vendredi 14 mars 2008

Condensé arbitraire

Si je devais écrire un court texte, à la demande d'AtMOH par exemple, afin de convaincre le néophyte que la version officielle sur le 911 ne tient pas la route, je commencerais en préambule par rappeler que le 911 n'est pas un fait particulièrement atroce, mais heureusement isolé et dépassé. C'est un événement millénaire, qui engage l'humanité dans son ensemble pour les siècles suivants. Pis, c'est sans doute le premier événement à concerner à ce point l'humanité, puisque c'est l'événement qui annonce la mondialisation du Nouvel Ordre Mondial. En ce sens, le 911 est bien un acte fondateur et millénariste.
La version officielle tient lieu d'explication parce que le néophyte n'est pas au courant du détail des opérations. Il n'est pas tenu au courant, puisqu'une véritable chape de plomb s'est abattue sur les médias, qui ne relaient du 911 que la version officielle et relèguent immédiatement les versions contestataires au rayon des folies psychopathologiques et délurées. Pourtant, la version officielle ne tient logiquement pas la route. Il n'est nul besoin de recourir à des hypothèses, aussi séduisantes soit-elles, pour affirmer que les faits examinés avec attention prouvent de manière irréfutable que la version officielle est fausse.
C'est largement suffisant pour exiger la réouverture d'une enquête impartiale au nom des valeurs démocratiques et des Droits de l'Homme. Il n'est besoin que de rappeler trois faits essentiels qui remettent définitivement en question la version officielle et révèlent comment éviter les problèmes : si vous voulez éviter les problèmes, évitez de les aborder. Cette stratégie rhétorique est commode pour qui veut biaiser avec le réel et le recréer à sa guise.
Alors, ces fameux faits? J'y viens. J'ai choisi ceux qui pour moi étaient les plus indicatifs. Il y en aurait bien d'autres.
1) Ben Laden n'a jamais été inculpé pour les attentats du 911, omission déconcertante si l'on s'avise que c'est à cause de la culpabilité de ben Laden et d'Al Quaeda que l'Afghanistan (depuis octobre 2001) et l'Irak (depuis 2003) ont été attaqués et occupés par les forces américaines et leur coalition internationale. Si les mensonges concernant l'Irak, proférés en particulier par les officiels américains et anglais, notamment G. W Bush et Tony Blair, sont connus et reconnus (risques d'armes de destruction massive, collusion avec Al Quaeda...), il faut rappeler que l'attaque contre l'Afghanistan n'était pas davantage motivée, puisqu'elle se fondait sur la culpabilité assénée sans preuve de ben Laden et le refus des talibans de l'extrader (ben Laden avait trouvé refuge auprès du régime taliban en 1996 depuis son expulsion du Soudan).
2) Combien de tours se sont effondrées dans l'histoire de la construction de grattes-ciels? Trois. Le 911. Tout le monde a entendu parler des Twin Towers (WTC 1 et 2), qui se sont effondrées à 9 heures 59 et 10 heures 28 suite aux attaques terroristes par avions. Mais le WTC 7, séparé des WTC 1 et 2 par le WTC 5, s'est effondré en fin de journée, à 17 heures 20, d'une manière si suspecte qu'aucun organisme officiel n'a été en mesure d'expliquer cette chute édifiante (ni le NIST, ni la FEMA, ni le Commission officielle 2004, qui n'aborde même pas le sujet!). Aucun avion n'a jamais percuté le WTC 7. Il n'était la proie d'incendies que sur deux étages. Il s'est effondré sur lui-même, avec tous les signes d'ure implosion par démolition contrôlée (les fondations s'écroulent avant la façade, le milieu du bâtiment avant les murs extérieurs et des volutes de fumée sortent de la façade). Le propriétaire des WTC 1 et 2 s'appelle Larry Silverstein. C'est aussi celui du WTC 7. Il a reconnu lui-même, dans une interview à la chaîne PBS pour le documentaire America Rebuilds, en septembre 2002, qu'en accord avec les pompiers, le WTC 7 avait été démoli ("pull it"). Depuis, Silverstein est revenu sur ses dire, argüant d'une incompréhension. Problème : cette démolition n'aurait pu intervenir le 911, à cause des délais de préparation et des incendies. C'est donc que la démolition aurait été planifiée et préparée avant le 911. Au fait, Silverstein est propriétaire du complexe du WTC depuis avril 2001 et a fait introduire une clause d'assurance incluant les risques terroristes six semaines avant le 911.
3) Je choisis comme troisième argument évident l'opération Able Danger. On parle beaucoup moins d'Able Danger et pourtant c'est à mon avis une information capitale et définitive. Qu'est-ce qu'Able Danger? C'est une opération ultrasecrète d'infiltration des milieux terroristes par les services du Pentagone relevant du Commandement des opérations spéciales (SOCOM), dirigé par le général Schoomaker. Able Danger a été créé en octobre 1999 sur instruction du chef d’état-major des Armées, Hugh Shelton. Able Danger a été révélé au grand public par un article du New York Times en date du 8 août 2005. Le colonel Anthony Shaffer assurait la liaison entre ce programme et le renseignement militaire (Defense Intelligence Agency) en 2000. Selon lui, Able Danger était une opération hautement confidentielle de dix-huit mois, chargée de recueillir des informations sur le réseau terroriste al-Qaida au plan international, à l’aide de techniques de data mining (extraction de données). Lui-même avait vu les noms d’Atta et des autres pirates de l’air pour la première fois au milieu de 2000. Au mois de mars 2001, la direction de la DIA mettait fin au programme. Depuis, le récit de Shaffer a été confirmé par deux autres anciens collaborateurs de l’équipe Able Danger, le capitaine de Marine Scott Phillpott et un fournisseur civil du Pentagone, JD Smith. La Commission 2004 ne comporte aucune mention concernant de près ou de loin Able Danger, bien qu'un de ses membres, le directeur exécutif de cette commission Philip Zelikov, se soit rendu en Afghanistan en 2004 pour y rencontrer Shaffer, alors en poste là-bas, qui lui a donné un briefing détaillé. Or Zelikov devait déclarer plus tard que les informations qu’il avait reçues étaient «historiquement inintéressantes». Selon la Commission, les services de renseignement relevant du Pentagone n’ont jamais eu connaissance des agissements de Mohammed Atta avant le 11 septembre. Après les révélations de la presse, le 12 août 2005, Thomas Kean, le Président de la Commission, revenait pourtant sur ses propres conclusions en confirmant avoir reçu des déclarations qui convergeaient vers celles de Shaffer (en particulier celle du capitaine Scott Phillpott); mais que ses diverses investigations et demandes auprès du Pentagone n’avaient pas permis de les étayer. Le 26 août, le président de la Commission judiciaire du Sénat, le républicain Arlen Specter, a écrit une lettre au directeur du FBI Mueller pour lui demander de communiquer toutes les informations dont il disposait sur Able Danger. Le 21 septembre, l'audit réclamé à l’inspecteur général du Pentagone Thomas Gimble par le cabinet du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a été rendu public. Il niait catégoriquement que les déclarations de Shaffer soient fondées. Tous les documents relatifs à cette opération, archivés dans le bureau de la DIA de Shaffer, ont été détruits en septembre 2004 sur ordre de ses supérieurs. Le 17 février 2006, Shaffer a déposé une plainte contre sa propre administration, la DIA, au motif que celle-ci lui a empêché, à partir de 2004, de transmettre au Congrès les documents de nature à prouver ses dires. Une plainte désormais instruite sous l’autorité du juge Gladys Kessler. Mohamed Atta, le chef (présumé) des pirates présumés, faisait partie de cette opération, ainsi que trois autres pirates (présumés). Eh oui, j'ai gardé la meilleure information pour la fin : Able Danger prouve que quatre des pirates (présumés) étaient connus par les services de renseignement américain avant 2001. Dès la première arrivée de Mohammed Atta à New York le 3 juin 2000, il était repéré par ce système qui identifiait trois de ces contacts à Brooklyn, où il logeait.

Il y aurait bien d'autres points importants qui contredisent la version officielle. Tenons-nous en à ces trois points, en espérant qu'ils engagent à se renseigner davantage et à accorder la préférence au bon sens sur l'esprit moutonnier et servile. Si l'on récapitule :

1) les autorités américaines connaissaient l'existence des pirates de l'air présumés dès 2000 et pouvaient empêcher leurs éventuelles résolutions criminelles.
2) L'effondrement du WTC 7 indique à lui seul le recours à la démolition contrôlée en dehors de tout attentat terroriste. L'opération de démolition contrôlée n'a pu être préparée qu'avant le 911, d'autant que ce jour, du fait des attentats, le WTC 7 était en proie à des incendies.
3) Contrairement à leurs allégations assénées sans l'ombre d'un réel indice, les États-Unis ne détiennent aucune preuve de la culpabilité de ben Laden et d'Al Quaeda. Par contre, l'Afghanistan et l'Irak ont été envahis sous ce motif.

Réveillons-nous!

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