plus étroite contre ces réseaux.
« Je ne peux que corroborer les accusations de M. Ivanov qui lient le trafic d’opium et d’héroïne afghan au attaques de Bombay, a expliqué LaRouche. J’ai également reçu des informations de responsables haut placés dans le renseignement américain expliquant qu’avant de passer à l’action, le commando de Bombay a reçu au moins deux années d’entraînement avancé aux techniques de guerre. La nature de cet entraînement et le caractère militaire asymétrique de ces attaques, constituent une menace plus grande que les attentats du 11 septembre sur New York et Washington, même si le nombre de victime y était plus grand. Comme me l’ont récemment souligné des spécialistes américains, les attaques de Bombay peuvent être réitérées dans n’importe quelle grande ville du monde. »
« La nature des attaques de Bombay rend plus important que jamais une répression totale du trafic de drogue international. Si vous stoppez le flux global d’héroïne, de cocaïne, de marijuana et des autres drogues illicites et dangereuses, vous asséchez la source principale de financement de ces forces narcoterroristes internationales », a t-il ajouté.
« Ce qui signifie d’aller contre George Soros et tout ce qu’il représente. Ce collaborateur assumé de l’hitlérisme, qui est aujourd’hui le plus grand promoteur de trafic de drogue en Asie, en Europe, en Afrique et dans les Amériques, est un fléau pour toutes les nations. Soros, un pion du Foreign & Commonwealth Office, est la personnification du contrôle britannique sur le trafic mondial de drogue et d’armes qui se monte à plusieurs milliers de milliards de dollars. En stoppant le trafic de drogue, vous faites non seulement disparaître le principal soutien logistique au terrorisme international et à la guerre asymétrique, mais vous tarissez l’une des principales sources d’argent des centres offshores anglo-hollandais de blanchiment tels que Dubaï ou les Iles Caïmans », a-t-il poursuivi.
« Alors ne me parlez plus du soi-disant terrorisme islamique ou d’ ‘islamo-fascisme’. Y’a-t-il des réseaux islamistes, pour la plupart financés par de l’argent saoudien, qui sont engagés dans ces actes de guerres asymétriques comme à Bombay ? Bien sûr. Mais si vous ne prenez pas le problème par le haut en vous en prenant directement aux sponsors britanniques de George Soros, s’en prendre aux réseaux utilisés par Soros ne vous mènera jamais au résultat escompté », a-t-il conclu.

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