La compréhension du 911 passe par l'analyse des mécanismes de l'immanentisme. Personne n'ose déclarer que nous vivons dans un monde immanentiste parce que cette perspective est trop effrayante. A y bien regarder, l'immanentisme, c'est le diable transcendantal. C'est ainsi que toute critique du système risque de nous balloter d'erreurs en erreurs. Quand on saisit les atrocités que commet le système au nom du Bien, on est logiquement saisi d'effroi et de répulsion.
On essaye alors d'intenter une critique contre le système, mais cette critique mesurée et lucide est impossible si l'on ne comprend pas que le système est immanentiste. La ruse principale du système pour interdire la critique contre le système ne fonctionne que parce que les rouages de son fonctionnement sont cachés.
Définir l'immanentisme, c'est faire apparaître ces rouages. La critique sensée devient alors possible. Raison pour laquelle le plus souvent les critiques actuelles versent dans l'extrémisme. L'observateur ressent une gêne et un malaise. Quoi? Souvent les critiques sonnent justes, mais en même temps elles versent immanquablement dans l'extrémisme le plus condamnable. Je pense notamment comme exemple typique de cette dérive ambiguë à l'humoriste Dieudonné, qui a justement dénoncé l'hypocrisie du système, notamment vis-à-vis des Africains, mais qui en même temps ne peut s'empêcher de mélanger les Juifs et les sionistes extrémistes, finissant par se rapprocher des diatribes extrémistes et fausses de l'antisémitisme.
C'est dommage, parce que souvent des critiques comme celles de Dieudonné toucheraient justes si elles n'étaient pas polluées par des considérations aussi fausses que violentes et destructrices. Si les critiques contestataires n'arrivent pas à viser justes, c'est parce que le système n'est pas perçu pour ce qu'il est, c'est-à-dire comme un système immanentiste qui empêche la critique et la cantonne à de serviles diatribes immédiatement cataloguées extrémistes et radicales.
Pour tenir des critiques qui ne soient pas radicales et extrémistes, encore faut-il comprendre le monde dans lequel on vit. Si l'on ne cerne pas l'immanentisme, l'on est certain de virer vers l'extrémisme. L'extrémisme signale en fait que l'opposition se fait par la violence interne au système. Comme l'on n'arrive pas à sortir du système, on s'y oppose avec une violence aussi destructrice qu'autodestructrice. C'est le triste destin des nazis.
Le seul moyen de s'opposer au système sans virer dans l'extrémisme, quel qu'il soit, c'est de définir le système. A partir du moment où l'on définit ce à quoi on s'oppose, on évite l'extrémisme, car l'opposition est externe. Plus seulement interne. L'extrémisme signale que l'extériorité au système a disparu et que la contestation viable n'est plus possible. Si l'on parvient à retrouver une extériorité au système, la critique redevient possible, car le système retrouve ce qu'il est vraiment : être une partie dans le réel - non le réel.
Maintenant, l'analyse de l'immanentisme conduit à intégrer le fonctionnement du système. C'est ainsi que l'on comprend la place centrale accordée aux rejetés. Ce sont les rejetés du transcendantalisme qui ont pris le pouvoir dans la révolution immanentiste, qui est intervenue bien avant les Révolutions officielles et pseudo-démocratiques. Dans ce cadre, la place centrale dans laquelle se situent les Juifs, certains Juifs bien entendu, et pas tous, cette place centrale ne s'explique pas par la nature inférieure et mauvaise de la race juive, propos dénués de sens et racistes, mais par le lien constant et très fort que les Juifs entretiennent avec le rejet émanant du transcendantalisme.
On ne peut édicter la catégorie du rejet que parce qu'on comprend préalablement l'immanentisme comme réalité pas seulement philosophique (Spinoza et la lignée qui suit). Dès lors, on détient les armes pour analyser l'immanentisme en tant que phénomène religieux de crise et l'on est en mesure de comprendre pourquoi certains Juifs se retrouvent ainsi de manière récurrente au centre des affaires vices de l'immanentisme.
Ce n'est pas à cause de leur identité juive et c'est folie que d'incliner vers la tentation antisémite pour expliquer de manière simpliste et commode tous les problèmes du monde. Par contre, la mutation de certains pans du judaïsme en immanentisme explique cette présence par ailleurs troublante et permet de comprendre ce phénomène sans verser dans l'extrémisme ni l'antisémitisme. Non pas la sordide et ridicule manipulation actuelle, mais le vrai antisémitisme, qui consiste à mépriser un Juif parce qu'il est Juif.
On essaye alors d'intenter une critique contre le système, mais cette critique mesurée et lucide est impossible si l'on ne comprend pas que le système est immanentiste. La ruse principale du système pour interdire la critique contre le système ne fonctionne que parce que les rouages de son fonctionnement sont cachés.
Définir l'immanentisme, c'est faire apparaître ces rouages. La critique sensée devient alors possible. Raison pour laquelle le plus souvent les critiques actuelles versent dans l'extrémisme. L'observateur ressent une gêne et un malaise. Quoi? Souvent les critiques sonnent justes, mais en même temps elles versent immanquablement dans l'extrémisme le plus condamnable. Je pense notamment comme exemple typique de cette dérive ambiguë à l'humoriste Dieudonné, qui a justement dénoncé l'hypocrisie du système, notamment vis-à-vis des Africains, mais qui en même temps ne peut s'empêcher de mélanger les Juifs et les sionistes extrémistes, finissant par se rapprocher des diatribes extrémistes et fausses de l'antisémitisme.
C'est dommage, parce que souvent des critiques comme celles de Dieudonné toucheraient justes si elles n'étaient pas polluées par des considérations aussi fausses que violentes et destructrices. Si les critiques contestataires n'arrivent pas à viser justes, c'est parce que le système n'est pas perçu pour ce qu'il est, c'est-à-dire comme un système immanentiste qui empêche la critique et la cantonne à de serviles diatribes immédiatement cataloguées extrémistes et radicales.
Pour tenir des critiques qui ne soient pas radicales et extrémistes, encore faut-il comprendre le monde dans lequel on vit. Si l'on ne cerne pas l'immanentisme, l'on est certain de virer vers l'extrémisme. L'extrémisme signale en fait que l'opposition se fait par la violence interne au système. Comme l'on n'arrive pas à sortir du système, on s'y oppose avec une violence aussi destructrice qu'autodestructrice. C'est le triste destin des nazis.
Le seul moyen de s'opposer au système sans virer dans l'extrémisme, quel qu'il soit, c'est de définir le système. A partir du moment où l'on définit ce à quoi on s'oppose, on évite l'extrémisme, car l'opposition est externe. Plus seulement interne. L'extrémisme signale que l'extériorité au système a disparu et que la contestation viable n'est plus possible. Si l'on parvient à retrouver une extériorité au système, la critique redevient possible, car le système retrouve ce qu'il est vraiment : être une partie dans le réel - non le réel.
Maintenant, l'analyse de l'immanentisme conduit à intégrer le fonctionnement du système. C'est ainsi que l'on comprend la place centrale accordée aux rejetés. Ce sont les rejetés du transcendantalisme qui ont pris le pouvoir dans la révolution immanentiste, qui est intervenue bien avant les Révolutions officielles et pseudo-démocratiques. Dans ce cadre, la place centrale dans laquelle se situent les Juifs, certains Juifs bien entendu, et pas tous, cette place centrale ne s'explique pas par la nature inférieure et mauvaise de la race juive, propos dénués de sens et racistes, mais par le lien constant et très fort que les Juifs entretiennent avec le rejet émanant du transcendantalisme.
On ne peut édicter la catégorie du rejet que parce qu'on comprend préalablement l'immanentisme comme réalité pas seulement philosophique (Spinoza et la lignée qui suit). Dès lors, on détient les armes pour analyser l'immanentisme en tant que phénomène religieux de crise et l'on est en mesure de comprendre pourquoi certains Juifs se retrouvent ainsi de manière récurrente au centre des affaires vices de l'immanentisme.
Ce n'est pas à cause de leur identité juive et c'est folie que d'incliner vers la tentation antisémite pour expliquer de manière simpliste et commode tous les problèmes du monde. Par contre, la mutation de certains pans du judaïsme en immanentisme explique cette présence par ailleurs troublante et permet de comprendre ce phénomène sans verser dans l'extrémisme ni l'antisémitisme. Non pas la sordide et ridicule manipulation actuelle, mais le vrai antisémitisme, qui consiste à mépriser un Juif parce qu'il est Juif.
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