jeudi 4 décembre 2008

Le soutien britannique au terrorisme fait polémique dans la presse anglaise

Cette nouvelle est essentielle. Trop, c'est trop. Il y a des forces institutionnelles en Occident et en Grande-Bretagne qui estiment qu'après le carnage délirant du 911, la politique du terrorisme également baptisée guerre contre le terrorisme, est tout bonnement inacceptable. Il est vrai que la guerre contre le terrorisme est l'appellation millésimée que les stratèges occidentalistes ont trouvée pour baptiser d'un nom acceptable la création, l'éducation et la manipulation du terrorisme à des fins inavouables : celles de susciter la destruction afin de favoriser les desseins de l'oligarchie financière. Oligarchie : les (seuls) liens entre les services secrets de l'ISI, le Pakistan, l'Afghanistan, l'Arabie Saoudite cœur de la guerre contre le terrorisme et de la traque contre le soi-disant chef terroriste en chef Oussama montrent assez que l'Empire britannique s'est dissout politiquement pour mieux se réincarner économiquement en places-fortes financières, dont les paradis fiscaux sont les symboles transparents. Ce n'est qu'en comprenant cette oligarchie postcoloniale et néocoloniale, dont les cercles de décisions sont situés dans les réunions discrètes et feutrées des banques et des palaces, que l'on prend la mesure de la situation. La démocratie est un leurre, car l'oligarchie se sert des services secrets pour imposer sa domination et sa domination passe par de plus en plus de destructions et de prévarications pour conserver sa mainmise crapuleuse de pirates désespérés. Inexorablement.

http://www.solidariteetprogres.org/article4890.html


"Dans une tribune publiée par le Guardian de Londres, l’écrivain et journaliste, John Pilger, a vivement dénoncé la politique britannique de soutien au terrorisme islamique tout en soulignant l’hypocrisie du gala du Foreign Office pour les droits de l’homme. Après avoir énuméré de nombreuses atrocités commises avec le soutien britannique en Inde, en Iran, en Irak et ailleurs, Pilger écrit :

« Dans les archives et les bibliothèques britanniques, il y a des dossiers officiels et non-classifiés qui disent la vérité sur la politique britannique et les droits de l’homme (…) En ce moment, les « experts en sécurité », qui sont d’anciens militaires britanniques, nous rebattent les oreilles d’un ton moralisateur sur les évènements de Bombay, mais nous devrions rappeler le rôle historique de la Grande-Bretagne comme sage-femme de l’extrémisme violent dans l’Islam moderne, depuis l’ascension des Frères Musulmans en Egypte dans les années 50, en passant par le renversement du gouvernement démocratique d’Iran, et jusqu’à l’équipement en armes des moudjahiddines afghans – et futurs Talibans - par le MI6. L’objectif de cette politique était, et reste, la négation du nationalisme pour les peuples combattant pour leur liberté, et particulièrement au Moyen-Orient où le pétrole est « un enjeu vital pour toute puissance désireuse d’exercer une influence et une domination mondiale », comme le dit un document secret du Foreign Office de 1947. »

Pilger s’en prend aussi au rôle de BAE Systems et la politique britannique de vente d’armes aux pays africains les plus dévastés. « Qu’est-ce que [le ministre des affaires étrangères] Miliband va dire au gens qui souffrent de cette violence sponsorisée par la Grande-Bretagne ? Peut-être va-t-il parler, comme il en a l’habitude, d’une « meilleure gouvernance » pour les régions lointaines, alors que son propre régime a suspendu une enquête du Serious Fraud Office sur le contrat de 43 milliards de Livres entre BAE et la tyrannie corrompue d’Arabie Saoudite, avec qui les britanniques ont des « valeurs communes », comme l’a dit en 2007 Kim Howells, du Foreign Office ? »."


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