vendredi 14 mars 2008

Voyage, voyage!

Au nom de la spéculation, imaginons et échafaudons des hypothèses.

Pour récapituler, je crois qu'il serait bon de séparer les différentes cellules qui ont intenté le 911. Si l'on prend pour exemple l'assassinat de JFK, on voit bien que les comploteurs d'un coup d'État agissent de manière compartimentée, de telle sorte que l'on ne parvienne jamais à remonter jusqu'à leurs noms. En fait, on y arrive toujours, mais seulement parce que les complots échouent toujours, en tout cas dans leurs attentes. Les résultats ne sont jamais ceux attendus, et ce fait est la preuve que les comploteurs agissent toujours en vue d'objectifs de la plus haute urgence, sans bien cerner la portée de leurs actes.
Dans le cadre de l'assassinat de JFK, l'opération se divise en cinq groupes : le groupe décision, le groupe réflexion, le groupe argent, le groupe camouflage et enfin le groupe action. On peut reprendre cette subdivision et cette classification, à condition que l'on ajoute une complexité abyssale et des myriades de divisions et de cloisonnements entre ces cellules. Ajoutons que ces cellules dans le 911 s'entrecroisent et se diffractent, ce qui rend ardu leur identification précise. Ici, tout est mouvant, louvoyant, bref différant. Je me lance à l'eau, en insistant bien sur le caractère conjectural de mon entreprise et en pariant sur le pouvoir de l'imagination. Que l'on me pardonne cet exercice de pur style.

1) Il est certain que des cellules actions sont les plus bas niveau du complot. Mais, pour faire succinct, il est tout aussi certain que le 911 est une opération sous fausse bannière, c'est-à-dire avec des fantoches immédiats, qui sont les accusés boucs émissaires, les Atta et consorts. Juste au dessus, on dispose des fantoches insaisissables d'Al Quaeda, avec à leur tête le Zorro wahhabite ben Laden. Je dis Oussama parce que sa fratrie est aussi nombreuse qu'illustre.
2) Il est certain que quel que soit leur degré d'implication (inexistant comme pour Oswald ou totalement mineur), les pirates de l'air présumés ont été utilisés pour des missions qu'ils pensaient accomplir autrement. Soit qu'ils estimaient avoir dupé leurs manipulateurs; soit qu'ils pensaient faire de simple missions de simulation mercenaire. En atteste le fait que l'on a appris récemment que l'un des terroristes présumés avait réservé pour les jours suivants le 911 plusieurs billets de vol.
3) Les hommes de main véritables étaient des professionnels très pointus et entraînés. Il est plausible que ces professionnels ne sortent pas directement d'institutions militaires officielles, ce qui augmenterait considérablement le risque de divulgation de leur identité. Sans doute sont-ce des mercenaires qui officient soit dans des groupes privatisés et qui sortent de formation militaire pointue; soit des mercenaires étrangers qui agissent pour la solde de ceux qui les payent - grassement.
4) L'implication des services secrets ne fait aucun doute, puisque nombre de services sont directement impliqués dans les exercices de simulation du 911, qu ont été détournés de leur but pour accomplir les attentats. Reste à savoir si les taupes des services secrets américains travaillaient pour des Américains. On peut en douter, mais il faut savoir que les services secrets attirent soit des tordus, soit des patriotes. La première hypothèse n'est pas à exclure. On se situe quelque part entre les cellules réflexion, camouflage et action.
5) Quant à ces taupes, elles sont situées suffisamment haut pour être capables d'activer des services et des procédures qui n'auront pas conscience d'agir pour l'objectif réel. C'est ainsi que nombre d'exécutants du 911 étaient des ignorants manipulés. Sans doute ceux qui ont activé les réseaux plus ou moins dormants et mouvants d'Al Quaeda; mais aussi des cerveaux brillants comme le colonel Shaffer de la DIA qui a confessé avec rage sa connaissance d'Atta et d'autres comparses dans le cadre d'Able Danger. Les cellules camouflage et réflexion ont ainsi pu travailler sans avoir vraiment.
6) La remarque précédente s'applique à toutes les taupes, soit à tous ceux qui ont comploté de près ou de loin. Si bien qu'il faut distinguer entre deux types de taupes :
a) les taupes averties et conscientes, qui ne sont pas très nombreuses et qui savent à peu près pour le compte de qui elles opèrent, sont des taupes issues de plusieurs centres de commandement : institutions militaires, politiques, services secrets, mais aussi bancaires/financières. Ces taupes ont montré leur existence indubitable le matin du 911, quand un appel au Secret Service a lancé de manière ultracodée : "Angel is next". Des sources font état aussi d'une revendication transmise à la Maison Blanche. Sans doute des officiers et des hauts fonctionnaires, peut-être même des hommes politiques. Ce sont des membres des cellules surtout réflexion.
b) les taupes qui estiment faire un travail pour une raison qui diverge de la réalisation effective. Ces taupes sont cependant conscientes d'effectuer une mission confidentielle et plus ou moins interdite. A ce niveau, on trouve une centaine de personnes. Ce sont des membres de cellules oscillant entre la réflexion, le camouflage et l'action.
c) les purs lampistes, qui sont totalement dupés (on revient aux lampistes de départ).
Toutes les taupes ont pour point commun, un peu comme les animaux du même nom, de croire qu'elles maîtrisent leurs opérations, alors qu'en fait elles sont manipulées. Si elles étaient les vrais cerveaux, elles ne seraient plus des taupes! Les décideurs ne sont donc pas des taupes...
7) Osons une hypothèse encore plus hypothétique que les autres : probablement que le commandement des taupes se situe au niveau du gouvernement fédéral, mais pas en tant que gouvernement fédéral : en tant que taupe(s) persuadée(s) d'agir au nom d'idées ou d'intérêts partagés. Le politique décide dans la mesure où la décision ne lui appartient pas, pas plus que la réflexion. Ne lui reste que le camouflage, ce qui donne un avatar un peu maigre et frustrant au final et en dit long sur la décrépitude du politique...
8) Il est probable que cette opération n'ait pas été montée par des Américains seulement. Certes pas des patriotes, mais des purs Américains non plus. Il faut élargir et ouvrir la brèche vers des éléments détestant l'Amérique et y exerçant une influence considérable, au point d'influer sur les décisions les plus éminentes et les plus secrètes. Dès lors : des éléments proches des éléments américains sus-mentionnés et appartenant à des pays islamistes (Arabie Saoudite, Pakistan...); au Royaume-Uni (services secrets et conseillers politiques notamment); à d'autres pays anglo-saxons (ont été mentionnées à cet égard la Nouvelle-Zélande et l'Australie); bien entendu à Israël. Encore faut-il spécifier que de même que les groupes américains sont des factions, les groupes visés sont à chaque fois des factions dissidentes, qui à aucun moment et en aucun cas n'agissent pour le compte de peuples ou d'institutions. Finalement ces factions ou groupuscules sont très hétéroclites et n'ont pour point commun que de partager l'enthousiasme désaxé envers la mondialisation et l'élitisme que le Nouvel Ordre Mondial (mention par de nombreux politiciens de par le monde) induit. Ces groupes sont de faux décideurs, des décideurs dupés et bernés.
9) Il est certain, au vu de l'aspect disparate et hétéroclite du puzzle rassemblé par les observateurs et analystes lucides et chevronnés (les deux vont souvent de pair et par paires), que l'organisation du 911 repose sur une préparation aussi stupéfiante que de longue haleine : plusieurs années, voire plus de 10 ans (certains parlent des années 80 comme point de départ à la réflexion monstrueuse). Dans ces conditions, il est certain qu'il fallait bénéficier de structures d'État (comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou Israël, à titre de supputations), mais qu'il fallait une cellule de réflexion qui soit en mesure de s'appuyer sur une longue expérience en matière de terrorisme et de manipulation (false flags). Ces cerveaux experts et brillants supervisaient les opérations au point que les plus hautes taupes étaient sous leurs ordres invisibles. Bien entendu, les taupes extrémistes estimaient compter sur de bonnes raisons, mais ces raisons tiennent avant tout à la conjonction d'intérêts économiques (les armes et le pétrole) et idéologiques (l'Occident). Tandis que les cerveaux sont habitués aux actions terroristes en ce que c'est le meilleur moyen :
a) d'agir de manière impunie et habile.
b) de parer à l'épuisement du système par la destruction.
Les cerveaux sont des grands partisans de la destruction et c'est en cela qu'ils sont supérieurs aux hautes taupes tapies dans le monde anglo-saxon, au sens large de son influence remontant à l'Empire britannique. Leur supériorité vient de leur plus haut degré de conscience et d'initiation. Les cerveaux estiment être en haut de la pyramide, en tout cas ne plus être manipulés. Ils sont de ce point de vue au carrefour de l'action et de la prospection réflexive. Ajoutons que ces cerveaux sont des terroristes impénitents et convaincus et qu'ils figurent dans les rangs du sionisme et du fondamentalisme au sens large. C'est ainsi que l'on peut penser à des dirigeants discrets du sionisme fondamentaliste et immanentiste (au sens très large du terme, qui implique ainsi les cercles chrétiens sionistes), certainement pas des va-t-en guerres excités et belliqueux, mais plutôt des personnages discrets et jouissant d'une bonne réputation (s'ils sont d'aventure connus du grand public).
10) La complexité du 911 tient à l'éclatement des cellules et au fait que les véritables commanditaires passent aussi pour d'éventuels sous-fifres, notamment auprès des hautes taupes. Je pense bien sûr aux financiers, à l'aveuglement des exécutants, qui ont vite fait d'estimer qu'ils influent plus que ce qu'ils accomplissent vraiment. Mais je pense aussi que les milieux de la finance sont ceux qui permettent le plus les transactions opaques et les règlements presque invisibles, entre les fonds anonymes, les paradis fiscaux, les chambres de compensation et les arrangements oraux. Si bien que les financeurs sont les décideurs dans la mesure où ils sont éclatés et que c'est une chaîne d'intermédiaires descendant en cascades incalculables et invérifiables.
a) Il doit y avoir bien entendu les gens du pétrole, les gens du Texas, puisque le pétrole et le Texas font bon ménage et que les deux se retrouvent au niveau mondial dans l'invasion de l'Afghanistan et de l'Irak.
b) On compte aussi les banquiers des banques d'affaires (certaines) et des grandes banques internationales solidement implantées entre la City et Wall Street.
c) Tout en haut, ceux qui détiennent le pouvoir monétaire et bancaire, qui ont des connexions très fortes avec les milieux du sionisme fondamentaliste et dirigiste et qui sont des apatrides régnant sur l'ancien Empire britannique. D'une certaine manière, ce sont ces individus qui auraient alors perpétré le 911 et ils pourraient être désignés comme les vrais maîtres d'oeuvre de ce maléfice répugnant. On pourrait prétendre que les maîtres de la mondialisation sont les commanditaires du 911. De ce fait, les décideurs sont insaisissables et quasi anonymes puisqu'il en revendique rien et ne recherche pas la reconnaissance identitaire.
P.S. : j'ajoute que l'examen topologique montre que le 911 appelle une filiation troublante avec deux États américains : la Floride et le Texas. C'est en Floride que l'on trouve nombre de pirates présumés travaillant sur des bases militaires. La Floride est dirigée par Jeb Bush qui est un personnage plus important que W. C'est en Floride que W. a obtenu son investiture de 2000 (avec 60 000 voix supprimées!). L'État de Floride est dirigé par un Bush, dynastie texane. C'est au Texas qu'a eu lieu l'assassinat de JFK et il faut percevoir les Bush comme une franchise plus que comme des personnages nommément importants.
P.S. 1 : la mention insistante de forces sionistes fondamentalistes et immanentistes se fonde notamment sur deux faits :
- l'arrestation de cinq agents travaillant pour le Mossad et exprimant bruyamment leur joie après l'effondrement des Twin Towers, preuve que les services secrets israéliens étaient largement au courant de l'opération.
- Les SMS avertissant des attaques, envoyés plusieurs heures avant les attentats sur le système de messagerie instantanée d'Odigo (contrôlée par le Mossad?) sont une autre preuve de la connaissance anticipée israélienne (information notamment relayée par Éric Laurent).
P.S. 2 : l'affaire Yamama donne lieu en ce moment à un procès retentissant autour de la BAE. Ce procès est capitale parce que :
- le juge chargé de l'enquête a déclaré que le gouvernement de Blair avait un pistolet braqué sur la tempe pendant ces années terribles. Qui a le pouvoir de laisser peser une telle menace sinon les milieux financiers de la City?
- l'enquête BAE implique l'Arabie saoudite comme pourvoyeur d'un magot d'environ 70 milliards de dollars sur trente ans.
- le prince Bandar, ambassadeur des États-Unis (curieusement jusqu'en 2003) serait impliqué tant dans l'affaire BAE (il aurait touché environ 1,5 milliard d'euros) que dans les attentats de Londres et du 911 (sa femme a versé de l'argent à certains pirates présumés et à des milieux proches).
http://www.geopolitique.com/criminalite/les-proprietes-du-prince-bandar-abritent-elles-les-commissions-illicites-de-bae-961.html
Cette affaire montre l'implication du fondamentalisme islamiste et la nature apatride et mondialisée et des élites islamistes qui collaborent depuis longtemps au terrorisme international, par le biais du pétrole et du pouvoir qu'il confère. Est-il besoin d'ajouter que l'or noir est la meilleure devise depuis cinquante ans pour conjuguer influence politique et surtout pouvoir financier au plus haut niveau des investissements et des placements? Que les islamistes apparaissent comme les faire-valoir de commanditaires judéo-chrétiens et peut-être exclusivement sionistes fondamentalistes?

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