mardi 11 mars 2008

Cul de sac

Spéculation.

Pourquoi les véritables auteurs du 911 ont commis le 911? Cette question est capitale une fois que l'on s'est mis en peine de comprendre que l'incompréhensible n'était pas survenu (les auteurs sont ben Laden et ses sbires d'al Quaeda, dans une mauvaise parodie de la secte du Vieux de la Montagne), ni que le vrai auteur est le trop prévisible État américain (en particulier l'Administration de l'horrible W. et sa clique de va-t-en guerres néoconservateurs et ultralibéraux, qui sont le meilleur moyen pour arrêter l'analyse à mi parcours et ne pas débusquer les vraies raison d'un pareil jeu de massacre)). Car il faut bien un mobile et un sacré aiguillon pour fomenter pareil complot!
Ce sont les grands banquiers et les hauts financiers perdus quelque part entre la City et Wall Street (et ailleurs en Europe, et ailleurs dans le monde de la haute finance et de la grande banque!) qui ont fait le coup. Ce sont ceux qui spéculent les milliards et les milliards de dollars, ceux qui jouent chaque jour des sommes folles, si considérables que le commun des mortels ne pense même pas à considérer ce que représentent des sommes aussi élevées. Ce n'est pas le lieu de revenir ici sur les raisons de cette hypothèse. J'en profite pour insister sur la différence capitale entre les faits et les hypothèses : il est irréfutable que la version officielle est une galéjade; l'hypothèse que je présente est aussi sérieuse qu'elle reste ce qu'elle se prétend être - une hypothèse.
Pourquoi des grands financiers, des pontes de la grande banque se sont-ils soudain mis en peine de réunir des milliards de dollars pour fomenter les attentats du 911? C'est la somme nécessaire à leur édification. Se rend-on compte de la logistique militaire et structurelle que nécessite l'élaboration d'un pareil événement? Les années de prévisions, de plans, d'élaboration qu'il a fallu aux cerveaux dévoyés dévolus à cette opération? Ce n'est pas une mince affaire que de préparer ces attentats. Depuis une grottes, c'est une absurdité comique, un gag de vaudeville empli de surnaturel et de merveilleux! Non seulement il faut élaborer le scénario de ces attentats proprement dits; mais il faut encore justifier ces attentats.
Et là, les faibles d'esprit qui refusent de considérer les faits qu'on leur présente sous prétexte que ces faits divergent de la version officielle (principalement les journalistes propagandistes, mais aussi tous les moutons qui n'ont jamais fait que suivre le guide, y compris quand il leur montrait le chemin de l'ornière, voire du précipice) ont emboîté le pas aux propagandistes. Ce qui est incroyable mérite d'être cru : la version officielle du 911 a cautionné les attentats les plus inacceptables de toute l'histoire moderne. Les plus symboliques aussi, car ils annoncent la chute de l'Occident en prétendant le sauver.
Mais c'est une autre histoire. Revenons à nos cerveaux du 911. Il a fallu financer les attentats (les cellules action et logistique); mais il a fallu aussi s'assurer que les faits seraient escamotés, retouchés (comme une vidéo truquée) et que l'Hyperréel prendrait le contrôle du réel. Il a fallu en quelque sorte activer aussi les cellules propagande du 911. Si elles ont fonctionné aussi bien, c'est que le 911 n'est pas que le coup de quelques tordus (comme le laisse accroire la complaisante version officielle). Quitte à se boucher les yeux et le nez, autant que ce soit pour le résultat maximal! Avec cette version, l'Occident s'en tire à peu de frais, sans examen de conscience.
Malheureusement, je crains que ce ne soit l'exercice inverse qui soit nécessaire : la propagande a fonctionné parce que l'Occident était gangréné depuis longtemps par l'acceptation de règles du jeu légitimant le mensonge et la manipulation. Il n'est besoin que de citer ici l'assassinat de JFK et l'omerta qui s'en est suivie trente ans plus tard. Pourquoi persiste-t-on à se taire, si ce n'est parce qu'on en veut surtout pas prononcer le nom des coupables et comprendre la pourriture du système? Qui s'est suffisamment ému de cet assassinat au point de rejeter fermement la version officielle du lampiste de service assassiné à la sortie de sa garde à vue? Qui a osé l'évidence, maintes fois assénées par des témoins qui tremblaient pour leur vie : que le vice-président devenu président par la suite était certainement dans le coup?
Qui a protesté contre les dérives lentes et implacables du système? Les privatisations inquiétantes? La disparition revendiquée de l'État? La corruption effrénée et antidémocratique? Le mensonge politicien? La manipulation médiatique? Qui s'est suffisamment opposé à la politique hypocrite de l'Occident dans les fameux pays du Tiers-monde? Personne n'a rien dit, si bien que le 911 n'est jamais que le couronnement de cette gigantesque mascarade qui consiste à légitimer aux élites occidentales toutes les prédations et tous les coups fourrés pour s'assurer de leur toute-puissance et de leur mainmise.
D'ailleurs, s'il est certain qu'envisager le 911 dans son seul spectre événementiel confine à la caricature réductionniste, j'estime qu'il faut remonter à la découverte du Nouveau-Monde et aux Traites négrières pour comprendre ce qui s'est passé. C'est à cette époque que les marchands (du temple) ont pris le pas sur les religieux. C'est à partir de ce moment crucial qu'ils ont pu mettre en place leurs armes, les Lumières, la culture, la laïcité, la démocratie, les Droits de l'Homme, l'ONU, les institutions internationales et financières...
Oui, j'estime qu'il est lucide d'expliquer le 911 comme le point paroxystique découlant d'un ensemble de comportements et de considérations que l'on peut nommer impérialisme occidental et qui se singularise dans le colonialisme. De ce point de vue, la mondialisation n'est jamais que l'achèvement auquel prétend parvenir le colonialisme occidental bien compris. Le colonialisme se trouvait-il injustifiable du point de vue de ses propres Lumières? Lui reprochait-on non sans raison son côté inquisiteur et violent? La caution de la démocratie apportait un argument incontestable à ses bonnes intentions.
Aujourd'hui que l'on mesure ce que la démocratie signifie (envahir l'Irak et l'Afghanistan; contrôler le monde), on se montre soudain plus modéré avec les esprits étriqués et conformistes qui vous expliquent que la démocratie n'est jamais que le moins pire des régimes. Voire. En tout cas, l'Occident, singulièrement ses fameux contre-pouvoirs, n'ont rien trouvé à redire quand les Guerres mondiales se sont mises en place. Pas plus que des voix vraiment influentes ne se sont récriées au scandale et à l'ignominie quand le néocolonialisme a prétendu mettre un terme aux exactions du colonialisme et remplacer le colonialisme par la Démocratie et la Justice.
Les anciens colonisés ont vite compris de quel bois se chauffait les anciens colons : désormais, c'était au nom du Bien qu'on les spoliait, qu'on les asservissant et qu'on leur mentait. Dès lors, le 911 n'est jamais que le couronnement de la mascarade et il n'y a pas lieu de s'étonner de son acceptation hypocrite et du consensus mou qu'elle génère. Il serait plus aisé de constater que ce sont les marchands (du Temple) qui ont profité de ce qu'on nomme maintenant la mondialisation, c'est-à-dire le couronnement du colonialisme et du néocolonialisme. Ce sont les banquiers et les financiers qui entendent aujourd'hui imposer leur fameux Nouvel Ordre Mondial, soit la marque derrière laquelle se tapit le religieux de l'immanentisme, la réfutation de la politique et de la religion et son remplacement par l'objet et le marché rationnels des Hommes.
Le 911 n'est pas si étonnant quand on essaie de le replacer dans son contexte : il n'est jamais plus qu'un peu plus virulent et explicite que les autres événements. Que signifie le 911? Que les maîtres du monde sont aussi les promoteurs d’une méthode qui ne fonctionne pas. Cela fait un bon bout de temps que des voix discordantes le font savoir, mais le plus choquant n'est certainement pas le colonialisme ou l'esclavagisme, qui ont toujours existé (ou presque) dans l'histoire humaine. Le plus choquant est le fait de tout vouloir transformer en objets (de consommation et de profit). A force d'expliquer que cette manière de fonctionner n'était pas plus viable que pérenne, on en arrive à la conclusion que l'homme va disparaître s'il continue à se prendre pour le maître des choses et du réel.
Mais les financiers et les banquiers ne font jamais que poursuivre leur logique jusqu'au boutiste. Comment peut-on attendre du bon sens d'individus qui conçoivent clairement le monde comme un donné fini sur lequel on doit exercer une domination impitoyable si l'on veut vivre sa vie convenablement? Le plaisir nietzschéen s'expliquerait ici par la déformation de la volonté de puissance en asservissement. Je sais qu'un jour le nom de Nietzsche sera associé effectivement à quelque chose de terrible, mais ce n'est pas le moment de débattre de cette perspective. Ce qui importe ici, c'est que la mentalité des maîtres actuels du monde est fondée sur la domination du réel perçu comme un donné intangible. Et l'on s'étonne que ces gens vantent l'élitisme? L'on a du mal à croire que les masses se laissent séduire par ces discours de maîtrise et de prospérité sans se rendre compte que la méthode finie ne peut mener qu'à des perspectives finies (comme leur nom l'indique) : c'est-à-dire à l'appauvrissement du donné, de plus en plus exploité, jusqu'à implosion.
Le pire, c'est que cette perspective nous dévoile pourquoi les financiers sont les maîtres du monde :
1) Ils contrôlent la politique, qu'ils asservissent.
2) Les médias comme par hasard sont tombés dans leur escarcelle de manière inquiétante depuis quinze ans.
Le 911 n'est pas survenu par hasard, tant s'en faut. Les médias n'ont rien dit parce qu'ils sont la chambre de propagande (je n'ai pas dit de compensation) d'un système aux abois. C'est en effet ce qu'il faut distinguer dans le geste du 911. C'est un geste de désespéré. Ceux qui y discernent une tentative aussi odieuse que dominatrice se trompent. Le 911 signifie clairement que ceux qui ont perpétré le coup sont à l'article de la mort violente. Il faut être dans la situation du désespoir pour agencer le 911. Le 911 signale que le système est en fin de course et qu'il est contraint à ce genre d'expédients pour essayer de s'en tirer.
Les financiers doivent être au plus mal pour monter ce genre d'opérations qui les contraint à s'exposer et leur coûte une crédibilité terrible. Il faut qu’ils se trouvent sur la corde raide et qu'ils n'aient plus le choix pour prendre de tels risques. Un bon financier est un financier invisible. Non que cette clique de spéculateurs d'un genre nouveau (spéculation économique et non métaphysique) soit miséricordieux, tant s'en faut, mais qu'elle soit préoccupée par leur horizon barré à court terme. Ils ont fait comme d'habitude le choix du court terme et le pari perdu : après moi, le Déluge... Ce n'est pas ainsi que les choses se passeront. Popper a bien raison de noter que les auteurs de complot ne maîtrisent pas leurs actes et que leurs complots retournent contre eux.
Pour qui veut comprendre les mobiles du 911, il faut d'abord commencer par observer que les financiers et les banquiers qui manipulent ne maîtrisent certainement pas leur manipulation. Ils sont pourtant dans de nombreux coups fourrés depuis leur hégémonie à la fin du dix-huitième siècle. A chaque fois qu'ils gagnent en puissance, ils gagnent en fait en faiblesse. A chaque fois qu'ils prennent du galon dans le pouvoir, ils admettent qu'ils approchent de leur fin et de leur terme. A chaque fois qu'ils complotent, ils sont contraints de hausser d'un ton ou d'un degré et d'apprêter leurs dernières cartouches.
Soyons bien clairs : les complots ne cessent d'aller crescendo. La politique de l'escalade est nécessaire à la pérennité du système dans un système qui ne parvient qu'à détruire pour se sortir de l'épuisement qu'il génère. Le vingtième siècle a été un siècle de crimes de masse. C'est parce que le système est contraint de fomenter des crises terribles pour se sortir provisoirement de l'ornière qu'il recourt à ce genre d'hécatombes. Même aux temps de la Guerre Froide, avec l'opposition des deux blocs, les complots étaient légions dans la patrie de l'Oncle Sam. C'est que la démocratie libérale a besoin d'éliminer les menaces contre son propre système. L'effondrement du bloc communiste fut salué comme une chance. Il n'en était rien.
Au contraire. L'hyperpuissance est désormais seule à se débrouiller avec une équation aussi simple qu'insurmontable : son système n'est pas viable, encore moins maintenant qu'il est privé d'oppositions. Poursuivre le système, c'est foncer dans le mur la tête baissée; et il est impossible de le modifier sans changer définitivement de système. Les financiers sont contraints de trafiquer un programme qu'ils dominent d'autant plus que ledit programme répond de moins en moins et s'avère totalement déficient.
Que font-ils? Ils font ce qu'ils peuvent du moment qu'il n’est pas question pour eux de céder leur pouvoir et de capituler. De toute manière, ils savent ce qui les attend. Leurs turpitudes seront mises à jour tôt ou tard et ils devront payer au prix fort leurs manipulations croissantes depuis deux siècles. Les financiers sont au pied du mur et ils n'ont d'autre choix que d'accélérer en apercevant le mur qui se présente devant eux et qui les menace. Le système qui les a mis au pouvoir est le système qui a fomenté les Révolutions pour la démocratie, c'est-à-dire le système qui prépare depuis le colonialisme le stade terminal de la mondialisation. La mondialisation n'est pas la pacification du monde, mais le processus de destruction qui s'amplifie : les deux guerres mondiales sont bien les événements qui ont accouché du processus terminal.
Désormais, l'avènement de la mondialisation signifie non pas que le processus est réussi et que la guerre est finie, mais que l'épuisement du système est à son stade le plus élevé. Il n'est nul besoin d'ergoter sur le réchauffement climatique pour avancer la preuve décisive : la disparition prochaine du pétrole (un siècle et demi pour être généreux). L'or noir illustre de manière métonymique l'anéantissement du système. Sans pétrole, plus de carburant pour le système. La guerre ne sert plus à rien, puisque la fonction de la guerre était de tendre vers le rapprochement des peuples et la mondialisation. Les guerres mondiales ont achevé ce processus. Désormais, le processus semble d'autant plus satisfaisant qu'il signifie en vérité que le système va se retourner contre lui.
Quel est le système du système? Quel est son fonctionnement? Le système fonctionne par destruction pour stimuler l'épuisement croissant qui gagne son donné. Depuis que le système a achevé sa croissance cohérente (le stade de la mondialisation), il est en fait d'autant plus épuisé qu'il n'est plus capable de trouver un sens à sa croissance. Il est contraint de détruire des parties de lui-même pour essayer d'exister (encore un peu). Depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, on aimerait que la paix ait succédé à la barbarie nazie. L'opposition entre l'atlantisme et le communisme a certes permis de contenir l'évolution du système vers sa disparition prochaine. Mais l'effondrement du communisme a précipité le processus.
L'unicité du système ne signifie sa cohérence que dans la mesure où le système est arrivé au stade terminal de son épuisement. En réalité, voilà longtemps que le système atlantiste laissait des signes évidents que sa viabilité était conditionnée par l'opposition (le communisme). En tant que tel, l'atlantisme n'était pas viable. Je ne citerai que les assassinats ciblés de personnalités aux États-Unis, qui montrent si besoin en était que les signes avants coureurs de la crise actuelle en sot nullement le fruit du hasard. Il faut être aveugle et fermer les yeux pour ne pas considérer que l'assassinat de JFK et son traitement médiatique sont les avertissements qui annonçaient le 911 et l'invraisemblable omerta en Occident.
Il reste à comprendre que l'effondrement du communisme a précipité la chute de l'atlantisme. Les deux ennemis n'étaient que les deux côtés de la même médaille. Ils se soutenaient et se limitaient mutuellement. L'effondrement de l'un annonce celui de l'autre. La toute-puissance de l'atlantisme unique signale en fait que l'atlantisme est seul dans son épuisement. L'atlantisme est en fin de course. Plus l'atlantisme s'épuise, plus il a besoin d'augmenter les doses de destruction et de domination. Doses continues (la domination de l'Occident sur le reste du monde); doses ponctuelles (les irruptions de violence). Le 911 n'est jamais que la gradation d'un processus de violence qui a commencé bien plus tôt. Raison pour laquelle il est si peu de gens pour le dénoncer - et tant pour contester cette légitimation.
Il reste à saisir que le cadre du 911 explique très bien le 911 avec une grille de lecture conditionnée par le prisme de l'épuisement. Les banquiers et les financiers sont tout sauf des imbéciles. Ils savent qu'ils ne sont parvenus au faîte de leur puissance que parce que le système s'effilochait et s'effondrait. Le financier ne peut dominer que dans un système bancal et mal en point. La domination d'un banquier est toujours délétère et mortifère. Les banquiers n'ont fait le 911 que parce qu'ils n'avaient pas le choix. C'était soit ce séisme, soit leur évincement. Et ça, il n'en était pas question. Les banquiers sont comme les charognes : ils ne pointent le bout de leur museau que dans les prémisses d'une crise majeure. Ce n'est qu'à la suite d'un long processus qu'ils en sont arrivés là. Les banquiers n'ont pas de morale.
Mais ce ne sont pas des désaxés qui ont intenté le 911. Ce n'est pas pour le plaisir sadique et pervers de jouir du spectacle de la souffrance et de la mort que le 911 a été intenté. Ce n'est pas un acte commis par des extrémistes et qui ne touchent qu'indirectement les fondations du système. Le coup ne vient que parce que le système est directement touché et que ses fondations sont directement menacées. C'est un acte de désespoir pour tenter de sauver ce qui ne peut l'être. En voulant sauver le système par un coup d'État maquillé en acte de terrorisme, les cerveaux du 911 ne se sont pas rendus compte qu'ils aggravaient encore leur cas et qu'ils accéléraient le processus de délitement et de décomposition. Qu'espéraient-ils? Que le fait de lancer la guerre contre le terrorisme contre un ennemi fabriqué par leurs soins changerait la donne? Plus sérieusement, le 911 signale que :
1) la mondialisation n'est certainement pas le havre de paix et de bonheur que la propagande atlantiste nous vend. Elle signale et révèle surtout la crise terrible du système.
2) Les méthodes employées par les banquiers résultent de l'imagination de banquiers (cadenassage du système et évincement du réel). C'est dire que ce ne sont certainement pas les financiers de la City ou d'ailleurs qui nous sortiront de la crise. Ils nous y précipiteraient plutôt.
3) La crise est due au manque d'extériorité (l'extériorité n'est pas l'ennemi, n'en déplaise à Schmitt, l'ami des néoconservateurs atlantistes). Le seul moyen de retrouver de l'extériorité, c'est de partir à la conquête de l'espace. Les financiers sont les ennemis du genre humain en tant que colosses aux pieds d'argile. Ces vautours ne surviennent que comme oiseaux de mauvais augure, par temps de crise. C'est à cause du système en voie d'extinction que ces maîtres dévoyés et inaptes surgissent. C'est aux peuples de trouver les fondements viables et sains qui les prémunissent de pareils prédateurs; On ne demande pas à un fauve d'être herbivore. . En guise de quoi, les maîtres changeraient, la religion retrouverait sa suprématie et la politique prendrait le pas sur l'économique. La responsabilité des masses moutonnières et dépolitisées/décérébrées est lourde.
A tous ceux qui prétendent que l'ultralibéralisme actuel, soit l’atlantisme ou l'occidentalisme de la mondialisation constituent les seuls solutions viables pour l'humanité, il faut rétorquer que cette solution n'est pas pérenne du tout et que surtout, surtout, l'alternative existe. C'est l'espace, seul refuge de l'espèce. Car on trouve toujours des sinistres cyniques pour vous susurrer sirupeusement contrits qu'il n'est d'autre voie qu'un système bancal et branlant. Et tant pis si ledit système est au bord de la faillite et de l'implosion. Répétons-le, martelons-le, combattons sans relâche : l'espace sauvera le genre humain, tandis que les conséquences du 911, cette mondialisation hypocrite et perverse, nous couleront comme le Titanic. Avec les félicitations de l'équipage et les hourras du capitaine. I say what?

Aucun commentaire: