vendredi 7 mars 2008

La chute

Calomniez, il en restera toujours quelque chose.

"Bazile : - La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse! ... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable; puis tout à coup, on ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait?
Bartholo : - Mais quel radotage me faites-vous donc là, Bazile? Et quel rapport ce piano-crescendo peut-il avoir à ma situation ?
Bazile : - Comment, quel rapport? Ce qu’on fait partout pour écarter son ennemi, il faut le faire ici pour empêcher le vôtre d’approcher."

Je commence par publier la réponse de Marianne au premier billet d'humeur paru sur son site et signé par Bénédicte Charles. Le résultat est édifiant.


"Marion Cotillard : Marianne2 cible des adeptes de Thierry Meyssan.
Marianne2 a été littéralement pris d'assaut par des adeptes de Thierry Meyssan qui ont déversé leur haine et un flot de calomnies. Autant en profiter pour expliquer le pourquoi de cette publication.

Cinq cent cinquante et un commentaires et plus encore si l'on compte ceux engrangés par la reprise de l'information sur d'autres sites, comme ceux de Jean-Marc Morandini, lepost.fr, nouvelobs.com, etc. Presque un record ! C'est Bénédicte Charles qui pouvait être contente! Son article sur les propos de Marion Cotillard concernant le 11 septembre a connu un vif succès et a été repris par de nombreux médias. Apparemment, il a aussi retenu l'attention des lecteurs de Marianne2. C'est du moins ce qu'on se dit au premier abord. Sauf que…
Les Mariannautes aux abonnés absents
Sauf qu'à la lecture des commentaires, on ne reconnaît guère la signature des Mariannautes. A force de les lire tous les jours, on finit par les connaître pourtant tous par leur petit nom. Pas de bigorneau libre, pas de Cyrano, pas de cool Jimmy et autres George Glise. La liste des pseudos de ceux avec qui nous conversons par Web interposé est longue, mais cette fois-ci, une chose est sûre, à quelques exceptions près, ils ne sont pas au rendez-vous… En revanche, le ton des posts s'avère tout de suite très agressif. Des fans de Marion Cotillard ont-ils investi le forum ? La comédienne est talentueuse : après tout, il serait bien légitime que ses admirateurs soient venus prendre sa défense. Sauf que…
Marianne à la solde de Bush
Sauf que les commentaires haineux ou faussement naïfs viennent de quelques négationnistes acharnés. Les mêmes anathèmes reviennent en boucle : Bénédicte Charles serait la pire des journalistes, Marianne serait l'organe de la « pensée unique » et, surtout, on nous ment, on nous spolie, l'effondrement des tours jumelles le 11 septembre n'est que le résultat d'un vaste complot organisé par George Bush lui-même à grands coups d'explosifs. Est-ce d'avoir cité le nom de l'auteur de cette thèse, Thierry Meyssan, qui a attiré ses partisans ? Une chose est sûre : ils ont des progrès à faire dans l'art de la propagande. Les méthodes des négationnistes de passage ont la finesse de leurs propos, au point qu'André se demande pourquoi ils ne vont pas plutôt lire « National hebdo ou d'autres torchons d'extrême droite du même acabit ».
Marion Cotillard : Marianne2 cible des adeptes de Thierry Meyssan
Le père de Bénédicte Charles déçu
80% des messages ne sont pas signés d'adresses e-mail ou utilisent des mails bidons. Ils manient l'invective à répétition, sans beaucoup d'imagination, insultant grossièrement et nominativement. « Bénédicte Charles, un nom à ne pas retenir », selon Manu, « T'as vraiment rien à foutre Bénédicte Charles », dixit Charles, « Si j'étais Nicolas S, je lui dirais « Casse toi pauvre… » à Bénédicte Charles », lance Noy. L'un d'eux signe même « le père de Bénédicte Charles » pour lui conter combien il est déçu de son manque de professionnalisme ! D'un message à l'autre, émanant soi-disant d'intervenants différents, les mêmes attaques se déclinent. Et pour finir, ils finissent tous par bégayer les mêmes bêtises, prétendant de Marianne serait « détenue à 25% par le groupe Carlyle » (une thèse diffusée par un site pro-Thierry Meyssan et reprise par un certain Clem et nombre de ses « amis »), et ne serait qu'un valet de George Bush. Les Mariannautes savent bien que ces fanatiques perdent leur temps à débiter mensonges et anathèmes. Mais l'ensemble de leur prose donne à voir un tableau « hallucinant ». Au point que Fantie n'en croit « pas ses yeux ». Pourtant, si, Fantie, tout cela est bien réel : en 2008, il y a des gens qui, bien à l'abri derrière leur petit écran, prisonniers de leur peur panique du complot, ne craignent pas d'employer les moyens plus bas pour défendre la forteresse assiégée de leurs illusions. Manifestement, ils ne craignent pas le ridicule non plus.
Le précédent de Thierry Ardisson
Nous ne pensions pas, en exhumant cet interview de l'actrice, déclencher un tel torrent de réactions. Bien sûr, nous avons mesuré les possibles conséquences de cette publication pour Marion Cotillard, les Américains étant – on peut les comprendre - assez peu portés à la plaisanterie sur le 11 septembre. En réalité, notre logique est assez simple : le propos de Marion Cotillard est significatif d'une forme de dérive qui affecte les rangs de la gauche depuis quelques années. Il méritait, à ce titre, d'être rapporté, quelles qu'en soient les conséquences pour l'actrice. De plus, ce dérapage montre l'irresponsabilité du système médiatique. De même que l'intervention de Thierry Meyssan n'avait provoqué aucune réaction de la part de Thierry Ardisson, toujours en recherche de provocations (il avait dû s'excuser ensuite), les dires de Marion Cotillard n'ont pas suscité la moindre réserve de la part du journaliste qui l'interviewait ni d'aucune plume du bataillon de critiques télévisuels qui animent les rubriques culture ou télévision des médias. Bien sûr, l'émission de Xavier Desmoulin, et c'est ce qui fait son charme, est bâtie sur le registre de l'interview brute et sans commentaires. Mais tout de même, si demain, une personnalité de la nuit clame son amour des scientologues ou sa détestation des Arabes, la chaîne laissera-t-elle passer l'interview pour rester dans l'épure de la formule ? Une émission comme Strip-tease, sur France 3, est également fondée sur le document brut et l'absence apparente des journalistes. Mais elle est réalisée avec un énorme travail de montage qui aménage un propos au documentaire. Le contraire, précisément, de l'illusion consistant à offrir des images brutes prétendant restituer « la réalité » aux téléspectateurs. Plutôt que de menacer de poursuite les sites qui ont rediffusé les images de l'interview (ce n'est pas le cas de Marianne2.fr), la chaîne Paris-Première ferait mieux de s'interroger sur la signification de ses pratiques."

Le résultat est consternant aussi. L'affaire Cotillard est très intéressante en ce qu'elle exhibe de manière définitive et éclatante la vérité sur les médias. Voilà longtemps que l'on sentait une nette dérive dans les pratiques de ceux censés nous indiquer les faits. C'était de pire en pire : la recherche effrénée et exclusive de l'audience, le formatage people, le rachat par les mêmes groupes financiers ou bancaires... Maintenant, le point de non-retour est atteint. Les médias sont les relais des élites du système, certainement pas des contre-pouvoirs qui remettent en question les dérives des pouvoirs institutionnels. Point. Fermez le ban.
Ainsi de Marianne, qui aimerait tant se définir comme un journal subversif, mais sérieux; alors qu'il est faussement subversif et qu'il s'est aligné depuis longtemps sur les autres méthodes de la presse. Je définirai comme suit ces méthodes inquiétantes (car elles indiquent l'effondrement prochain du système) : cibler l'immédiat et le superficiel comme les sujets seuls de l'information et rejeter aux oubliettes les sujets graves, qui nécessitent des approfondissements urgents. Marianne est rebelle dans la mesure où elle attaque pour la galerie Sarkozy, mais elle roule en sous-main pour les mêmes intérêts de fond que Sarkozy. Avant de revenir au groupe Carlyle, il est décisif d'examiner un tant soit peu la réponse dont se fend Marianne.
Apparemment, la rédaction est vexée par le flot de messages reçus, dont le moins qu'on puisse oser est qu'ils ne sont pas tous en sa faveur (alors en outre que l'affaire est des plus anecdotiques). Il faut dire que l'insolence des plumes de Marianne atteint ici son paroxysme. En effet, le nombre impressionnant de messages démontre s'il en était besoin le divorce définitif et radical entre les élites et les masses. Celles-ci ont compris depuis belle lurette l'étendue du mensonge, en particulier le fait que les journalistes et les médias ne sont nullement des contre-pouvoirs, mais des relais du pouvoir. Alors, les journalistes de Marianne prennent acte à leur corps défendant du divorce et ne font que l'amplifier. Ils n'ont pas le choix. C'est la fuite en avant éperdue - et vogue la galère! Bientôt, il y aura le petit groupe des fidèles, qui relayeront la parole du pouvoir, et il y aura la majorité silencieuse et dégoûtée, qui s'inquiètera des dérives du mensonge - qui veut prendre la place de la vérité, alors que la vérité est inexpugnable (la vérité étant le réel...).
En attendant, les méthodes journalistiques corrompues s'étalent au grand jour. Comment s'y prennent les journalistes pour défendre leur démarche mensongère et détournée (eh oui, piratée est toujours le bon terme!)?
1) Citer à la barre des témoins respectables un des rares internautes à exprimer comme par hasard le même point de vue que la rédaction (et les journalistes).
2) S'en tenir à des reproches formels visant à discréditer qui permettent de ne pas aborder l'argumentaire de fond (c'est ainsi que les Internautes sont agressifs, mythomanes, extrémistes, j'en passe et des meilleures).
3) Déformer les propos, ce qui constitue la première entorse du journaliste. Après Bénédicte Charles déformant les propos de Cotillard (sur le mode : le 911 n'a pas existé, alors que Cotillard remettant en cause la version officielle du 911), la réponse aux Internautes contestataires et fort nombreux est renversante et sidérante : ils sont négationnistes/révisionnistes. On retrouve ici le mépris et l'arrogance des élitistes envers le public. Dans la bouche de la rédaction de Marianne, le reproche est d'autant plus savoureux que Marianne prétend se moquer des élites arrogantes. Mais ce n'est pas tout. Il faudrait souligner et rappeler l'incroyable morgue qui consiste à parler d'un précédent historique pour discréditer la vérité. Qu'est-ce qu'un négationniste? Au départ, c'est quelqu'un qui nie la Shoah, autrement dit la perversion mentale qui consiste à réfuter le fait historique par haine du réel (et des Juifs le plus souvent). Que dire? Que l'amalgame est lamentable? Sur le terme, il faut faire confiance à la vérité. L'insulter ne fait que la grandir. Mais on peut aussi observer que dans le cas du 911, le négationnisme consisterait à réfuter le 911. Réfuter la version officielle du 911 ne revient nullement à réfuter le 911 - ni la douleur des victimes.
4) La haine qui se déverse contre Meyssan est incroyable. Les centaines d'Internautes qui ont contesté le papier de Bénédicte Charles seraient ainsi des thuriféraires d'une secte dirigée par le grand gourou Meyssan. Quel pouvoir, ce Meyssan, pour disposer ainsi d'armées de combattants prêts à s'immoler sur l'autel de ses thèses négationnistes et haineuses! Plus sérieusement, si Marianne est de bonne foi, elle ferait bien de réfuter ces thèses soi-disant farfelues. Ah, au fait, petite précision : Marianne n'est pas prêt de le faire, parce que Meyssan n'a jamais fait que montrer en quoi la version officielle n'est qu'un grossier tissu de mensonges.
5) Le point névralgique (il y aurait tellement de basses attaques à relever que nous ne le ferons pas) tient dans le refus d'argumenter, de dire les faits, bref de faire le travail du journaliste. Les journalistes quand ils sont dans l'incapacité de répondre utilisent une vieille méthode, bien connue des terroristes (les cerveaux, pas les lampistes) : ils agitent un alibi ou un épouvantail pour servir de contre-feu. En l'occurrence, la question fondamentale consiste à savoir si la version officielle est juste ou non. Loin de répondre à cette question (et pour cause), les journalistes de Marianne impartis agitent de vieilles insultes qui les dispensent de répondre : les Internautes sont les supporters de Meyssan, ce sont des négationnistes, une terrible dérive sévit dans les rangs des extrémistes de gauche et de droite. Relever ce flot d'infamies montre à quel niveau de bassesses est tombée cette profession qui s'érige en juge moraliste et en instance de vérité dans la mesure où elle est dépêchée pour couvrir le mensonge.
Le mensonge, justement. L'incident Cotillard est fascinant en ce que l'hebdomadaire se prétendant décalé et différent des autres publications démontrent à quel point la presse officielle est verrouillée, au point que le système crée lui-même sa propre division de subversion à sa botte (de subversion systémique, comme dirait l'autre). Mais l'incident Cotillard/Marianne est malheureusement le signe éclatant qui indique que la presse est à jamais discréditée, qu'elle a atteint un point de non-retour et qu'elle s'est muée en outil de propagande, qui réagit aux contestations par des pétitions de principe mesquines et stéréotypées (calomnier et déformer la vérité pour instiller le soupçon) remplaçant les arguments.
L'intéressant est que le public ne marche pas dans la combine et signale qu'il n'est pas dupe. C'est le signe que le système corrompu a perdu d'entrée de jeu son combat. Ses mensonges et ses billevesées ne sont pas crues. Le drame est qu'aucune réaction ne vienne, de la part du troupeau mimétique. On préfère se boucher les yeux et se fermer les narines plutôt que de prévenir la chute du système. Sans doute cette réaction aberrante et atterrante provient-elle du fait que le mimétisme est l'apanage du plus grand nombre des individus et qu'il faut attendre que la parade émane de quelques originaux pour qu'elle remplace les valeurs du système moribond par d'autres valeurs, plus pérennes (pour un temps).
Raison pour laquelle les journalistes sont incapables de se remettre en question. Non seulement ils refusent d'examiner rationnellement et de manière argumentée les faits, mais ils se réfugient avec usure dans la calomnie et les faux semblants dès que le public, leur public, prétend les rappeler à leur devoir. La vérité est que les journalistes d'aujourd'hui sont d'autant plus formatés que le formatage leur ôte l'esprit critique et une bonne part d'intelligence. C'est ainsi que le système parvient à cautionner ses dérives. En la matière, la dérive est majeure : c'est la mutation des médias en tant que contre-pouvoirs aux médias en tant que relais de propagande. Mais il est aussi un motif moins corporatiste et élitiste à ce curieux aveuglement des journalistes et à ce peu d'empressement suspect pour la vérité.
C'est qu'il est toujours douloureux, surtout quand on veut faire partie des élites alors qu'on n'en fait pas vraiment partie (c'est le cas de toutes ces classes médianes, que l'on nomme souvent les bobos), d'affronter la vérité quand la vérité vous renvoie que l'ordre auquel vous faites partie, pour lequel vous avez consenti à tant d'efforts, cet ordre est mensonger, corrompu et moribond. Il est certain que cette réalité donne une claque au narcissisme et à l'amour-propre. Il est certain que cette raison psychologique et ontologique (le refus de la réalité quand la réalité constitue une menace d'ensemble) explique plus le déni que la plupart des explications apportées pour stigmatiser le mensonge. De la même manière qu'il est parfois impossible pour un grand malade d'affronter la réalité de sa maladie, il est souvent insupportable pour un individu membre d'un système (surtout quand il s'en croit un éminent représentant!) d'accepter que le système dont il fait partie est gravement malade et que les valeurs auxquelles il croit sont en voie d'anéantissement.
Bonne chance, messieurs les censeurs, c'est-à-dire ceux qui ont trahi l'idéal de la profession des journalistes. En attendant que vous répondiez sur le fond aux objections majeures sur la version officielle du 911 (pas seulement sur les Twin Towers, mais également sur le WTC 7, sur le Pentagone, sur l'identité des terroristes présumés, sur le fait que ben Laden n'a jamais été inculpé à ce jour pour le 911, sur l'absence de fondements juridiques et les mensonges proférés pour perpétrer les guerres d'Afghanistan et d'Irak, et sur de très nombreux autres faits, qui constituent une entrave majeure et grave à la Commission officielle de 2004), nous aimerions aussi que vous nous expliquiez en quoi le groupe Carlyle n'est pas votre actionnaire à hauteur de 25 % par l'entremise de M. Yves de Chaisemartin. Car je cite sur ce point la réponse de Reopen 911 à vos dénégations (apportées sans preuve, ni discussion, comme d'habitude et comme de juste) :
"La revue Marianne est détenue à 25% par Yves de Chaisemartin, conseiller pour le Carlyle Group. Cette multinationale fut pendant des années le fond de placement commun des familles Bush et Ben Laden. Son capital a aujourd’hui évoluée et on ignore qui le détient exactement. La proximité de Carlyle avec la Maison Blanche, conjuguée au fait que le groupe possède des intérêts dans l’industrie de l’armement, provoque bon nombre de controverses. Le cinéaste Michael Moore l’a notamment dénoncé dans son film Fahrenheit 9/11. Il considère que le Groupe Carlyle profite de manière directe des guerres en Irak et en Afghanistan".
Messieurs, il faut conclure, d'autant que la vérité presse. Le site Reopen 911 s'empresse de la servir sur un plateau. A chaque fois que les journalistes poussent des cris d'orfraies outragées dans leur honneur, il faut réclamer des faits, encore des faits, toujours des faits. Au lieu de créer des diversions, répondez aux objections qui accusent la vérité officielle de mensonges, cessez d'insulter de manière grotesque les contestataires en les assimilant à des mouvements de pensée discrédités et n'oubliez pas que les vrais négationnistes/révisionnistes dans cette affaire sont après tout ceux qui osent encore défendre le système et ses versions truffées de mensonges par des amalgames qui s'apparentent à du négationnisme/révisionnisme. Car le vrai défaut en l'occurrence des défenseurs du pouvoir revient bien à réviser le réel au nom des intérêts du système. Où l'on voit ce que le système veut cacher, par l'entremise de ses portevoix et portefaix. Le système est au plus mal, s'il est contraint de réfuter le réel au nom de se propres attentes (mais c'est ce que nous subodorions depuis le 911 comme acte révélateur de la crise systémique) :

"Face à l’anecdotique journalistique, le factuel oublié.
Alors que la presse peut faire ses choux gras de ce type d’information improductive (Affaire du SMS, etc), l’information factuelle est souvent occultée.
Ainsi, le Sénateur japonais Yukihisa Fujita du principal parti d’opposition japonais a remis en cause la version officielle du 11 Septembre 2001 au parlement japonais devant caméra de télévision soutenu par son parti, le 10 janvier 2008.
Une conférence internationale au Parlement Européen a eu lieu le 26 Février en présence notamment de Yukihisa Fujita, du député européen Giulietto Chiesa et David Ray Griffin : des journalistes italiens, de plusieurs pays, de simples citoyens, la télévision russe mais aucun journaliste français!
Et ce n’est pas faute d’avoir invité les 500 journalistes accrédités au Parlement européen ainsi que l’ensemble des professionnels français pour couvrir l’évènement.
Comment parler alors d’un travail journalistique équitable et objectif?
Qu’à cela ne tienne d’autres reprendront le relais puisque les journalistes ne veulent ou ne peuvent le faire."

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