mercredi 10 décembre 2008

L’ex-chef des services secrets pakistanais apelle à ouvrir l’enquête sur le 11-Septembre

Après l'invraisemblable, nouvelle et inutile intervention journalistique, cette fois sur France 2 dans Documents d'enquête, pour rappeler que le 911 coïncidait bel et bien avec la version officielle, on pourrait en avoir assez. Point du tout : c'est au contraire la preuve que le système est au plus mal s'il est contraint de resservir sans cesse la soupe nauséabonde de la propagande évidente (des mensonges, des amalgames, des déformations...). Sinon, personne parmi les pontes des médias ne se sentiraient obligés de repasser les plats autant de fois, dans autant d'émissions différentes, avec toujours les mêmes affabulations, notamment les postulats indémontrés et infondés présentés en tant que preuves d'autorité... Mais la meilleure réponse à opposer à ces fadaises reste encore de produire la démonstration des délires orientés dont font preuve les médias, caisse de résonance du pouvoir occidentaliste, avec cette série de témoignages relayés par CNN, la chaîne emblématique de l'information continue. Pour que CNN diffuse les témoignages autorisés d'un général pakistanais expliquant posément que le 911 découle de l'action conjointe des néo-conservateurs et des sionistes (pratiquement un pléonasme), il faut que la version officielle soit plus que sérieusement écornée et que l'on pense d'ores et déjà à une solution de rechange, qui incriminerait d'autres lampistes un peu plus crédibles qu'Oussama et sa bande de pirates aux bras cassés et qui dédouaneraient un peu plus efficacement les vrais responsables. Suivez mon regard...

http://www.voltairenet.org/article158707.html



"Interrogé le 8 décembre 2008 sur CNN par Fareed Zacharia, le général Hamid Gul a répété avec insistance que les attentats du 11 septembre 2001 avaient été ourdis par les sionistes et les néo-conservateurs.

Les États-Unis accusent le général Gul d’avoir maintenu jusqu’à présent des liens avec Al Qaïda, tandis que l’Inde l’accuse d’être impliqué dans les attentats de Mumbaï. Il a mis au défi Washington et New Delhi d’apporter la preuve de leurs allégations et a appelé le président élu Barack Obama à ouvrir l’enquête sur les réels commanditaires des attentats du 11 septembre.

Le général Hamid Gul fut le principal maître d’œuvre, aux côtés de la CIA et du MI6, de la lutte contre les Soviétiques en Afghanistan autour d’Oussama Ben Laden. Il fut directeur des services secrets pakistanais (ISI) de 1987 à 1989. Cependant, il se retourna contre les États-Unis lorsque ceux-ci appuyèrent en sous-main le coup d’État du général Pervez Musharraf, puis placèrent le Pakistan sous sanctions internationales. Principale personnalité militaire opposée à la dictature de Musharraf, il fut emprisonné par lui et joua un rôle déterminant dans son renversement.

Le 11 septembre 2008, de hautes personnalités politiques et militaires pakistanaises ont participé à Karachi au colloque « Terrorisme et paix globale », en présence du consul de Russie (au même moment, la première chaîne de télévision russe programmait une soirée sur le 11-Septembre autour du film du député européen Giulietto Chiesa).
Les nombreux orateurs se sont livrés à une vigoureuse charge contre l’impérialisme anglo-saxon. L’ancien président de l’Assemblée nationale Elahi Bux Soomro exposa les travaux de Thierry Meyssan sur les attentats du 11 septembre 2001. Le sénateur Nisar Memon, président de la Commission de la défense, analysa comment les États-Unis actionnent eux-mêmes le terrorisme pour justifier de leurs interventions militaires, y compris au Pakistan. Le juge de la Cour suprême Wajihuddin Ahmed (qui refusa de prêter serment au dictateur et fut candidat à la présidence contre lui) accusa la CIA d’avoir corrompu des personnalités pakistanaises (qu’il désigna nommément) et de manipuler les derniers événements tragiques qui ont endeuillé le pays.

Dans son ouvrage, L’Effroyable imposture 1, Thierry Meyssan révèle les négociations entre les États-Unis et les talibans ainsi que la préparation de l’invasion de l’Afghanistan antérieurement aux attentats du 11 septembre. Il s’appuie notamment sur le témoignage de l’ancien ministre des Affaires étrangères pakistanais Niaz Naik.

Né en Inde, Fareed Zacharia est un des experts états-uniens les plus réputés en matière de politique internationale. Il est rédacteur en chef de Foreign Affairs et de Newsweek. Il est administrateur du Council on Foreign Relations et un des piliers du Bilderberg Group. Soutien de Barack Obama, il avait été cité comme possible secrétaire d’État jusqu’à ce que Mme Clinton soit désignée.

CNN a décidé de procéder à plusieurs rediffusions de l’entretien avec le général Gul."

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