A méditer...
http://www.solidariteetprogres.org/article4200.html
"27 mai 2008 - 20:17.
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26 mai 2008 (LPAC) — Les procureurs du ministère américain de la Justice (DOJ) ont intensifié leur enquête sur le cartel britannique d’armement BAE Systems. C’est ainsi que, la semaine dernière, ils ont assigné cinq directeurs de la société. Le 12 mai, son PDG Mike TurnerMike et un directeur non exécutif, Nigel Rudd, ont été appréhendés à leur arrivée sur le sol américain.
Les deux hommes se sont vu confisquer leurs ordinateurs portables, leurs téléphones portables et leurs papiers d’identité et ont reçu un mandat à comparaître devant un Grand Jury. Sir Nigel Rudd est également directeur du groupe aéroportuaire BAA et directeur adjoint d’une grande banque de la City, la Barclays.
Il y a deux enjeux majeurs dans cette enquête. Le premier est le rôle du prince Bandar d’Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre 2001.
D’abord, la Commission 9/11 officielle a reçu des éléments de preuve montrant que le Prince et sa femme avaient fourni entre 50000 et 75000 dollars à deux hommes en Californie, tous deux soupçonnés d’être des agents de renseignement saoudiens, qui ont à leur tour partagé une partie de cet argent avec deux des pirates de l’air. Une section du Rapport officiel de la Commission portant sur ces fonds donnés par Bandar a apparemment été supprimée dans la version finale rendue publique. En outre, certains sénateurs américains se sont opposés aux efforts des membres de la commission du Renseignement pour interviewer des agents du FBI qui avaient enquêté sur ces mouvements de fonds. De toute évidence, la vérité sur les attentats du 11 septembre est loin d’avoir été dévoilée.
Deuxièmement, en marge du contrat « Al Yamamah », négocié en 1985 entre le prince Bandar et Margaret Thatcher, alors Premier ministre britannique, un fonds anglo-saoudien clandestin a été mis en place. En effet, selon des responsables du gouvernement américain (anciens et actuels), dans le cadre de ce contrat de pétrole contre armements, qui est encore valable aujourd’hui, le service secret anglaisMI-6 a accumulé un fonds offshore illicite estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cet argent aurait servi à promouvoir des guerres et des déstabilisations dans le monde, remontant à la guerre en Afghanistan, à l’époque où des fonds de BAE parvenaient clandestinement aux moudjahidines.
Une récente biographie du prince Bandar fournit des informations détaillées sur cette caisse noire, indiquant qu’une partie de l’argent a servi à acheter des armes américaines, sans avoir obtenu pour autant l’approbation du Congrès américain. Le sujet est épineux à la Maison Blanche en raison des relations étroites et anciennes entre la famille Bush et le Prince saoudien. Néanmoins, les procureurs semblent déterminés à poursuivre leurs investigations.
L’affaire est grave. BAE Systems est la société étrangère à qui le Pentagone accorde la plupart de ses contrats et, dans le cadre d’un nouveau traité bilatéral entre États-Unis et Grande Bretagne, les sociétés de défense britanniques seraient mises sur un pied d’égalité avec les sociétés américaines.
Lyndon LaRouche a souligné que le conflit entre la République américaine et la faction impériale représentée par BAE est la clé pour comprendre la situation stratégique globale aujourd’hui."
Les deux hommes se sont vu confisquer leurs ordinateurs portables, leurs téléphones portables et leurs papiers d’identité et ont reçu un mandat à comparaître devant un Grand Jury. Sir Nigel Rudd est également directeur du groupe aéroportuaire BAA et directeur adjoint d’une grande banque de la City, la Barclays.
Il y a deux enjeux majeurs dans cette enquête. Le premier est le rôle du prince Bandar d’Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre 2001.
D’abord, la Commission 9/11 officielle a reçu des éléments de preuve montrant que le Prince et sa femme avaient fourni entre 50000 et 75000 dollars à deux hommes en Californie, tous deux soupçonnés d’être des agents de renseignement saoudiens, qui ont à leur tour partagé une partie de cet argent avec deux des pirates de l’air. Une section du Rapport officiel de la Commission portant sur ces fonds donnés par Bandar a apparemment été supprimée dans la version finale rendue publique. En outre, certains sénateurs américains se sont opposés aux efforts des membres de la commission du Renseignement pour interviewer des agents du FBI qui avaient enquêté sur ces mouvements de fonds. De toute évidence, la vérité sur les attentats du 11 septembre est loin d’avoir été dévoilée.
Deuxièmement, en marge du contrat « Al Yamamah », négocié en 1985 entre le prince Bandar et Margaret Thatcher, alors Premier ministre britannique, un fonds anglo-saoudien clandestin a été mis en place. En effet, selon des responsables du gouvernement américain (anciens et actuels), dans le cadre de ce contrat de pétrole contre armements, qui est encore valable aujourd’hui, le service secret anglaisMI-6 a accumulé un fonds offshore illicite estimé à plus de 100 milliards de dollars. Cet argent aurait servi à promouvoir des guerres et des déstabilisations dans le monde, remontant à la guerre en Afghanistan, à l’époque où des fonds de BAE parvenaient clandestinement aux moudjahidines.
Une récente biographie du prince Bandar fournit des informations détaillées sur cette caisse noire, indiquant qu’une partie de l’argent a servi à acheter des armes américaines, sans avoir obtenu pour autant l’approbation du Congrès américain. Le sujet est épineux à la Maison Blanche en raison des relations étroites et anciennes entre la famille Bush et le Prince saoudien. Néanmoins, les procureurs semblent déterminés à poursuivre leurs investigations.
L’affaire est grave. BAE Systems est la société étrangère à qui le Pentagone accorde la plupart de ses contrats et, dans le cadre d’un nouveau traité bilatéral entre États-Unis et Grande Bretagne, les sociétés de défense britanniques seraient mises sur un pied d’égalité avec les sociétés américaines.
Lyndon LaRouche a souligné que le conflit entre la République américaine et la faction impériale représentée par BAE est la clé pour comprendre la situation stratégique globale aujourd’hui."
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