De grâce, ne racialisons pas une affaire qui n'est qu'humaine.
De grâce, n'idéologisons pas une affaire qui est étrangère à l'idéologie.
Dans l'histoire de l'antisémitisme, les défenseurs de bonne foi des Juifs et les adversaires de bonne foi de l'antisémitisme ne se rendent pas compte que certains manipulateurs ont instrumentalisé le racisme, en particulier dans le cas de l'antisémitisme. Pas seulement, mais pour une large part.
Je vise en Occident les cercles qui usent avec emphase du qualificatif de nouveau, comme si l'immanentisme tardif était une nouveauté. Même s'ils se parent du progressisme, en fait leur progressisme immanentiste est démasqué dès qu'on comprend qu'il s'ancre dans les positions d'extrémistes immanentistes comme Daniel Pipes.
Tous ces faits sont commentés. Le progressisme immanentiste est indexé à la marche immanentiste et il se targue de la lutte contre le racisme pour imposer son racisme inversé. Il serait temps de comprendre que l'instrumentalisation de la Shoah est antisémite, comme l'instrumentalisation de tout type de racisme est raciste, en particulier dans le cas de l'antisémitisme.
Le racisme consiste à exclure de l'humanité un groupe et à en faire un sous-groupe qualitatif, soit à lui conférer le rôle de bouc émissaire. De ce fait, l'instrumentalisation consiste à inventer un acte de racisme là où d'autres processus sont en jeu. C'est ainsi qu'on empêche la critique contre un groupe au motif du racisme. Mais cette attitude pernicieuse ressortit clairement du racisme à rebours, car l'instrumentalisation de l'antisémitisme n'est rien d'autre que le fait d'édicter un racisme inversé dont les Juifs seraient le fantasmatique peuple élu au sens d'intouchable.
L'intrumentalisation du racisme cache derrière le faux racisme stipendié un vrai racisme inavouable. Le racisme est un problème tellement clair qu'en tant phénomène il serait facile à départager. Mais il se trouve que l'on joue avec le racisme. Dans le fond, le racisme est dérangeant car il signale qu'un des travers humains les plus constants consiste à exclure de l'humanité d'autres groupes pour mieux les opprimer. Dans le fond, chacun sait bien qu'il n'y a qu'une race.
L'instrumentalisation du racisme consiste précisément à agir à l'identique du racisme lui-même. Le raciste excluait un groupe de l'humanité? En refusant la critique pour protéger, l'antiraciste exclut lui aussi. Ce à quoi on ne peut toucher est étranger. Dans ce cas, l'instrumentalisation de l'antisémitisme répond bien entendu à un antisémitisme viscéral, qu'il serait temps de démasquer.
Les antiantisémites sont comme de juste de vrais et masqués antisémites, qui jouent avec l'antisémitisme pour instrumentaliser la catégorie humaine des Juifs. Les Juifs ne se rendent pas assez compte que le pire ennemi de leurs intérêts n'est pas l'antisémite classique, qui les exclut, mais l'antiantisémite, qui est un antisémite faisant mine de les défendre. Le pire ennemi est l'ami apparent.
On note que les antiantisémites professionnels instrumentalisent autant l'antisémitisme que l'antiracisme, ce qui montre que leur projet est plus vaste : il consiste à rétablir le racisme sous prétexte de le dénoncer. Que le fond de cet antiracisme douteux réside dans l'antiantisémitisme nauséabond suffit à montrer le dessein de ces antisémites douteux : sous prétexte de rendre les peuples inattaquables, il s'agit de rendre en fait les factions inattaquables.
Au lieu de défendre l'homme au-delà des peuples, projet antiraciste véritable, il s'agit de dresser les barrières des peuples pour que les factions puissent mieux s'abriter et se cacher derrière. Le véritable antiraciste est porteur d'un projet très simple au fond : les peuples établissent de fausses différences de fond, car le fond renvoie à l'homme. Au contraire, l'antiraciste professionnel et manipulateur rétablit les peuples car il sait que ces fausses distinctions essentielles sont le meilleur alibi pour cacher la faction.
Au fait, que signifie l'alibi? Étymologiquement, il désigne l'ailleurs, soit exactement la stratégie de l'immanentisme, qui est différante au sens où elle se trouve toujours ailleurs. Non pas l'alibi consistant à invoquer un autre endroit, soit une autre identité, mais l'alibi perpétuel, consistant telle la fuite en avant à constamment invoquer un autre endroit, introuvable. L'endroit introuvable équivalant en fait à l'identité introuvable.
C'est bien l'identité introuvable qu'énonce l'immanentisme. Et ce, pour une raison qu'il est facile d'évoquer maintenant : c'est que la vraie identité se veut toujours masquée. La fausse identité est un prétexte. Le seul moyen de n'avoir aucune identité est de n'avoir aucun lieu. Pour ce faire, le mieux est encore de trouver un alibi. Et le plus sûr alibi revient encore à changer constamment d'alibi pour éviter que la fausseté du prétexte soit découverte.
C'est ce que fait l'antiraciste professionnel, en particulier l'antiantisémite professionnel. Pourquoi l'antisémitisme est-il le fond du problème, le racisme des racismes? Mais précisément parce qu'avec l'antisémitisme, la confusion est à son comble. Rigoureusement, l'antisémitisme ne veut rien dire, les Juifs ne coïncidant pas avec les Sémites. En plus, l'antisémitisme connote bien plus une religion qu'un peuple, en tout cas renvoie à un racisme qui s'appliquerait à une communauté dont l'identité en tant que religion est possible et, en dehors de cette religion, devient particulièrement floue.
Enfin la spécificité du racisme antisémite met d'autant plus le racisme contre les Juifs à part que la définition est totalement floue. Au lieu de se demander pourquoi ces approximations inacceptables de la part de professionnels de l'analyse, voire de professeurs hautement diplômés, il serait temps de s'aviser que l'approximation est recherchée ardemment. Elle permet en fait de masquer et de légitimer les factions qui sont tapies et protégées tranquillement derrière le monstre repoussant et nauséabond de l'antisémitisme.
Les antiantisémites professionnels ne protègent nullement les Juifs de l'antisémitisme. Ils utilisent l'antisémitisme pour protéger les factions cachées derrière les Juifs. Qui paye les pots cassés? Les populations juives en tant que boucs émissaires prévisibles. Ces factions sont-elles juives? Si seulement l'identité de ces factions étaient juives! Voire sionistes! Le monde serait plus simple! Mais en fait ces factions sont immanentistes. Il s'agit d'un contresens que d'identifier des factions avec pour fondement une identité classique de peuple ou de communauté.
Une faction ne peut pas posséder d'identité au sens classique. Et c'est la raison pour laquelle le spectre de l'antisémitisme fonctionne aussi bien : parce non seulement il renvoie à une identité classique, mais qu'en même temps il demeure très vague quant à l'identité réelle. On nage constamment entre identité classique et identité fantasmatique. Avec l'antisémitisme, les défenseurs officieux des factions détiennent l'alibi idéal, celui qui est toujours de quelque manière une identité brouillée et insaisissable.
Dernière précision : les antiantisémites professionnels sont ceux qui causent le plus de tort à la cause qu'ils prétendent défendre : la cause juive, en particulier la Shoah. C'est tragique à relever, mais l'examen le plus rapide de la religion juive montre clairement que les principes moraux de cette religion sont en opposition constante et formelle avec les agissements de ces soi-disant défenseurs. Dès lors, la défense s'apparente à une traîtrise terriblement perverse et il est temps de reconnaître ces traîtres pour ce qu'ils sont : des immanentistes, toujours; des Juifs? Jamais.
De grâce, n'idéologisons pas une affaire qui est étrangère à l'idéologie.
Dans l'histoire de l'antisémitisme, les défenseurs de bonne foi des Juifs et les adversaires de bonne foi de l'antisémitisme ne se rendent pas compte que certains manipulateurs ont instrumentalisé le racisme, en particulier dans le cas de l'antisémitisme. Pas seulement, mais pour une large part.
Je vise en Occident les cercles qui usent avec emphase du qualificatif de nouveau, comme si l'immanentisme tardif était une nouveauté. Même s'ils se parent du progressisme, en fait leur progressisme immanentiste est démasqué dès qu'on comprend qu'il s'ancre dans les positions d'extrémistes immanentistes comme Daniel Pipes.
Tous ces faits sont commentés. Le progressisme immanentiste est indexé à la marche immanentiste et il se targue de la lutte contre le racisme pour imposer son racisme inversé. Il serait temps de comprendre que l'instrumentalisation de la Shoah est antisémite, comme l'instrumentalisation de tout type de racisme est raciste, en particulier dans le cas de l'antisémitisme.
Le racisme consiste à exclure de l'humanité un groupe et à en faire un sous-groupe qualitatif, soit à lui conférer le rôle de bouc émissaire. De ce fait, l'instrumentalisation consiste à inventer un acte de racisme là où d'autres processus sont en jeu. C'est ainsi qu'on empêche la critique contre un groupe au motif du racisme. Mais cette attitude pernicieuse ressortit clairement du racisme à rebours, car l'instrumentalisation de l'antisémitisme n'est rien d'autre que le fait d'édicter un racisme inversé dont les Juifs seraient le fantasmatique peuple élu au sens d'intouchable.
L'intrumentalisation du racisme cache derrière le faux racisme stipendié un vrai racisme inavouable. Le racisme est un problème tellement clair qu'en tant phénomène il serait facile à départager. Mais il se trouve que l'on joue avec le racisme. Dans le fond, le racisme est dérangeant car il signale qu'un des travers humains les plus constants consiste à exclure de l'humanité d'autres groupes pour mieux les opprimer. Dans le fond, chacun sait bien qu'il n'y a qu'une race.
L'instrumentalisation du racisme consiste précisément à agir à l'identique du racisme lui-même. Le raciste excluait un groupe de l'humanité? En refusant la critique pour protéger, l'antiraciste exclut lui aussi. Ce à quoi on ne peut toucher est étranger. Dans ce cas, l'instrumentalisation de l'antisémitisme répond bien entendu à un antisémitisme viscéral, qu'il serait temps de démasquer.
Les antiantisémites sont comme de juste de vrais et masqués antisémites, qui jouent avec l'antisémitisme pour instrumentaliser la catégorie humaine des Juifs. Les Juifs ne se rendent pas assez compte que le pire ennemi de leurs intérêts n'est pas l'antisémite classique, qui les exclut, mais l'antiantisémite, qui est un antisémite faisant mine de les défendre. Le pire ennemi est l'ami apparent.
On note que les antiantisémites professionnels instrumentalisent autant l'antisémitisme que l'antiracisme, ce qui montre que leur projet est plus vaste : il consiste à rétablir le racisme sous prétexte de le dénoncer. Que le fond de cet antiracisme douteux réside dans l'antiantisémitisme nauséabond suffit à montrer le dessein de ces antisémites douteux : sous prétexte de rendre les peuples inattaquables, il s'agit de rendre en fait les factions inattaquables.
Au lieu de défendre l'homme au-delà des peuples, projet antiraciste véritable, il s'agit de dresser les barrières des peuples pour que les factions puissent mieux s'abriter et se cacher derrière. Le véritable antiraciste est porteur d'un projet très simple au fond : les peuples établissent de fausses différences de fond, car le fond renvoie à l'homme. Au contraire, l'antiraciste professionnel et manipulateur rétablit les peuples car il sait que ces fausses distinctions essentielles sont le meilleur alibi pour cacher la faction.
Au fait, que signifie l'alibi? Étymologiquement, il désigne l'ailleurs, soit exactement la stratégie de l'immanentisme, qui est différante au sens où elle se trouve toujours ailleurs. Non pas l'alibi consistant à invoquer un autre endroit, soit une autre identité, mais l'alibi perpétuel, consistant telle la fuite en avant à constamment invoquer un autre endroit, introuvable. L'endroit introuvable équivalant en fait à l'identité introuvable.
C'est bien l'identité introuvable qu'énonce l'immanentisme. Et ce, pour une raison qu'il est facile d'évoquer maintenant : c'est que la vraie identité se veut toujours masquée. La fausse identité est un prétexte. Le seul moyen de n'avoir aucune identité est de n'avoir aucun lieu. Pour ce faire, le mieux est encore de trouver un alibi. Et le plus sûr alibi revient encore à changer constamment d'alibi pour éviter que la fausseté du prétexte soit découverte.
C'est ce que fait l'antiraciste professionnel, en particulier l'antiantisémite professionnel. Pourquoi l'antisémitisme est-il le fond du problème, le racisme des racismes? Mais précisément parce qu'avec l'antisémitisme, la confusion est à son comble. Rigoureusement, l'antisémitisme ne veut rien dire, les Juifs ne coïncidant pas avec les Sémites. En plus, l'antisémitisme connote bien plus une religion qu'un peuple, en tout cas renvoie à un racisme qui s'appliquerait à une communauté dont l'identité en tant que religion est possible et, en dehors de cette religion, devient particulièrement floue.
Enfin la spécificité du racisme antisémite met d'autant plus le racisme contre les Juifs à part que la définition est totalement floue. Au lieu de se demander pourquoi ces approximations inacceptables de la part de professionnels de l'analyse, voire de professeurs hautement diplômés, il serait temps de s'aviser que l'approximation est recherchée ardemment. Elle permet en fait de masquer et de légitimer les factions qui sont tapies et protégées tranquillement derrière le monstre repoussant et nauséabond de l'antisémitisme.
Les antiantisémites professionnels ne protègent nullement les Juifs de l'antisémitisme. Ils utilisent l'antisémitisme pour protéger les factions cachées derrière les Juifs. Qui paye les pots cassés? Les populations juives en tant que boucs émissaires prévisibles. Ces factions sont-elles juives? Si seulement l'identité de ces factions étaient juives! Voire sionistes! Le monde serait plus simple! Mais en fait ces factions sont immanentistes. Il s'agit d'un contresens que d'identifier des factions avec pour fondement une identité classique de peuple ou de communauté.
Une faction ne peut pas posséder d'identité au sens classique. Et c'est la raison pour laquelle le spectre de l'antisémitisme fonctionne aussi bien : parce non seulement il renvoie à une identité classique, mais qu'en même temps il demeure très vague quant à l'identité réelle. On nage constamment entre identité classique et identité fantasmatique. Avec l'antisémitisme, les défenseurs officieux des factions détiennent l'alibi idéal, celui qui est toujours de quelque manière une identité brouillée et insaisissable.
Dernière précision : les antiantisémites professionnels sont ceux qui causent le plus de tort à la cause qu'ils prétendent défendre : la cause juive, en particulier la Shoah. C'est tragique à relever, mais l'examen le plus rapide de la religion juive montre clairement que les principes moraux de cette religion sont en opposition constante et formelle avec les agissements de ces soi-disant défenseurs. Dès lors, la défense s'apparente à une traîtrise terriblement perverse et il est temps de reconnaître ces traîtres pour ce qu'ils sont : des immanentistes, toujours; des Juifs? Jamais.
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