La proposition la plus juste pour qualifier l'identité d'Israël est la suivante : Israël est une création de la politique (tardive et finale) de colonisation de l'immanentisme. Il serait temps d'arrêter de voir dans les Israéliens un peuple autonome de l'Occident, une communauté qui serait Sémite et qui serait orientale. La vérité est qu'Israël provoque des remous à n'en plus finir au Proche-Orient et en Orient parce qu'Israël est une création de l'immanentisme et qu'à ce titre Israël ne peut pas parvenir à une paix. L'Hyperréel ne peut pas trouver de compromis avec le réel.
Pour qu'Israël puisse parvenir à ce genre de compromis, encore faudrait-il que les Israéliens se meuvent dans le réel. Ce n'est bien entendu pas le cas : si les Israéliens se tenaient un tant soit peu dans le reél, il faudrait qu'ils expliquent pourquoi ils ont pris les terres des Palestiniens pour fonder Israël (historiquement, c'est imparable), comment (au prix de quels massacres, hein?) ils ont réalisé ces hauts faits (d'armes) et comment ils comptent proposer un compromis viable pour compenser et dédommager leurs exactions et leurs forfaitures.
Aucune négociation juste ne peut se dérouler autrement. Si les Israéliens ne négocient pas sur ses bases saines, c'est qu'ils agissent avec le sentiment et la morale du plus fort. Soit le fait de se dire qu'ils peuvent tout se permettre, les oukases et l'arbitraire en premier lieu. Comment dès lors s'étonner que les autochtones se rebellent contre des méthodes immorales administrée au nom de la morale? Quelle morale? La morale réelle ou celle de l'Hyperreél? Au fait, qui sont les Juifs?
J'ai bien peur qu'à cette question il faille répondre que les Juifs sont des Occidentaux dans leur immense majorité et que parmi les Israéliens les Juifs qui pourraient se targuer avec le plus de légitimité historique de la filiation biblique, les Douze Tribus et compagnie, ce soit les Falachas (soit ceux qui pâtissent le plus du racisme en Israël, tout un symbole). Le réel se trouve toujours persécuté par les sbires de l'Hyperréel.
Si les Israéliens d'aujourd'hui se trouvent être dans leur insigne majorité des Européens, Slaves, ou dans une plus faible proportion des Maghrébins, il serait temps de comprendre que ceux qui dominent en Israël sont soit des Occidentaux par filiation directe, soit des occidentalisés. L'histoire du sémitisme des Israéliens repose sur une galéjade qui fera bien rire nos arrières-petits enfants confrontés à cette situation.
Au lieu d'entrer dans des considérations étriquées du point de vue de la race, la seule race à ma connaissance étant humaine, j'aimerais rappeler que les critères de sélection, voire d'élection, d'un Israélien reposent sur des critères éminemment raciaux et que de ce point de vue il est ahurissant que les Occidentaux démocratiques et rationnels cautionnent une dérive qui va bien plus loin par exemple que le droit du sang si stipendié en France.
Mais ce racialisme qui n'est pas sans rappeler l'apartheid s'explique très bien dans la logique de l'Hyperreél. Les Israéliens appliquent un tribalisme qui convient, non à leur sémitisme putatif, mais à leur immanentisme effectif. Il est tout aussi cohérent qu'ahurissant que les Israéliens et les Juifs aient pu confisquer le terme de sémitisme à leur profit exclusif quand on se rend compte qu'ils ne sont qu'une petite partie des Sémites. Cette confiscation en dit long sur leur élitisme, comme s'ils incarnaient une race supérieure à l'intérieur du groupe des Sémites.
Mais si l'on considère que le sémitisme des Juifs, en particulier des Israéliens, ne coule pas du tout de source, alors on comprend cette confiscation abusive et saugrenue : si les Sémites effectifs divergent des Sémites supposés, alors il est clair que les Israéliens ont intérêt vital à s'approprier exclusivement l'apanage du sémitisme et à se distinguer radicalement des Sémites effectifs.
Rien à voir en effet d'un point de vue historique entre un Arabe et un Ashkénaze. Les Ashkénazes sont avant tout des Slaves, ce qui ne remet par ailleurs nullement en question la légitimité de leur identité religieuses de Juifs. Et les Séfarades? Si les Séfarades sont avant tout des Berbères, alors il est facile de montrer que les Berbères descendent du produit des tribus germaines et des autochtones d'avant les Arabes et que de ce fait, ils sont fortement marqués par l'Occident, bien plus que par les Arabes d'Arabie saoudite, eux tribus sémites (comme les tribus du Yémen).
Il serait temps de comprendre que ce que l'on nomme la plupart du temps les Juifs descendent plus des Occidentaux que des Sémites. Historiquement, c'est le plus probable, même s'il est tout à fait plausible que des groupes de Juifs proviennent effectivement de foyers hébreux. Historiquement, cette hypothèse demeure assez faible, à tel point que le plus probable dans cette affaire est que le principal groupe descendant des Hébreux soit les Falachas, ces Noirs éthiopiens (ou proches) aujourd'hui dramatiquement méprisés en Israël, sans doute parce qu'on a peine à penser qu'un Noir puisse être Juif!
Mon intention n'est certainement pas de dénier toute trace de sémitisme aux Israéliens ou aux Juifs. Je constate simplement que si l'on prend démographiquement les proportions de la population israélienne, plus les Israéliens se réclament du judaïsme le plus pur et intègre, plus leurs racines sémites ou hébraïques sont contestables. Il n'est besoin que de demander quelles sont les racines historiques des Ashkénazes.
Je n'envisage pas leurs racines religieuses. Je comprendrais tout à fait que des Séfarades mettent en avant leurs racines sémites. Après tout, ils possèdent sur ce point autant de légitimité que bien des Marocains - par exemple. Mais l'on sait très bien que les Marocains sont un peuple métissé et qu'au bas mot, c'est à cette conclusion qu'on doit parvenir concernant les Israéliens, en particulier le groupe des Ashkénazes. En toute honnêteté, il faut même avoir le courage de rappeler que les Juifs sont plus assurément des Occidentaux que d'hypothétiques Sémites. Dès lors, Israël ressortit bien davantage de la catégorie occidentale et occidentaliste que de la catégorie sémite et orientale.
Il n'est plus très étonnant de constater que le soutien à Israël est inconditionnel chez les Occidentaux, en particulier chez les restaurationnistes, aujourd'hui dénommés plus largement chrétiens sionistes. Le sionisme comme toutes les idéologie provient d'une mentalité très occidentale et Israël est présenté comme un État juif et sémite du fait d'une propagande qui tend à faire oublier à quel point cet État est en fait une émanation et une vitrine de l'Occident. Pas n'importe quel Occident : l'Occident immanentiste qui découle du processus en phase terminale du colonialisme.
Pour qu'Israël puisse parvenir à ce genre de compromis, encore faudrait-il que les Israéliens se meuvent dans le réel. Ce n'est bien entendu pas le cas : si les Israéliens se tenaient un tant soit peu dans le reél, il faudrait qu'ils expliquent pourquoi ils ont pris les terres des Palestiniens pour fonder Israël (historiquement, c'est imparable), comment (au prix de quels massacres, hein?) ils ont réalisé ces hauts faits (d'armes) et comment ils comptent proposer un compromis viable pour compenser et dédommager leurs exactions et leurs forfaitures.
Aucune négociation juste ne peut se dérouler autrement. Si les Israéliens ne négocient pas sur ses bases saines, c'est qu'ils agissent avec le sentiment et la morale du plus fort. Soit le fait de se dire qu'ils peuvent tout se permettre, les oukases et l'arbitraire en premier lieu. Comment dès lors s'étonner que les autochtones se rebellent contre des méthodes immorales administrée au nom de la morale? Quelle morale? La morale réelle ou celle de l'Hyperreél? Au fait, qui sont les Juifs?
J'ai bien peur qu'à cette question il faille répondre que les Juifs sont des Occidentaux dans leur immense majorité et que parmi les Israéliens les Juifs qui pourraient se targuer avec le plus de légitimité historique de la filiation biblique, les Douze Tribus et compagnie, ce soit les Falachas (soit ceux qui pâtissent le plus du racisme en Israël, tout un symbole). Le réel se trouve toujours persécuté par les sbires de l'Hyperréel.
Si les Israéliens d'aujourd'hui se trouvent être dans leur insigne majorité des Européens, Slaves, ou dans une plus faible proportion des Maghrébins, il serait temps de comprendre que ceux qui dominent en Israël sont soit des Occidentaux par filiation directe, soit des occidentalisés. L'histoire du sémitisme des Israéliens repose sur une galéjade qui fera bien rire nos arrières-petits enfants confrontés à cette situation.
Au lieu d'entrer dans des considérations étriquées du point de vue de la race, la seule race à ma connaissance étant humaine, j'aimerais rappeler que les critères de sélection, voire d'élection, d'un Israélien reposent sur des critères éminemment raciaux et que de ce point de vue il est ahurissant que les Occidentaux démocratiques et rationnels cautionnent une dérive qui va bien plus loin par exemple que le droit du sang si stipendié en France.
Mais ce racialisme qui n'est pas sans rappeler l'apartheid s'explique très bien dans la logique de l'Hyperreél. Les Israéliens appliquent un tribalisme qui convient, non à leur sémitisme putatif, mais à leur immanentisme effectif. Il est tout aussi cohérent qu'ahurissant que les Israéliens et les Juifs aient pu confisquer le terme de sémitisme à leur profit exclusif quand on se rend compte qu'ils ne sont qu'une petite partie des Sémites. Cette confiscation en dit long sur leur élitisme, comme s'ils incarnaient une race supérieure à l'intérieur du groupe des Sémites.
Mais si l'on considère que le sémitisme des Juifs, en particulier des Israéliens, ne coule pas du tout de source, alors on comprend cette confiscation abusive et saugrenue : si les Sémites effectifs divergent des Sémites supposés, alors il est clair que les Israéliens ont intérêt vital à s'approprier exclusivement l'apanage du sémitisme et à se distinguer radicalement des Sémites effectifs.
Rien à voir en effet d'un point de vue historique entre un Arabe et un Ashkénaze. Les Ashkénazes sont avant tout des Slaves, ce qui ne remet par ailleurs nullement en question la légitimité de leur identité religieuses de Juifs. Et les Séfarades? Si les Séfarades sont avant tout des Berbères, alors il est facile de montrer que les Berbères descendent du produit des tribus germaines et des autochtones d'avant les Arabes et que de ce fait, ils sont fortement marqués par l'Occident, bien plus que par les Arabes d'Arabie saoudite, eux tribus sémites (comme les tribus du Yémen).
Il serait temps de comprendre que ce que l'on nomme la plupart du temps les Juifs descendent plus des Occidentaux que des Sémites. Historiquement, c'est le plus probable, même s'il est tout à fait plausible que des groupes de Juifs proviennent effectivement de foyers hébreux. Historiquement, cette hypothèse demeure assez faible, à tel point que le plus probable dans cette affaire est que le principal groupe descendant des Hébreux soit les Falachas, ces Noirs éthiopiens (ou proches) aujourd'hui dramatiquement méprisés en Israël, sans doute parce qu'on a peine à penser qu'un Noir puisse être Juif!
Mon intention n'est certainement pas de dénier toute trace de sémitisme aux Israéliens ou aux Juifs. Je constate simplement que si l'on prend démographiquement les proportions de la population israélienne, plus les Israéliens se réclament du judaïsme le plus pur et intègre, plus leurs racines sémites ou hébraïques sont contestables. Il n'est besoin que de demander quelles sont les racines historiques des Ashkénazes.
Je n'envisage pas leurs racines religieuses. Je comprendrais tout à fait que des Séfarades mettent en avant leurs racines sémites. Après tout, ils possèdent sur ce point autant de légitimité que bien des Marocains - par exemple. Mais l'on sait très bien que les Marocains sont un peuple métissé et qu'au bas mot, c'est à cette conclusion qu'on doit parvenir concernant les Israéliens, en particulier le groupe des Ashkénazes. En toute honnêteté, il faut même avoir le courage de rappeler que les Juifs sont plus assurément des Occidentaux que d'hypothétiques Sémites. Dès lors, Israël ressortit bien davantage de la catégorie occidentale et occidentaliste que de la catégorie sémite et orientale.
Il n'est plus très étonnant de constater que le soutien à Israël est inconditionnel chez les Occidentaux, en particulier chez les restaurationnistes, aujourd'hui dénommés plus largement chrétiens sionistes. Le sionisme comme toutes les idéologie provient d'une mentalité très occidentale et Israël est présenté comme un État juif et sémite du fait d'une propagande qui tend à faire oublier à quel point cet État est en fait une émanation et une vitrine de l'Occident. Pas n'importe quel Occident : l'Occident immanentiste qui découle du processus en phase terminale du colonialisme.
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